On a tous entendu « Gangnam Style », cette chanson emblématique de la vague sud-coréenne, Hallyu, qui déferle sur le monde. Mais qui a déjà lu un livre coréen ? En mettant ce pays à l'honneur, le Salon du livre de Paris, qui se tient du 17 au 20 mars, offre l’occasion de découvrir une littérature ignorée, en quête de reconnaissance internationale.
Alain Minc a reçu samedi le prix du livre politique 2016. Cette récompense attribuée par une trentaine de hiérarques de la presse vient confirmer le triste naufrage du journalisme politique, tel qu'il est conçu dans les grands médias.
Libéral affiché au cœur de l'État français, Jacques Rueff était tout sauf un économiste en chambre. Lecture d'une biographie longtemps attendue, à travers le prisme d'une actualité économique et monétaire dont les dérives redonnent crédit à son œuvre théorique et pratique.
C’est bientôt la fin de l’hivernation, les ours vont sortir de leur tanière : une occasion de relire le chef-d’œuvre Winnie l’ourson, qui vient d’être réédité chez Gallimard, pour parler de pots de miel et de mondes perdus de l’enfance, autrement dit de capitalisme et de littérature.
Charles Robinson relate ce qui aurait dû être « un projet de rénovation urbaine », avec « concertation et diagnostic social » dans la cité des Pigeonniers. Il écrit ainsi le roman le plus féroce, le plus drôle et le plus sombre, le plus poétique et le plus politique que l’on ait lu depuis longtemps.
À l’occasion de la parution d’Il est avantageux d’avoir où aller (P.O.L), recueil d’articles de presse rédigés entre 1990 et 2015, rencontre avec l’écrivain à succès qui cherche dans le journalisme d’autres vues que la sienne.
Alors que Fleur Pellerin vient d'être remplacée par Audrey Azoulay, le ministère de la culture peut-il encore être autre chose qu'un espace aussi prestigieux qu'impuissant ? Entretien avec l'ancienne occupante du poste, Aurélie Filippetti.
Trois biographies, trois destins, trois œuvres, une traversée artistique et politique du XXe siècle. Après Louis Aragon et Boris Pasternak, voici Claude Cahun, dont Anne Egger reconstitue l'extraordinaire parcours.
Rencontre avec un ouvrier de l'industrie chimique qui s'est fait le scribe lucide et combatif des jours comptés de la condition prolétarienne : Jean-Pierre Levaray. C'est une littérature de témoignage. Souvent lugubre : « C’est déprimant de bosser dans une usine en fin de vie. » Avec des éclairs comiques. Et des portraits qui prennent à la gorge.
André Markowicz n'a pas seulement traduit Shakespeare, tout Dostoïevski, Tchekhov, Gogol et Pouchkine. Passeur de la littérature russe en France, il est aussi celui qui, par ses traductions, fait œuvre, non sans créer parfois des polémiques. Le voici qui publie une volumineuse anthologie de la poésie chinoise Tang du VIIIe siècle. Sans connaître la langue. Explications.
Drôles de Valentines est une anthologie de poèmes écrits pour la Saint-Valentin, du Moyen Âge à aujourd’hui : une occasion de réviser quelques clichés sur la poésie et sur l’amour, de sentir combien l’eau de rose peut être corrosive.
Trois biographies, trois destins, trois œuvres, une traversée artistique et politique du XXe siècle. Aujourd’hui Boris Pasternak, par celui qui le connut et fut l'un de ses tout premiers passeurs, Michel Aucouturier.
Trois livres récents tentent, de manière très différente, de cerner les racines des motivations de ceux qui commettent des tueries avant de mourir, sous les balles des forces de l’ordre ou désintégrés par leur ceinture d’explosifs.
Envoyée spéciale : le titre du dernier roman de Jean Echenoz pourrait annoncer une histoire de journaliste, mais il s’agit d’un roman d’espionnage, bâti autour d’une héroïne qui ne comprend pas grand-chose à ce qui lui arrive, et qui a même été choisie pour ça. On voit tout de suite le problème : la spécialité de cette envoyée, c’est de n’être guère spéciale. Tout le roman tient là.