Alors que pour la deuxième fois un tribunal administratif est venu contester, vendredi 13 septembre, un arrêté antipesticides pris par une commune, du côté de la recherche, ils sont nombreux à modéliser une agriculture sans pesticides et à montrer que la transition est possible. Entretien avec l’un d’entre eux, Pierre-Marie Aubert.
Que faut-il attendre de la convention citoyenne pour le climat qui débute le 4 octobre ? Mediapart a organisé un débat vidéo avec Cyril Dion, réalisateur, Priscillia Ludosky, engagée dans le mouvement des gilets jaunes, Léna Lazare, membre de Youth for Climate Paris, et Maxime Chédin, chercheur en philosophie.
À partir du 4 octobre, 150 citoyen·ne·s se réuniront pour délibérer des politiques à appliquer pour réduire les gaz à effet de serre. Leurs propositions pourraient être soumises à référendum. Cette première en France soulève des espoirs. Mais quel crédit lui accorder face à un pouvoir qui terrorise et mutile les manifestant·e·s?
Face à la proposition gouvernementale d’instaurer une distance de sécurité de 5 à 10 mètres entre surfaces cultivées et habitations, la mobilisation contre les pesticides ne fait que se renforcer. La mesure est loin de répondre aux enjeux posés par l’usage intempestif de pesticides dans l’agriculture française depuis plusieurs décennies.
Huit ans après la catastrophe nucléaire, le Japon fait face à un problème insoluble : l’eau radioactive continue de s’accumuler, jour après jour, au rythme de 150 tonnes quotidiennes, autour de sa centrale dévastée. Un projet de rejet « contrôlé » dans l’océan Pacifique, au nom d'une normalisation de la situation, horrifie la Corée voisine.
Extrêmement organisés, les militants américains du mouvement de jeunesse Sunrise, proches de l’élue new-yorkaise Alexandria Ocasio-Cortez, ont réussi à imposer en un an l’idée d’un « New Deal vert ». Avec des grévistes adolescents comme Greta Thunberg, ils seront en première ligne le vendredi 20 septembre, nouvelle journée de grève mondiale pour le climat.
D’ici à 2025, la principauté de Monaco, la ville la plus chère du monde, aura gagné six hectares sur la mer, au profit d’une poignée de milliardaires. Parmi les promoteurs de ce chantier à deux milliards d’euros – le plus grand d’Europe –, qui verra des logements de grand luxe vendus à 100 000 euros le m2, un oligarque kazakh à la réputation sulfureuse.
Les feux qui détruisent la forêt amazonienne depuis plusieurs semaines ont partie liée avec le schéma de production agricole français, qui achète des milliers de tonnes de soja en provenance des terres déboisées d’Amérique latine. Mais les entreprises françaises n’ont manifesté aucun intérêt pour la traçabilité de cette matière première importée.
Pour la philosophe Joëlle Zask, les incendies monstrueux qui ravagent les forêts du monde, sur tous les continents, sont des catastrophes d'une violence inédite qui remettent en cause l’idéologie de la maîtrise de « la nature ».
Le ministre de l’éducation nationale a tenu, mardi 27 août, sa conférence de presse de rentrée et dressé le bilan des mesures mises en place depuis le début du quinquennat. Parmi les annonces, on retrouve des mesures pour sécuriser les abords des établissements des « quartiers de reconquête républicaine », pour gérer les élèves « hautement perturbateurs et poly-exclus », mais aussi un renforcement de l’engagement écologique des élèves.
Premier rendez-vous du genre en quatre ans, l’université d’été du Parti socialiste a réaffirmé la transition politique engagée par la nouvelle direction. Non sans quelques grincements de dents et de lourdes interrogations sur la capacité du PS à rassembler les gauches.
Le nombre d’incendies dans la forêt amazonienne n’a cessé d’augmenter depuis l’arrivée au pouvoir début 2019 du climato-sceptique Jair Bolsonaro au Brésil. Dans un entretien à Mediapart, la juriste en droit international Valérie Cabanes estime que le chef d'Etat brésilien se rend coupable d’écocide et explique qu'elle travaille, avec des ONG, au dépôt d'une plainte contre lui.
Alors que les incendies ne cessent de prendre de l’ampleur dans la forêt amazonienne, les appels à sauver le « poumon de la planète » se multiplient dans le monde. Climato-sceptique notoire, Jair Bolsonaro dénonce les « interférences » étrangères et accuse indirectement les organisations de défense de l’environnement d’être à l’origine de ce drame.
Le contre-sommet altermondialiste qui se tient à Hendaye et Urrugne, en France, et à Irun, en Espagne, rassemble près de 80 organisations aux positionnements politiques divers. Elles sont réunies au sein de deux plateformes : Alternatives G7, nationale, et G7 EZ, basque. Cette dernière a beaucoup pesé dans l’organisation de ce rassemblement sur des terres « propices », selon elle, aux mouvements alternatifs.
Il va être au cœur des discussions du contre-G7 qui s’ouvre ce mercredi à Hendaye. L’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, ratifié par l’Assemblée nationale le 23 juillet, fera venir dans nos assiettes un bœuf nourri avec des substances interdites en Europe.
Cellules photovoltaïques, véhicules électriques, puces RFID… La majorité de l’argent métal aujourd’hui consommé dans le monde est utilisée dans l’électronique, dont certains produits phares de la transition écologique. Dans le sud du Maroc, son extraction très polluante est dénoncée par les habitants amazigh de l’oasis d’Imider, qui occupent depuis 2011 un des réservoirs d’eau d’une gigantesque mine d’argent et de mercure.