Sud Éducation organise deux jours de réunion sur le racisme et l’islamophobie dans l’Éducation nationale, avec notamment des ateliers non mixtes. Jean-Michel Blanquer porte plainte contre les organisateurs.
Face aux écarts de chiffres, plusieurs rédactions, dont Mediapart, discutent et testent un dispositif permettant de fournir leur propre évaluation des défilés syndicaux, associatifs ou politiques.
Mornia Labssi et Thomas Dessalles ont écopé d’un blâme parce qu’ils ont participé à une action de soutien aux sans-papiers dans les locaux de l’administration.
Plus le nombre de manifestants s’amenuise, plus la situation apparaît crûment. Les syndicats, coincés entre les ordonnances et de futures réformes aux contours flous, paient au prix fort leurs stratégies divergentes.
Le volet flexibilité est passé, les ordonnances vont être ratifiées. Mais le gouvernement va devoir convaincre que les contreparties sont à la hauteur. S'il existe une marge de manœuvre sur la formation professionnelle, présentée hier aux organisations patronales et syndicales, la réforme de l’assurance chômage se heurte à l'obstacle de son financement.
Le parquet de Dunkerque vient de classer sans suite un accident mortel survenu dans l’usine d’ArcelorMittal. Pourtant, les conclusions de l’enquête de police et celles de l’inspection du travail retiennent la responsabilité de la multinationale.
Pour notre nouvelle émission vidéo de « L’Éco à contre-courant », organisée conjointement par les Économistes atterrés et Mediapart, nous décryptons le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018, qui menace le principal pilier du modèle social français, des mesures de restriction pesant sur l'hôpital jusqu'à la hausse de la CSG, en passant par la future réforme des retraites.
Entreprise spécialisée dans les télécoms, emblématique de la ville bretonne Alcatel a été rachetée par Nokia début 2016. Mais les plans de restructuration s'enchaînent toujours, et inquiètent dans une commune fière de ses ingénieurs.
Cajolé par le pouvoir politique, fantasmé par des bataillons de salariés, le patronat est l’une des catégories les plus hétéroclites du monde social. L’ouvrage collectif Patrons en France tente d’en dresser un portrait inédit.
Selon une étude de l’Observatoire des inégalités, le nombre de pauvres a augmenté de 1 million entre 2005 et 2015. La baisse des APL comme la dérégulation du travail et son « ubérisation » risquent de creuser la tendance, même si l’économie redémarre lentement.
Avocate en droit social, Marie-Laure Dufresne-Castets a bataillé contre Continental, Renault, PSA ou encore Moulinex. Dans son livre témoignage Un monde à gagner, elle dresse le tableau d'une justice des puissants, manquant singulièrement de courage, et appelle au combat politique, notamment face aux changements voulus par la présidence Macron.
Deux mois après le dévoilement des ordonnances réformant le code du travail et à quelques jours de leur ratification, Force ouvrière rejoint la CGT et Solidaires dans la rue. La CFE-CGC et la FSU pourraient également manifester le 16 novembre. En revanche, les antagonismes se creusent avec la CFDT.
Sans sommation, les associations de la cité du Franc-Moisin, parmi lesquelles La Place Santé, ont appris cet été qu’elles perdaient de nombreux contrats aidés. Certaines de leurs missions, voire leur existence, sont aujourd’hui menacées. Ce sont pourtant des structures indispensables à la politique de la ville. Pour elles, le message du gouvernement est clair : « On coûte cher et on ne sert à rien. »
La firme envisage de se séparer d'environ 10 % de sa masse salariale en France, afin de «sauvegarder sa compétitivité», alors même que l'entreprise engrange de très bons résultats et table sur une forte croissance.
La proposition d’un « contrôle journalier » des chômeurs de Pierre Gattaz n’est pas le fruit d’un esprit farfelu, c’est la partie visible d’une logique plus profonde qui réduit le chômeur à n’être qu’un simple instrument de la politique du coût du travail.
La CGT a manifesté ce jeudi, seule avec l'union Solidaires. Face à un gouvernement inflexible sur sa volonté de réformer, le syndicat souhaite s'afficher comme une force d'opposition incontournable. Mais qu'y a-t-il à gagner, au sein d'un paysage syndical si divisé ?