Peut-on vouloir « réintroduire la nature en ville » et en même temps construire un « écoquartier » sur des jardins ouvriers et des terres maraîchères ? C’est le pari urbanistique risqué que tentent la ville franc-comtoise et sa maire écologiste.
La manifestation d’une conscience écologique chez les artistes est ancienne. Mais la manière dont les arts abordent aujourd’hui la question du réchauffement climatique, et l’anxiété qui en découle, tient moins de l’engagement idéologique que de la réaction viscérale.
Le projet de « loi climat », examiné par l’Assemblée à partir du 29 mars, permettra d’effectuer moins de 10 % du chemin à parcourir d’ici à 2030 pour freiner le réchauffement planétaire. Cette version peau de chagrin est le résultat du lobbying des entreprises privées et d’un sabotage démocratique.
Quelque 400 gendarmes ont évacué la ZAD du Carnet, dans l’estuaire de la Loire, mardi. Une cinquantaine de personnes y occupaient une zone naturelle pour empêcher sa bétonisation par le grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire.
Fait rare, l’enquête publique qui s'est penchée sur le projet de Rockwool d'installer une usine de laine de roche, près de Soissons, a rendu un avis défavorable. Une réunion avec le conseil départemental est prévue mardi 23 mars.
Si la pression pour l’union s’accentue, Insoumis, écologistes et socialistes partent, pour l’heure, concurrents dans la région parisienne aux élections régionales. Une division qui a plus à voir avec les enjeux pour 2022 qu’avec le profil politique très proche des trois têtes de liste.
Une grève mondiale pour le climat se tenait vendredi, à l’appel du mouvement de jeunesse Fridays for Future. Sa branche française, Youth for Climate, organisait une quarantaine de marches à travers le pays.
Une commission parlementaire examine depuis deux semaines le projet de loi « climat ». En amont du débat en séance public prévu à partir du 29 mars, les discussions autour des transports, le secteur le plus émetteur de CO2 en France, ont frustré les député·e·s qui espéraient donner davantage de consistance au texte. Ceux-ci dénoncent des échanges « verrouillés », en contradiction avec l’ouverture démocratique incarnée par la Convention citoyenne sur le climat.
À la suite des révélations de Disclose, le Commissariat à l’énergie atomique remet en cause les résultats de l’enquête et se défend d’avoir sous-estimé la contamination des Polynésiens lors des essais nucléaires français dans le Pacifique. Contre-vérités et approximations à l’appui.
Ce mardi 16 mars, des étudiants en agronomie ont commencé le blocage et l’occupation du domaine de Grignon. Ce site d’AgroParisTech, dans les Yvelines, a été mis en vente par l’État. Les étudiants s’opposent à cette privatisation imminente.
Le climat est-il en train de basculer vers un réchauffement brutal et impossible à arrêter ? Cette hypothèse soulève des questions scientifiques et politiques majeures. Comment continuer à agir sans sombrer dans l’impuissance et l’angoisse ? Discussion avec les chercheurs Xavier Capet et Gilles Ramstein.
Pour l’éditeur Matthieu Amiech, penseur du développement des technologies, la crise liée au Covid constitue « un effet d’aubaine pour les géants du numérique ». Face à « l’informatisation de toute la vie sociale », face à la mise « à l’arrêt » ou presque de la vie démocratique, les citoyens se retrouvent aujourd'hui « sans défense morale et politique ». Sa réponse : une « désobéissance concertée ».
Opposés au projet de démantèlement d’EDF ou à la privatisation de GDF, de multiples associations, syndicats et partis de gauche multiplient les initiatives. Mais, hormis le PS, ils n’envisagent pas pour l’instant de proposer un référendum d’initiative partagée.
Les eurodéputés ont voté mercredi à une écrasante majorité un rapport qui plaide pour encadrer davantage les pratiques des grandes entreprises et de leurs filiales à l’étranger. À la Commission, désormais, d’abattre ses cartes, sur ce texte clé du mandat.
Dix ans après l’accident nucléaire de Fukushima, il faut toujours arroser les réacteurs de la centrale pour stabiliser leur température. La zone d’évacuation s’étend encore sur plus de 300 km2. Pour l’auteur et théoricien Sabu Kohso, c’est une « catastrophe éternisée » dont les effets nourrissent un « capitalisme apocalyptique ».
En 2021, aucun des 56 réacteurs en fonctionnement dans l’Hexagone n’est au niveau des critères de sûreté post-Fukushima, selon Greenpeace et négaWatt. Et l’Europe vient de voter 5 milliards d’euros de subvention au réacteur expérimental ITER, sur ses crédits climat.