Après 13 ans d’enquête, la première partie de l’affaire Guérini arrive lundi devant la justice, pour quatre semaines d’audience. Pour s’y retrouver dans ses multiples ramifications, notre partenaire Marsactu résume le dossier.
Ancien patron de l’établissement public et actuel PDG d’Aéroports de Paris, Augustin de Romanet et deux de ses collaborateurs de l’époque sont condamnés à des amendes par la Cour de discipline budgétaire dans une affaire de bonus distribués par une filiale de la CDC, révélée par Mediapart en 2015.
Il ne se passe plus guère de procès de personnalité publique sans accusation d’instrumentalisation de la justice à des fins politiques et de pratique du « lawfare ». D'où vient ce concept militaire flou mais pourtant de plus en plus utilisé par les politiques ?
Les magistrats consulaires viennent, selon nos informations, de placer en redressement judiciaire une société de Dominique Tapie, ce qui lui permet d’échapper à des créances fiscales. La même juridiction avait fait entrave de la même manière à la justice quand Bernard Tapie avait été condamné à rembourser le magot frauduleux de l’arbitrage.
L’extradition au Japon de Michael et Peter Taylor, deux Américains soupçonnés d’avoir aidé Carlos Ghosn à s’évader fin 2019, permettra peut-être d’éclaircir la question des complicités. En particulier celles de la famille de l’ex-PDG de Renault-Nissan.
Cinq surveillants du centre de détention de Val-de-Reuil (Eure) ont comparu devant la cour d’appel de Rouen. Il leur est reproché des violences sur un détenu et le fait d’avoir voulu maquiller cette agression en accident. Notre partenaire normand du Poulpe fait le récit chirurgical d’une audience rare qui lève un coin de voile sur le système pénitentiaire, où se mêlent violences, mensonges et omerta.
Dans un article récent, nous avons cité le quotidien La République du Centre, selon lequel le mandataire de justice faisait l’objet de poursuites judiciaires. Dans un droit de réponse, celui-ci fait valoir que la justice a établi « sa totale innocence ».
Le rappeur évoque dans un entretien à Mediapart les raisons l’ayant poussé à engager des poursuites judiciaires contre la députée Aurore Bergé, qui l’a récemment qualifié de « rappeur islamiste ». « Elle me colle une idéologie qui n’est, bien sûr, pas la mienne. C’est la fois de trop. J’attends une condamnation et des excuses publiques », explique l’artiste.
Corruption, blanchiment, faux en écriture publique, trafic de stupéfiants : le tribunal a retenu l’ensemble des infractions reprochées à six policiers et deux informateurs. Les peines prononcées vont d’un an de prison avec sursis à huit ans ferme, avec des interdictions d’exercer.
Le conseiller d’État Bernard Pignerol a été auditionné vendredi par un juge d’instruction en tant que président de l’association L’ère du peuple, soupçonnée par les enquêteurs d’avoir surfacturé des prestations lors de la présidentielle de 2017.
Patronat et syndicats sont vent debout contre la réforme des procédures de liquidation judiciaire voulue par l’Élysée. Révélés par Mediapart, les honoraires exorbitants empochés par certains mandataires de justice plaident pour un changement de cap radical.
Condamné à cinq ans de prison dont trois ferme pour un viol et deux agressions sexuelles commis en réunion, le maire (LR) de Draveil a été incarcéré mercredi en fin de soirée. Son ancienne adjointe, Brigitte Gruel, écope d’une peine de deux ans de prison avec sursis. Les deux condamnés seront inscrits au fichier des auteurs d’agressions sexuelles ou violentes.
Dans cette affaire impliquant six policiers et deux informateurs, le parquet a requis des peines allant d’un an avec sursis à huit ans de prison ferme.
Mercredi, le tribunal s’est penché sur la sonorisation de la voiture de la BAC. Mises en place par l’IGPN pour confondre des policiers soupçonnés de corruption, ces écoutes ont débouché sur de nouvelles poursuites.
Entre un escroc qui tuyaute la police et un policier accusé d’être ripou, qui dit la vérité ? Jeudi et vendredi, le tribunal de Paris a décortiqué trois interpellations douteuses réalisées par la brigade anti-criminalité du XVIIIe arrondissement en 2017 et 2018, débouchant sur des poursuites pour corruption, vols et faux en écriture publique.
Par deux projets d’ordonnances, le ministre de la justice met en danger le régime de garantie des salaires prévu en cas de liquidation judiciaire et protège les mandataires de justice et administrateurs judiciaires, qui profitent pourtant déjà d’avantages exorbitants.