Livres

Une famille littéraire (6/6): Paolo Cognetti, le grand frère admiré

Livres

Silvia Avallone a dit son admiration pour Sofia s'habille toujours en noir et ses beaux personnages d'adolescents maladroits, complexés, et impossibles. Dans notre tentative de créer une famille de la littérature sociale italienne, nous ferons donc de Paolo Cognetti, le grand frère de l'auteure du roman D'acier. Même si chacun d'eux ne voit pas la même issue à la révolte de la jeunesse.

Une famille littéraire (5/6) : Stefano Tassinari, le père enragé depuis les années de plomb

Livres

On lui doit Les marques sur la peau roman dont l'intrigue s'appuie sur les grandes manifestations altermondialistes de Gènes en juillet 2001 et la terrible répression de la police. Tassinari a vécu les années de plomb en jeune homme engagé et ne les a jamais oubliées. Dans notre tentative de dessiner une famille de la littérature sociale italienne, Silvia Avallone pourrait bien avoir hérité de Tassinari.

Une famille littéraire (4/6): Deux mères pour raconter l'Histoire

Livres

Dans notre jeu des sept familles sur la fibre sociale de la littérature italienne, nous accordons deux mères à l'écrivaine Silvia Avallone : les deux auteures de Prends garde : dans ce livre qui revient sur le lynchage d'Andria dans les Pouilles en 1946, Luciana Castellina écrit « l'histoire » là où Milena Agus écrit « le roman ». Une prouesse.

Une famille littéraire (3/6): Elio Vittorini, les armes du grand-père

Livres

Son Conversation en Sicile fut interdit par l’Italie fasciste. Il défendit ensuite la « liberté de création » face à Aragon et aux communistes orthodoxes. Ses engagements, dit-il, lui viennent de « l’expérience collective dont il est le porteur spontané ». Et en ce sens, il pourrait être l’aïeul de la famille de plume de Silvia Avallone, que cette série d’articles tente de constituer.

Gigi Riva ou le sens footballistique du tragique

Livres — Chronique

Un tir au but peut-il changer le cours de l’Histoire ? Avec Le Dernier Penalty (Seuil), l’auteur italien – homonyme d’un grand joueur des années 1960 – revient 25 ans plus tard sur les derniers jours de la Yougoslavie multiethnique, laissant entrevoir l’imminence de la guerre par l’entrebâillement d’une porte de vestiaire, celui de l’équipe nationale lors de la coupe du monde de 1990 en Italie.

Une famille littéraire (2/6): Elsa Morante, une grand-mère de combats

Livres

Au sujet de cette romancière et écrivaine née en 1912, Silvia Avallone parle de « la plus grande figure féminine du XXe siècle en Italie ». Elsa Morante est l'écrivaine des tensions et transgressions dans un monde décrit avec une précision de peintre hyperréaliste. Deuxième article d'une série de six qui tenteront de composer la famille de plume de Silvia Avallone.

Derrière la propagande, les fantômes de Tripoli

Livres — Chronique

Dans un essai à quatre mains, qui puise sa matière dans un photoreportage réalisé en Libye au début du XXe siècle, les écrivains Jérôme Ferrari et Oliver Rohe interrogent notre relation à l’image de guerre et aux racolages idéologiques qu’elle véhicule.

Une famille littéraire (1/6): Silvia Avallone et les filles de l’Italie des années 2000

Livres

Elle n’a publié que deux romans que, déjà, elle impose son regard dans le tableau de la société transalpine. Et s’installe dans une lignée d’écrivains italiens à la fibre sociale. Premier article d’une série de six qui tenteront de composer la famille de plume du phénomène Silvia Avallone.

Jean-Paul Goux accroche la vie et crochète la mort

Livres — Chronique

Dans L’ombre s’allonge (Actes Sud), Jean-Paul Goux, romancier des retraits énigmatiques et des anfractuosités combattantes, s’attache au fil ténu et tenace d’une existence possédée de culture. Mais dépossédée de tout, hormis la conscience des lieux…

La sévère leçon de choses de Jean-Louis Giovannoni

Livres

Connu surtout comme poète, Jean-Louis Giovannoni livre dans Sous le seuil des tableaux saisissants sur la façon dont le monde naturel réputé le plus nuisible pourrait nous restituer à nous-mêmes.

Les quatre saisons très humaines de Cyril Pedrosa

Livres — Analyse

Dans Les Équinoxes, l'auteur de BD livre pudiquement quelques bribes d'existence de personnages ordinaires, et néanmoins passionnants. Un roman graphique à la maîtrise narrative et technique exceptionnelle.

« Rien où poser sa tête », une définition de l’exil

Livres

Dans un livre retrouvé par hasard, Françoise Frenkel raconte sa vie de réfugiée entre 1939 et 1943, fuyant l'Allemagne nazie et la France occupée. Rien où poser sa tête, réédité en 2015, explore les affres à la fois existentielles et quotidiennes de l'exil.

Edith Thomas (3/3). L’«honnêteté puritaine» d’une authentique résistante

Livres

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le milieu littéraire français se déchire sur la responsabilité de l’écrivain durant l’Occupation. Jean Paulhan publie Lettre aux directeurs de conscience de la Résistance. Édith Thomas, cheville ouvrière du Comité national des écrivains, lui répond discrètement, en commençant l’écriture de ses mémoires, celle d’une femme intègre, perspicace et courageuse.

Dans « M Train », Patti Smith en voyage introspectif

Livres — Chronique

Dans M Train, son deuxième livre autobiographique, la chanteuse et poète évoque tout haut ses réflexions sur le passage du temps, la perte des êtres chers, et la difficulté de « continuer à vivre longtemps après eux ».Un récit mélancolique et méditatif.

Velibor Čolić ou les mots de l’exilé

Livres — Entretien

Avec Manuel d’exil, l’écrivain d’origine bosnienne revient sur les premières années de son exil en France quand la guerre faisait rage dans les Balkans. Le roman d’un soldat et d’un réfugié, d’un jeune homme qui murmure des complaintes « stupides et enfantines ». 

Edith Thomas (2/3). Deux journaux intimes pour une femme

Livres

Entre octobre 1940 et mai 1941, la journaliste, poète, historienne et dramaturge tient deux journaux : le sien qui est essentiellement consacré à ses réflexions sur l’actualité ; et celui de Célestin Costedet, personnage fictif admirateur de Pétain.