Le ministre des outre-mer, Sébastien Lecornu, a annoncé samedi à Cayenne des assouplissements du passe sanitaire en Guyane et ailleurs. Des professionnels de santé ne cachent plus leur inquiétude face à la montée de l’agressivité des familles et des anti-vax à leur encontre.
Le ministre de la santé doit annoncer un plan pour les soins palliatifs, secteur terriblement carencé, lors d’un congrès qui s’ouvre mercredi. Mediapart s’est plongé dans le quotidien de l’unité spécialisée de Guingamp, en Bretagne, l’une des régions les mieux dotées de France.
Dans « À l’air libre » ce soir : près de 50 millions de Français ont reçu une première dose de vaccin. Mais derrière ce chiffre subsistent encore d’importantes inégalités. Pour en parler, nos invités : Florence Jusot, professeure d'économie de la santé, et Arnaud Bontemps, du collectif « Nos services publics ».
Le passe sanitaire a indéniablement permis à la France d’atteindre un bon niveau de vaccination. Mais ce passage en force a aussi fracturé une partie de la société. Même parmi les plus fragiles face au virus, certains ont perdu toute confiance dans la parole médicale, politique ou médiatique.
Depuis le 15 septembre, les suspensions des professionnels de la santé non vaccinés tombent. Le chiffre de 3 000 avancé par Olivier Véran est provisoire, mais sous-estimé. Pour beaucoup d’hôpitaux, de maisons de retraite, l’obligation vaccinale est un problème annexe, la première difficulté restant la pénurie chronique de personnel.
Le 15 septembre, l’obligation vaccinale des soignants entre en vigueur. Envoi de courriers, entretiens : les hôpitaux tentent de convaincre leurs derniers réfractaires au vaccin. Un passage en force vécu comme un échec. Témoignages.
Parmi les arrondissements défavorisés de Marseille, le 13e est mieux vacciné que les autres. À la maison régionale de santé, un médecin et une association injectent à tour de bras. Ils écoutent les hésitants, décortiquent les peurs, parviennent à en convaincre beaucoup.
Le passe sanitaire a fait bondir la vaccination contre le Covid-19, sans résorber les inégalités. Ce n’est pas une surprise, tant cette décision autoritaire est contraire aux fondamentaux de la santé publique. Dans l’Oise et les Pyrénées, des acteurs locaux expliquent les résistances propres à leurs territoires.
Les boucles et groupes sont l’autre facette de la mobilisation anti-passe sanitaire et anti-vaccination. La conversation s’alimente aux diverses sources de la « réinformation » mais se nourrit aussi d’une profonde défiance institutionnelle, favorisée par l’horizontalité des outils numériques.
La Martinique traverse une nouvelle vague de Covid-19 d’une extrême gravité. Malgré la forte circulation du virus et les moyens limités des hôpitaux surchargés, la population reste en grande majorité réticente à la vaccination. Une situation qui ravive la défiance des locaux vis-à-vis des autorités de la métropole. Reportage.
Pour la première fois, les 27 pays de l’Union européenne ont tenté, face à la pandémie mondiale, une stratégie commune en matière vaccinale. Hongrie et Royaume-Uni ne lui ont pas facilité la tâche.
Depuis trois semaines, la Martinique fait face à une quatrième vague de Covid-19 particulièrement meurtrière. À l’hôpital Pierre Zobda-Quitman à Fort-de-France, tous les lits de réanimation sont occupés alors que le pic de l’épidémie n’est pas encore atteint. Reportage.
Alors que le projet de salle de consommation à moindre risque pour les usagers de drogues à Marseille devrait aboutir, l’omerta règne sur son lieu d’implantation. Les associations sont convaincues de son bienfait mais les élus et les ministres s’écharpent encore.
Entre Paris et Strasbourg, des modèles de prise en charge durable des toxicomanes inspirés de l’étranger font leurs preuves. Du fait d’un arbitrage tardif de l’exécutif, elles peinent à essaimer malgré le besoin grandissant d’encadrement.
Environ 215 000 personnes ont encore défilé, samedi, contre le passe sanitaire, dans plus de 200 villes de France. La contestation est forte dans le Sud-Est, à commencer par Toulon. À Paris, des manifestants aux profils très variés racontent comment ils se préparent à vivre sans passe pour les semaines à venir.