Des salariés de ce sous-traitant spécialisé dans les travaux du rail dénoncent une situation « insupportable sur le terrain », dans une unité ayant supprimé un quart des emplois en un an. Le sous-investissement général exacerbe la concurrence dans ce secteur en cours de privatisation.
En France comme ailleurs dans le monde, les journées à rallonge et la surcharge de travail sont de plus en plus souvent à l’origine d’accidents vasculaires cérébraux, parfois reconnus comme accident du travail. C’est l’histoire qui est arrivée à Carole, en 2021, à Nantes.
Alors que la mobilisation interprofessionnelle organisée par la CGT ce jeudi 27 octobre est passée inaperçue, partout sur le territoire, des salariés se mettent en grève pour exiger des augmentations de salaire... voire l’indexation sur l’inflation qui se calcule désormais à 6,2 %.
En moyenne, chaque jour, deux ouvriers du bâtiment perdent la vie sur leur lieu de travail. Électricien de 49 ans, David Fleck est mort après une chute, à Lille, en 2019, sur un chantier de rénovation où les conditions réglementaires de sécurité n’étaient pas respectées. Portrait.
Le travail abîme, broie, tue. Dans chacune des villes où est implanté notre partenaire Mediacités, Lille, Lyon, Toulouse et Nantes, et partout en France, des dizaines de personnes perdent la vie à leur poste chaque année. Un fléau difficile à cerner, malgré le pire taux de décès au travail européen.
Une majorité des ouvriers de la plateforme logistique de Gennevilliers sont en grève depuis le 17 octobre, à 21 h 30. Ils réclament une hausse des salaires, mais le leader français de la logistique ne souhaite pas avancer les négociations.
Les mobilisations pour l’augmentation des salaires peuvent-elles prendre dans les entreprises et les services publics ? Décryptage des revendications et des chances de succès de ce qu’il est convenu d’appeler la « rentrée sociale ».
Trois semaines après la fermeture définitive des magasins Camaïeu, le plan social vient d’être validé pour les salariés de l’enseigne de prêt-à-porter. Une partie des recettes records des derniers jours leur sera reversée sous forme de primes. Une bien maigre consolation pour le personnel, encore sous le choc.
Les domestiques employées à domicile, à temps plein, et disponibles à toute heure du jour ou de la nuit, n’ont pas disparu en France. Elles sont simplement réservées aux grandes fortunes. Qui sont ces travailleuses d’un genre particulier ? Réponse avec la sociologue Alizée Delpierre et « Bibi », qui fut longtemps domestique.
La grève se poursuit dans deux raffineries de TotalEnergies, dans le Rhône et en Seine-Maritime, où le mouvement vient d’être reconduit pour une semaine. Vingt-trois jours après le début du mouvement et à la veille des vacances scolaires, la CGT tente de maintenir la pression sur deux sites stratégiques.
Le tribunal administratif de Nancy a purement et simplement annulé, ce jeudi, la sanction visant l’agent de contrôle, accusé par le ministère du travail d’avoir outrepassé ses fonctions en demandant que des aides à domicile bénéficient de masques en avril 2020.
La journée de mobilisation pour la hausse des salaires et la défense du droit de grève, ce mardi, est restée modeste par le nombre de participants, entre 100 000 et 300 000. Mais pour la première fois depuis des mois, ils sont nombreux à penser que le mouvement social peut s’élargir significativement. Reportage à Paris.
Dans les raffineries, les grévistes de Total ont reconduit leur mouvement, quand ceux d’Esso-ExxonMobil ont repris le travail. Pour l’exécutif, cette journée a été celle de l’accalmie et des victoires judiciaires, avant la tempête que la CGT tentera de lever mardi, lors de la journée nationale de grève.
Face à la pénurie de carburant, le gouvernement a pris le risque d’accentuer la colère sociale en réquisitionnant une partie des grévistes des raffineries. Plusieurs syndicats appellent à une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles mardi.
Devant les portes de la raffinerie Total de Gonfreville-l’Orcher, les grévistes ont été rejoints par des enseignants et des salariés d’autres entreprises havraises. Un peu plus loin, chez Exxon, le doute commence à poindre après trois semaines d’arrêt de travail.
Après un week-end où l’exécutif a espéré voir s’arrêter la grève qui touche toujours trois des sept raffineries françaises, la CGT a rejeté lundi 10 octobre les propositions de négociations de la direction, chez TotalEnergies et chez Esso-ExxonMobil. Les files d’attente s’allongent devant les stations qui n’ont pas encore baissé le rideau.