Dimanche 24 novembre, près de trois millions de Hongkongais ont voté dans le calme après des mois d’agitation, établissant ainsi une participation historique de 71,2 %. S’il s’agit d’élire des conseillers de district aux responsabilités limitées, le scrutin est vu par les pro-démocratie comme un référendum pour marquer leur mécontentement après des mois de manifestations et de violences sans aucune réponse de l’exécutif local, contrôlé par Pékin.
Dans leur stratégie de conquête des « nouvelles routes de la soie », les ports européens sont des cibles privilégiées de la Chine. Depuis la prise de contrôle totale du Pirée en avril 2016, une douzaine de ports ont vu des opérateurs chinois investir leurs quais.
La police n’exclut pas l’usage de balles réelles pour venir à bout de ces « repaires de criminels », de ces « usines d’armes » que seraient devenues les universités contrôlées par des « émeutiers ».
Confronté à la présence sur son territoire d’un million de réfugiés musulmans chassés de Birmanie par les crimes massifs de l’armée et des milices bouddhistes, Dacca envisage d’en transférer 100 000 sur une île prison, dans le golfe du Bengale, menacée d’inondation par la mousson. Ce projet vient relancer les interrogations sur le rôle controversé de l’Organisation des Nations unies en Birmanie.
Pro-Pékin, Jasper Tsang Yok-sing est l’une des seules figures à Hong Kong capable de dialoguer avec les protestataires. Dans un entretien à Mediapart, cet ancien président du parlement plaide pour une enquête indépendante sur les violences policières et une amnistie pour certains manifestants. Une illustration des tensions qui traversent les soutiens de Carrie Lam, la cheffe de l’exécutif.
À Taipei, la 17e édition de la Taïwan Pride a été d’une ampleur exceptionnelle. À l’approche de l’élection présidentielle qui se tiendra le 11 janvier, la communauté LGBT craint qu’une défaite de l’actuelle cheffe de l’État, Tsai Ing-wen, n’hypothèque la loi récente sur le mariage pour les personnes de même sexe.
Traditionnellement, les habitants de Hong Kong originaires de la province du Fujian, dans le sud-est de la Chine, restent loyaux envers le Parti communiste chinois. C’est l’un des maillons du Front uni, cette vaste toile tissée par le PCC pour conquérir les cœurs et les esprits. Aujourd’hui, ils se mobilisent contre les militants pro-démocratie.
L’ancienne colonie britannique a été le théâtre mardi 1er octobre, jour de la fête nationale chinoise, d’une forte mobilisation anti-Pékin et de nouvelles violences. Un lycéen a été grièvement blessé après qu’un policier lui a tiré dessus à balles réelles. La police a appelé la population à rester chez elle mardi soir, jugeant la situation « très dangereuse ».
À mesure que Pékin grandit, ses habitants les plus modestes n’ont cessé d’être renvoyés à ses confins. Reportage dans le district de Shijingshan entre le cinquième et le sixième périphérique, où les dernières usines côtoient les barres résidentielles, où le progrès numérique grignote les dernières poches de sociabilité.
Pékin fête mardi 1er octobre les soixante-dix ans de la République populaire de Chine. Nombre de promesses des débuts ont été reniées et le régime a désormais tous les atours d’un empire avec une politique coloniale à l’intérieur de ses frontières, réprimant les minorités musulmanes au Xinjiang, et néocoloniale à l’extérieur.
Le 15 juin dernier à Hong Kong, Marco L., 35 ans, se jetait de l’échafaudage d’un immeuble après avoir déployé une banderole contre le projet de loi autorisant les extraditions vers la Chine continentale. Depuis, huit autres personnes se sont donné la mort.
L’entrée en fonctions d’un ministre de la justice soupçonné de corruption met la Corée du Sud en ébullition. Cette nomination controversée cache un conflit grandissant entre la présidence et le puissant bureau des procureurs. Une bataille de plus pour le président Moon Jae-in qui traverse une bien mauvaise passe.
La mobilisation démocratique dans l’ancienne colonie britannique a surgi dans la campagne de l’élection présidentielle taïwanaise, qui aura lieu en janvier. La présidente sortante Tsai Ing-wen, dont le Parti démocrate progressiste (DPP) soutient l’indépendance de l'île, pourrait en profiter face à son adversaire du parti nationaliste, le Kuomintang, favorable au rapprochement avec Pékin.
Après que Donald Trump a annoncé simultanément la tenue et l’annulation d’une réunion entre les Américains et les talibans en vue d’un accord de paix, les discussions ne sont pas pour autant terminées entre les deux ennemis.
Huit ans après la catastrophe nucléaire, le Japon fait face à un problème insoluble : l’eau radioactive continue de s’accumuler, jour après jour, au rythme de 150 tonnes quotidiennes, autour de sa centrale dévastée. Un projet de rejet « contrôlé » dans l’océan Pacifique, au nom d'une normalisation de la situation, horrifie la Corée voisine.