Il faut reconnaître « la valeur économique et sociale des actions de réduction du CO2 », alertent ces chercheurs. Sinon, les politiques climatiques risquent de se révéler inefficaces et injustes, et seront rejetées par les sociétés.
La colère des pays en développement contre le brouillon d'accord sur le climat a éclaté à Bonn, en ouverture de la dernière semaine de discussion avant l’ouverture de la COP21, à Paris.
Contesté par deux riveraines, l'un des plus gros data centers de la Seine-Saint-Denis vient de voir annuler son autorisation d’exploitation. En cause : les insuffisances de son étude d’impact. Mediapart publie le jugement du tribunal administratif de Montreuil.
Qui va financer les dizaines de milliards d'euros nécessaires au démantèlement des centrales et au stockage des déchets ? Le contribuable ou les exploitants ? Le gouvernement allemand vient d'adopter une loi qui empêche que les entreprises ne se déchargent de leur responsabilité à bon compte. Pourtant, les incertitudes demeurent telles que de nombreuses « sorties de secours » ont été prévues. Explications.
Hausse de la taxation du diesel mais baisse de celle de l’essence, auto-sabotage de la taxe carbone : le dogme du refus de l’écologie punitive empêche la mise en place d’une fiscalité environnementale digne de ce nom.
L’ouverture des travaux a été refusée, mercredi 14 octobre, à la société minière Rexma sur son site de la crique Limonade, en plein parc amazonien. En 2012, les ministres Éric Besson et Arnaud Montebourg avaient donné leurs feux verts, avant la découverte de la falsification de l’étude environnementale.
Dans un des essais les plus vertigineux de la rentrée, le philosophe Bruno Latour dessine les contours de notre « Nouveau Régime » climatique. Et tout ce que cela change à notre manière de faire de la politique et d’habiter la planète.
Alors qu’on n’a jamais autant parlé des impacts de l’homme sur le climat et la biosphère, à l’approche de la COP21, un historien propose une thèse à contre-courant : la nature a été non pas exploitée mais produite par le capitalisme, qui s’en est servi pour créer de la richesse. Pour Jason W. Moore, il est plus moderne et beaucoup plus fécond de penser une « écologie-monde ».
Appel pour la justice climatique dans les quartiers populaires, réunions publiques sur les inégalités raciales et de genre aggravées par le dérèglement climatique, rencontres avec des militants américains : pour la première fois, un discours liant justice sociale, banlieues et crise climatique émerge en France.
Pour la première fois, un brouillon d’accord plausible sur le climat est sur la table des négociations. C’est une avancée, à deux mois de l’ouverture de la COP21. Mais pour atténuer le dérèglement climatique, tout va se jouer dans les cinq prochaines années, or le document ne dit rien de cette étape cruciale.
Depuis vingt-cinq ans, les inondations meurtrières se succèdent en France, symptôme de l'impuissance de notre pays à faire vivre l'écologie de ses territoires et à organiser une prévention tournée vers les personnes les plus menacées.
La Cour de justice européenne a annulé le Safe Harbor, l'accord sur le transfert de données collectées par des entreprises américaines sur des internautes européens, en raison de la perte de confiance et du peu de protection face aux services de renseignement. Si les activités des géants du Web ne sont pas pour autant stoppées, le Safe Harbor devra être renégocié.
Les 4 milliards d’euros promis par François Hollande devant l’ONU ne sont pas prévus au budget 2016 et ne devraient être composés que de prêts. À deux mois de la COP21, Paris n’a pas de politique crédible pour aider à lutter contre la pauvreté et le dérèglement climatique.
Le projet de budget 2016 sur l'écologie organise l'exact contraire de ce que dit Ségolène Royal. Combien de temps François Hollande et le gouvernement pourront-ils continuer à prétendre promouvoir une France « exemplaire » sur le climat et faire, chaque jour, l’inverse ?
À la tête de l'ONG « Planète de l'Espoir », Nadejda Koutepova milite depuis quinze ans pour faire reconnaître les victimes de contamination radioactive dans l'Oural, autour de l'usine de Maïak où avait éclaté, en 1957, la première catastrophe nucléaire au monde. En juillet, elle a été contrainte de dissoudre l'ONG et de quitter le territoire russe. Ce vendredi 2 octobre, alors que François Hollande reçoit Vladimir Poutine à Paris, elle demande l'asile en France.
Plus de cent scientifiques proposent de se servir des politiques climatiques pour sortir de la crise économique en reconnaissant « la valeur des actions de réduction du CO2 ».