Emmanuel Macron a annoncé la mise en place dès la rentrée de grandes campagnes de vaccination dans les établissements scolaires. Mais que risquent les plus jeunes face au Covid-19 ? Y a-t-il un véritable intérêt à prioriser la vaccination des adolescents, voire des enfants ?
Le président presse l’ouverture de la campagne de rappel à la mi-septembre pour les populations à risque, axant de nouveau sa communication sur celles et ceux qui ont déjà fait le choix du vaccin. Quitte à oublier un Français de plus de 80 ans sur cinq qui n’a pas encore reçu de première dose du tout.
L'obligation vaccinale et les sanctions prévues pour les personnels de santé non vaccinés à partir du 15 octobre divisent le monde des soignants. CGT Santé et Sud Santé ont appelé à une grève illimitée.
Le premier jour du passe sanitaire s’est déroulé sans accroc au Nouvel Hôpital Civil de Strasbourg. Soignants et représentants syndicaux s’inquiètent des effets à plus long terme du dispositif, entre engorgement accru des urgences, suspension des collègues réfractaires au vaccin et fermeture de lits…
En 2020, le « Groupe enfance en danger » a constaté une augmentation de 60 % des situations de violences faites aux enfants et signalé 110 cas au procureur. Reportage auprès d’une équipe singulière.
Seuls l’isolement « automatique » des personnes positives au Covid-19 et la possibilité de rupture anticipée des CDD pour les salariés dépourvus de passe sanitaire sont déclarés contraires à la Constitution. Le reste de la loi peut entrer en vigueur, y compris la vaccination obligatoire des soignants.
Pendant une semaine, Mediapart est à Annecy pour raconter le quotidien d’une ville moyenne, à la veille de l’instauration du passe sanitaire. Aujourd’hui, rencontre avec Jodie*, infirmière aux urgences de l’hôpital, opposée à la vaccination obligatoire pour le personnel soignant.
Sur la vaccination contre le Covid-19, les fausses informations et approximations hasardeuses circulent sur les réseaux sociaux, dans les manifestations contre le passe sanitaire et parfois même dans les rangs du gouvernement. Mediapart démêle le vrai du faux.
Plusieurs enquêtes sont en cours concernant les circonstances de la contamination d’une laborantine de l’Inrae, décédée en juin 2019, du variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Néanmoins, à la lecture d'éléments portés à la connaissance de Mediapart, il apparaît que l'institut freine les investigations en tardant à livrer des documents aux experts.
Alors que le Conseil constitutionnel rendra ses conclusions le 5 août prochain sur l’élargissement du passe sanitaire prévu quatre jours plus tard, une nouvelle manifestation contre cette mesure s’est tenue samedi 31 juillet à Annecy. Près de 4 000 personnes étaient présentes. Reportage.
Alors que le passe sanitaire doit entrer en vigueur le 9 août, sauf censure du Conseil constitutionnel, une troisième journée de mobilisation se tenait ce samedi. Reportage à Paris.
Des témoins affirment avoir vu le chef du service de chirurgie plastique pratiquer des actes chirurgicaux non nécessaires et commettre des fraudes à la Sécurité sociale. D’après nos informations, une enquête préliminaire est ouverte. Le chirurgien conteste.
La vaccination progresse, mais reste insuffisante chez les plus âgés et les plus fragiles. Déjà, les malades reviennent à l’hôpital. La Martinique, très peu vaccinée, est contrainte de se reconfiner. Seuls les pays qui visent une vaccination complète de la population ont maîtrisé le variant.
À la suite de la découverte de la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez une ancienne laborantine de l’Inrae, potentiellement contaminée en manipulant des prions, tous les travaux d’expérimentation sur ces protéines à l’origine de la « vache folle » sont suspendus. Décidée le 27 juillet par le ministère de la recherche, cette suspension concerne l’ensemble des laboratoires français pour une période de trois mois.
Cet été en Vendée, dans cinq des six hôpitaux du département, près d’un quart des postes d’urgentiste sont non occupés. Ce territoire de 675 000 habitants manque cruellement de médecins et d’intérimaires. Dans la petite ville de Luçon, citoyens et élus se mobilisent.
Le gouvernement britannique a commencé la privatisation des établissements pour personnes âgées dans les années 1980. Aujourd’hui, les sociétés privées tiennent 76 % du secteur. En particulier les fonds d’investissement, prêts à tout pour de généreux rendements.