En août 2020, l’hebdomadaire d’extrême droite avait représenté la députée de La France insoumise Danièle Obono en esclave, dans un texte bourré de clichés sur les Noirs. Son procès pour « injure à caractère raciste » s’est tenu mercredi à Paris.
L’ancien patron de l’entreprise française Amesys, qui a vendu en 2006, avec l’appui de la France, du matériel d’espionnage numérique au régime Kadhafi, a été mis en examen cette semaine par des juges d’instruction parisiens. Le matériel avait notamment été utilisé en 2011 pour réprimer les dissidents libyens.
Le long procès de l’affaire des comptes de campagne de l'élection présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy s’est achevé mardi 22 juin. Le jugement a été mis en délibéré au 30 septembre.
Dans ce dossier « hors norme », le parquet a requis des peines de trois à six mois de prison avec sursis contre douze prévenus. Alors que le tribunal tentait de prendre de la hauteur, les prévenus se sont confondus en explications tantôt penaudes, tantôt désinvoltes.
Mis en cause pour « recel de violation du secret professionnel » dans l’affaire Griveaux, le paparazzi de Bestimage a aussi été mis en examen pour des faits présumés de corruption. Soupçonné d’avoir soudoyé un policier impliqué dans le dossier, il conteste les faits.
Le paparazzi de Bestimage présent lors de l’arrestation de l’artiste russe Piotr Pavlenski a été mis en examen pour « recel de violation du secret professionnel », vendredi 18 juin. Tout comme un policier pour des faits présumés de corruption dans ce dossier.
La papesse de la presse people et confidente de plusieurs couples présidentiels (les Sarkozy et les Macron), Michèle Marchand, surnommée « Mimi », a été placée en détention, vendredi 18 juin, dans l’un des volets du scandale des financements libyens.
Une peine d’un an de prison dont six mois avec sursis a été réclamée ce jeudi 17 juin contre l’ancien président-candidat pour le truquage de ses comptes de campagne 2012. « Le paradoxe de cette affaire, c’est que les moins malhonnêtes sont les hommes d’affaires », a cinglé un des magistrats.
L’ancien chef de l’État reconnaît une responsabilité dans le déroulement de sa campagne de 2012, mais dément avec force avoir commis la moindre irrégularité, tout en chargeant le clan Copé.
Nicolas Sarkozy, dont la stratégie consiste à n’avoir assisté jusqu’ici à aucune des audiences du procès de sa campagne présidentielle de 2012, doit être interrogé, mardi 15 juin, par le tribunal correctionnel de Paris. Il risque un an de prison.
Le parquet a effectué lundi une double perquisition à l’Institut hospitalo-universitaire de Didier Raoult et à l’Institut de recherche pour le développement. Elle fait suite à un signalement de l’Agence française anticorruption, effectué en 2019, sur une possible prise illégale d’intérêts voire des détournements de fonds publics.
Éric Dupond-Moretti n'est pas près de redorer l'image de la France à l'étranger. L’OCDE, l’une des principales institutions interétatiques mondiales, a fait part, fin mai, au ministère de la justice, de ses « préoccupations » concernant les conséquences sur la lutte anti-corruption du projet de loi actuellement porté par le ministre, selon un document officiel dont Mediapart a pris connaissance.
L’ex-ministre Pierre Lellouche assure que Jean-François Copé ne l’a jamais appelé quand le scandale Bygmalion a explosé, contrairement au témoignage de l'ancien patron de l'UMP devant le tribunal. Mais Lellouche avait dit le contraire devant les enquêteurs en 2014.
Dans son rapport annuel, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté appelle les pouvoirs publics à ramener le nombre de détenus sous le nombre de places. Cela ne s’est produit qu’une seule fois, au printemps 2020.
La patronne de l’agence Bestimage Michèle Marchand et ses quatre complices présumés, poursuivis pour « subornation de témoin » et « association de malfaiteurs », ont l’interdiction de rencontrer Nicolas Sarkozy, son avocat Me Thierry Herzog et le directeur de Paris Match et du JDD Hervé Gattegno.
Le procès de treize personnes poursuivies pour cyberharcèlement et menaces de mort contre l’adolescente s’est ouvert jeudi à Paris. La première journée d’audience, réservée aux questions de procédure, n’a pas occulté les vives tensions qui entourent cette affaire.