Traditionnellement, les habitants de Hong Kong originaires de la province du Fujian, dans le sud-est de la Chine, restent loyaux envers le Parti communiste chinois. C’est l’un des maillons du Front uni, cette vaste toile tissée par le PCC pour conquérir les cœurs et les esprits. Aujourd’hui, ils se mobilisent contre les militants pro-démocratie.
L’ancienne colonie britannique a été le théâtre mardi 1er octobre, jour de la fête nationale chinoise, d’une forte mobilisation anti-Pékin et de nouvelles violences. Un lycéen a été grièvement blessé après qu’un policier lui a tiré dessus à balles réelles. La police a appelé la population à rester chez elle mardi soir, jugeant la situation « très dangereuse ».
À mesure que Pékin grandit, ses habitants les plus modestes n’ont cessé d’être renvoyés à ses confins. Reportage dans le district de Shijingshan entre le cinquième et le sixième périphérique, où les dernières usines côtoient les barres résidentielles, où le progrès numérique grignote les dernières poches de sociabilité.
Pékin fête mardi 1er octobre les soixante-dix ans de la République populaire de Chine. Nombre de promesses des débuts ont été reniées et le régime a désormais tous les atours d’un empire avec une politique coloniale à l’intérieur de ses frontières, réprimant les minorités musulmanes au Xinjiang, et néocoloniale à l’extérieur.
Le 15 juin dernier à Hong Kong, Marco L., 35 ans, se jetait de l’échafaudage d’un immeuble après avoir déployé une banderole contre le projet de loi autorisant les extraditions vers la Chine continentale. Depuis, huit autres personnes se sont donné la mort.
L’entrée en fonctions d’un ministre de la justice soupçonné de corruption met la Corée du Sud en ébullition. Cette nomination controversée cache un conflit grandissant entre la présidence et le puissant bureau des procureurs. Une bataille de plus pour le président Moon Jae-in qui traverse une bien mauvaise passe.
La mobilisation démocratique dans l’ancienne colonie britannique a surgi dans la campagne de l’élection présidentielle taïwanaise, qui aura lieu en janvier. La présidente sortante Tsai Ing-wen, dont le Parti démocrate progressiste (DPP) soutient l’indépendance de l'île, pourrait en profiter face à son adversaire du parti nationaliste, le Kuomintang, favorable au rapprochement avec Pékin.
Après que Donald Trump a annoncé simultanément la tenue et l’annulation d’une réunion entre les Américains et les talibans en vue d’un accord de paix, les discussions ne sont pas pour autant terminées entre les deux ennemis.
Huit ans après la catastrophe nucléaire, le Japon fait face à un problème insoluble : l’eau radioactive continue de s’accumuler, jour après jour, au rythme de 150 tonnes quotidiennes, autour de sa centrale dévastée. Un projet de rejet « contrôlé » dans l’océan Pacifique, au nom d'une normalisation de la situation, horrifie la Corée voisine.
Le régime communiste chinois mène une guerre de l’information visant à discréditer le mouvement de protestation à Hong Kong. Cherchant à imposer l’image d’un consensus régnant en Chine sur cette crise, Pékin adopte notamment un discours musclé vis-à-vis des médias étrangers. Explications.
La cheffe de l’exécutif de Hong Kong, Carrie Lam, a annoncé mercredi 4 septembre le retrait pur et simple de son projet controversé d’extradition vers la Chine pour tenter de mettre fin à l’une des crises politiques les plus graves depuis la rétrocession en 1997. Elle rejette cependant les autres revendications, en particulier la création d’une commission d’enquête indépendante sur les violences policières.
Alors que la pax americana s’effondre en Asie-Pacifique et que le président américain Donald Trump ne se fie qu’à sa suffisance, l’archaïque Corée du Nord avance ses pions et s’adapte à l’ordre mondial mourant comme à celui qui naît. Avec un savoir-faire bluffant.
Dimanche dernier, plus de 1,7 million de personnes ont contesté l’autorité de Pékin à Hong Kong. Ils s’apprêtent à récidiver en fin de semaine à l’appel du Front civil des droits de l’homme. La moitié des manifestants se considèrent issus de la classe moyenne et 41 % sont issus des classes populaires. « Ils sont loin d’avoir tous 20 ans », constate un retraité manifestant.
La question des indemnités pour les Coréens victimes de travail forcé pendant la période coloniale japonaise est au cœur d’un conflit commercial qui s’envenime cet été entre le Japon et la Corée du Sud. Aveuglés par leurs querelles liées au devoir de mémoire de Tokyo, ces deux pays démocratiques oublient qu’ils ont besoin de s’allier face à des voisins qui le sont beaucoup moins.
Pour la deuxième journée consécutive, les vols à l’aéroport de Hong Kong sont suspendus. Alors que la contestation s’amplifie, les autorités gouvernementales ont de plus en plus recours à la violence pour arrêter le mouvement. Le gouvernement chinois menace d’intervenir. Cette stratégie de la peur ne dissuade pas les manifestants, persuadés que s’ils arrêtent leur mouvement cette fois-ci, « il n’y aura pas d’autre fois ».