« Nous n’avons pas de doute », affirme à Mediapart le secrétaire général de l'ONG allemande Deutsche Umwelthilfe. Selon lui, les constructeurs français et asiatiques dépassent également les niveaux d'émission autorisés.
Depuis plusieurs mois, le président de la République et plusieurs ministres se sont rendus dans le « pré carré » de la France en Afrique afin de s'assurer du soutien de plusieurs pays pour la conférence climat. En échange de quoi ?
Le constructeur allemand a reconnu avoir équipé 11 millions de ses véhicules dans le monde d'un logiciel permettant de truquer les résultats des tests d'émission de gaz polluant. Aux États-Unis, d'où le scandale est parti, l'enquête pourrait déboucher rapidement sur des poursuites pénales.
Le financement de l’action contre le dérèglement climatique reste l’un des aspects les plus conflictuels et les plus sensibles de la négociation. Sur ce sujet capital, la France est loin d'être exemplaire.
L’ancienne ministre écologiste se prépare pour l'élection de 2017. Et cède au passage obligé du récit à la première personne sur sa vision de la France. Son Grand Virage est maîtrisé, entre fidélité théorique aux fondamentaux d’EELV et définition plus singulière d’une approche générationnelle de la politique.
Le groupe Areva cherche depuis des années à conclure un accord avec Taipower, la société qui produit l'électricité à Taïwan, pour retraiter les déchets nucléaires de l'île. Alors qu'Areva est au bord de la faillite, le projet est en passe d'aboutir.
Il ne reste que cinq jours de négociations avant l’ouverture en novembre prochain de la conférence de Paris sur le climat, la COP 21, et il n’existe toujours pas de texte d’accord viable. Les objectifs de réduction de gaz à effet de serre des États sont beaucoup trop faibles : le monde est sur une trajectoire de +3°.
Co-fondateur du mouvement 350.org qui appelle au désinvestissement dans les énergies fossiles pour lutter contre le dérèglement climatique, Bill McKibben pense que saper le pouvoir des multinationales du pétrole et du charbon est plus efficace que de négocier un accord sur le climat.
En finir avec les discussions dilatoires sur le climat et passer, enfin, à l’action en forçant États et industries à laisser les énergies fossiles dans le sol. Tel est le message principal d’un appel « pour en finir avec les crimes climatiques » lancé par cent personnalités internationales que Mediapart publie en avant-première.
Près de Rouen, sur les terres de Laurent Fabius, le ministre de la COP 21, l’État vient de faire expulser les «zadistes» de la ferme des Bouillons, un temps rachetée par une filiale du groupe Auchan. Occupée depuis plus de deux ans, des dizaines de personnes voulaient y pérenniser une activité agricole bio, et en faire un lieu de formation et d’éducation populaire.
Dans une agence des Nations unies chargée d’étudier la mise en place de carburants maritimes moins polluants, la France a choisi de se faire représenter par un employé de Total, qui produit ces mêmes carburants... La découverte de ce mélange des genres met Paris dans l’embarras.
Les petits et grands travaux d’aménagement du territoire permettent-ils vraiment de créer des emplois ? Oui, mais beaucoup moins que ce qu’ils promettent, selon Jacqueline Lorthiois, socioéconomiste, et l’une des très rares spécialistes de ce sujet. Suite de notre série sur le grand bétonnage.
Aéroport de Notre-Dame-des-Landes, Center Parcs, autoroutes, zones d’activités commerciales : au nom du développement de l’activité économique, l’État mène une politique de destruction du territoire aux conséquences irréversibles. L’effet sur le climat est catastrophique : selon un calcul inédit de Mediapart, 100 millions de tonnes de CO2 sont émises chaque année, soit près de 20 % de toutes les émissions nationales, par ce bétonnage endémique.
Pour le célèbre climatologue James Hansen, qui a lancé l'alerte au réchauffement en 1988, l'objectif international de maintenir la hausse des températures en-dessous de 2° C est insuffisant et même « très dangereux ». Un avertissement ciblé en direction de l'administration Obama et des négociateurs du sommet sur le climat de Paris, prévu à la fin de l'année.
François Brottes, président de l’influente commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, devrait prendre la tête de RTE, la filiale d’EDF chargée de transporter l'électricité. Une récompense à 33 000 euros par mois, qui soulève la question du conflit d’intérêts pour ce proche de François Hollande.
Après le rejet par la justice des recours contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement va-t-il expulser la ZAD et démarrer les travaux ? Il existe quatre scénarios d’action, du plus démocratique au plus brutal.