Un événement est passé inaperçu en ce mois de décembre 2022 : la destruction du Théâtre national de Nice. Retour sur cette première en France, menée bulldozer battant par Christian Estrosi. Et cautionnée par un ministère de la culture inexistant.
La responsable des plannings au sein de la chaîne d’info est décriée par de nombreux journalistes pour ses méthodes brutales. En novembre dernier, le pigiste, qu’elle a qualifié de « fiotte », a été écarté après avoir dénoncé ses propos.
Deux célèbres streamers ont annoncé la création d’un outil collaboratif pour bannir les utilisateurs tenant des propos haineux. Avant de se lancer dans la chasse aux commentaires malveillants, les streamers doivent d’abord veiller à ne pas banaliser les discriminations, estiment d’autres.
L’association Innocence en danger porte plainte contre l’auteur de bandes dessinées et ses éditeurs, accusés d’« incitation à la commission d’agressions sexuelles sur mineurs » et de « diffusion à un mineur de messages violents ». Trois livres sont visés, présentant tous des scènes d’abus sexuels sur des enfants.
L’historien Antoine Lilti rappelle la diversité et les ambivalences des philosophes critiques du XVIIIe siècle. Ceux-ci se sont efforcés de penser la condition universelle de l’humanité, l’interdépendance des différentes parties du monde et la démocratisation d’un espace public naissant. Des questions toujours brûlantes.
Notre podcast culturel débat d’« Avatar 2 » de James Cameron, du long métrage « Les Pires » de Lise Akoka et Romane Guéret, et de « Fièvre méditerranéenne », de Maha Haj.
Pillés, sauvés, réinventés. L’histoire récente des musées ukrainiens se confond avec celle d’un pays tout entier, en guerre depuis le 24 février 2022. Face au manque d’anticipation des autorités et à la volonté manifeste des Russes d’éteindre les symboles culturels, c’est la société civile qui se mobilise.
L’exposition « Dans les yeux de Bastien Vivès » vient d’être annulée par le festival d’Angoulême, après une levée de boucliers contre certains de ses propos et ouvrages mettant en scène pédopornographie et inceste. Dans un milieu encore pétri de sexisme et de non-dits, plusieurs personnalités de la bande dessinée souhaitent aujourd’hui pousser le débat. Elles réclament une réflexion de fond sur les imaginaires véhiculés par le 9e art français.
Jugé devant le tribunal correctionnel de Bobigny le 14 décembre pour « atteintes sexuelles » et « propositions sexuelles » sur deux mineures de moins de 15 ans et un mineur de 15 ans, le metteur en scène de comédies musicales a reconnu une partie des faits.
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné lundi 12 décembre 11 personnes ayant harcelé Eddy de Pretto sur les réseaux sociaux. Dans notre émission « À l’air libre », le chanteur réagit pour la première fois : « La justice a fait preuve d’exemple. » Face à l’homophobie, il invite les victimes à « ne pas se laisser bouffer par la peur ».
Mediapart organisait mardi 6 décembre une grande soirée publique de soutien au peuple iranien : Femme, liberté, solidarité. Durant plus de deux heures, des intellectuels, des artistes et de nombreuses personnalités iraniennes ont témoigné sur scène.
Notre podcast culturel débat de l’exposition « Parisiennes citoyennes ! » au musée Carnavalet, de la nouvelle saison du Palais de Tokyo et des jets de produits liquides sur des œuvres d’art par des activistes écologistes.
Jean-Marie Pernot est un chercheur reconnu sur le syndicalisme. Il a lui-même été militant, jusqu’à diriger une fédération CFDT dans les années 1980. Dans un livre percutant, il appelle les syndicats à sortir de leurs automatismes pour regagner leur puissance. Il exhorte même la CGT et la CFDT à faire alliance.
Après « Le Messie du Darfour » et « Les Jangoe », le Soudanais Abdelaziz Baraka Sakin, dans son troisième roman, « La Princesse de Zanzibar », décrit une société bâtie sur l’esclavage et la cruauté. Mais où certains êtres creusent des espaces de liberté.
Dans son dernier roman « Quand tu écouteras cette chanson » (Stock), l’écrivaine Lola Lafon revient sur le destin d’Anne Frank et son « Journal ». Auprès de Mediapart, elle évoque son inquiétude face à l’antisémitisme, au confusionnisme ambiant, et dit l’espoir que représente #MeToo.
Dans les années 1960 et 1970, la France a recruté 80 000 Marocains pour travailler à bas coût dans les mines du Nord et de la Lorraine. La sociologue Mariame Tighanimine, fille d’un de ces mineurs, et la journaliste Ariane Chemin braquent les projecteurs sur cette histoire absente des manuels scolaires.