Plus les enfants sont pauvres, plus ils sont vulnérables à la pollution, explique un rapport publié le 14 octobre, journée nationale de la qualité de l’air. Naître à Marseille à proximité d’un axe routier majeur, c’est être « victime d’une inégalité environnementale ».
À l’hôpital Delafontaine, l’annonce de la fermeture de plusieurs lits en salles de naissance a fait déborder le vase pour les sages-femmes en sous-effectif dans tout le département.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2022 a été présenté en conseil des ministres. Le déficit se creuse encore, sans mesures de financement nouvelles. S’il consent un effort financier pour l’hôpital, ce dernier craint des sacrifices à venir. Les personnes âgées et handicapées sont d’ores et déjà victimes de ce contexte budgétaire : l’ambition d’un grand projet de loi pour l’autonomie a été abandonnée dans l’été.
Une enquête pour « viol sur mineure de plus de quinze ans », visant un chirurgien de l’hôpital Tenon, a été ouverte par le parquet de Paris fin septembre. Plusieurs de ses patientes avaient dénoncé, depuis 2013, des violences gynécologiques auprès de l’AP-HP, de Sorbonne Université et de l’Ordre des médecins, sans qu’aucune vérification n’ait été lancée.
Débat entre deux historiens de la médecine, qui ont participé à la commission de réflexion ayant débouché sur une loi d’extension de l’obligation vaccinale en 2017. Le sujet, depuis, est revenu au centre des débats avec la stratégie contre le Covid.
En juillet 2021, le psychiatre Mathieu Bellahsen a été démis de ses fonctions de chef de pôle au terme d’une enquête administrative. En mai 2020, il s’opposait à l’enfermement systématique de patients justifié par le confinement. La direction nie toutes représailles. Pourtant, de nombreux membres de son équipe dénoncent une enquête à charge.
Le ministre des outre-mer, Sébastien Lecornu, a annoncé samedi à Cayenne des assouplissements du passe sanitaire en Guyane et ailleurs. Des professionnels de santé ne cachent plus leur inquiétude face à la montée de l’agressivité des familles et des anti-vax à leur encontre.
Le ministre de la santé doit annoncer un plan pour les soins palliatifs, secteur terriblement carencé, lors d’un congrès qui s’ouvre mercredi. Mediapart s’est plongé dans le quotidien de l’unité spécialisée de Guingamp, en Bretagne, l’une des régions les mieux dotées de France.
Dans « À l’air libre » ce soir : près de 50 millions de Français ont reçu une première dose de vaccin. Mais derrière ce chiffre subsistent encore d’importantes inégalités. Pour en parler, nos invités : Florence Jusot, professeure d'économie de la santé, et Arnaud Bontemps, du collectif « Nos services publics ».
Le passe sanitaire a indéniablement permis à la France d’atteindre un bon niveau de vaccination. Mais ce passage en force a aussi fracturé une partie de la société. Même parmi les plus fragiles face au virus, certains ont perdu toute confiance dans la parole médicale, politique ou médiatique.
Depuis le 15 septembre, les suspensions des professionnels de la santé non vaccinés tombent. Le chiffre de 3 000 avancé par Olivier Véran est provisoire, mais sous-estimé. Pour beaucoup d’hôpitaux, de maisons de retraite, l’obligation vaccinale est un problème annexe, la première difficulté restant la pénurie chronique de personnel.
Le 15 septembre, l’obligation vaccinale des soignants entre en vigueur. Envoi de courriers, entretiens : les hôpitaux tentent de convaincre leurs derniers réfractaires au vaccin. Un passage en force vécu comme un échec. Témoignages.
Parmi les arrondissements défavorisés de Marseille, le 13e est mieux vacciné que les autres. À la maison régionale de santé, un médecin et une association injectent à tour de bras. Ils écoutent les hésitants, décortiquent les peurs, parviennent à en convaincre beaucoup.
Le passe sanitaire a fait bondir la vaccination contre le Covid-19, sans résorber les inégalités. Ce n’est pas une surprise, tant cette décision autoritaire est contraire aux fondamentaux de la santé publique. Dans l’Oise et les Pyrénées, des acteurs locaux expliquent les résistances propres à leurs territoires.
Les boucles et groupes sont l’autre facette de la mobilisation anti-passe sanitaire et anti-vaccination. La conversation s’alimente aux diverses sources de la « réinformation » mais se nourrit aussi d’une profonde défiance institutionnelle, favorisée par l’horizontalité des outils numériques.