Après seize années et quatre préfets, l’État a délivré cet été une déclaration d’utilité publique au projet de construction d’un port de plaisance sur cette commune du littoral atlantique. Une décision surprise qui a remobilisé ses opposants, installés depuis quinze jours sur une ZAD, et venus manifester en nombre, ce samedi, à La Roche-sur-Yon.
Depuis l’incendie de l’usine à Rouen, la parole publique n'a guère rassuré les habitants, et les informations manquent sur les conséquences de la catastrophe. Entretien avec la députée Delphine Batho, ex-ministre de l’écologie.
L’État a finalement renoncé à présenter son avis favorable au prolongement de la concession du méga-projet minier Montagne d’or en Guyane, mercredi 16 octobre. Une expertise juridique supplémentaire est demandée.
Le méga-projet de mine Montagne d’or en pleine forêt amazonienne est potentiellement relancé par l’avis favorable que l’administration doit présenter mercredi 16 octobre, et que Mediapart a pu lire. La ministre de l'écologie dit mercredi matin que le gouvernement s'oppose au projet.
La société Lubrizol France, dont le siège social est à Rouen, n’est pas qu’un site industriel à hauts risques. C’est aussi une prospère entreprise de culture américaine, qui irrigue le bassin industriel rouennais avec le soutien des élus locaux.
Cette jeune organisation est parvenue à drainer un certain nombre de primo-militants, qui y ont trouvé un cadre d’action à la mesure de leurs inquiétudes climatiques. Le dogme de la «non-violence proprette» est-il néanmoins en train d’asphyxier le débat ?
Après le centre commercial Italie 2 et la place du Châtelet, les militants d’Extinction Rebellion se sont rassemblés ce samedi près de l’Assemblée nationale. Présentée comme le point d’orgue d’une semaine de mobilisations, cette journée s'est avérée assez décevante pour les militants sur place.
Semaine de rébellion contre l’« extinction », inquiétudes des habitant·e·s de Rouen après l’accident de l’usine Lubrizol : la catastrophe est-elle notre nouvel horizon de vie ? Discussion autour de trois livres marquants par la manière dont ils se confrontent à l’idée de désastre. En collaboration avec la revue Terrestres.
Notre enquête « Toxic Valley » révèle l’existence, dans la ville turque de Dilovasi, d’une décharge sauvage contenant de l’amiante, matériau cancérigène et dangereux pour les riverains. Des indices pourraient désigner une usine rachetée en 2007 par le groupe français Saint-Gobain, qui dit ignorer totalement l’existence de cette décharge.
Plus d’un millier de militants pour le climat ont investi lundi cette place centrale de la capitale, à l’occasion de la « semaine internationale de la rébellion ». Ils comptent y rester plusieurs jours pour obtenir du gouvernement des actes concrets.
Le préfet de Seine-Maritime et la ministre de la santé assurent que l’incendie de Lubrizol à Rouen ne cause pas de risque d’amiante. Mais l’État interprète mal ses propres chiffres et en ignore d’autres.
À la fin des années 1980, la région de Dilovasi est devenue l’une des zones les plus polluées de Turquie, avec des taux alarmants de cancers et de maladies respiratoires. En cause : ses treize zones industrielles, qui comptent de grandes entreprises françaises comme Saint-Gobain.
Alors que le premier bilan officiel de l’incendie indiquait que 5 262 tonnes de produits avaient été « impactées » par l’incendie, ce sont potentiellement plusieurs milliers de tonnes supplémentaires de marchandises qui ont brûlé dans l’entrepôt de Normandie Logistique. La déréglementation du droit environnemental est en cause. Et personne ne sait dire quelles matières et quelles quantités ont brûlé.
La polémique enfle sur la gestion de la catastrophe de l’usine Lubrizol, à Rouen, par le gouvernement. Les écologistes, la gauche et la droite dénoncent la « légèreté », voire la « faute de l’État », et réclament la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire plutôt qu’une simple « mission d’information ».
À force de ne vouloir inquiéter personne, le gouvernement et la préfecture de Seine-Maritime ont fini par paniquer tout le monde à Rouen et dans la région. Près d’une semaine après l’incendie de l’usine chimique de Lubrizol, les premières données sont désormais publiques. Mais elles restent difficiles à analyser.