Après l’assignation à résidence en 48 heures de vingt-quatre militants en lien avec le sommet de l’ONU sur le climat (COP21), l’Élysée veut mettre un terme à ces mesures. C'est du moins ce que le chef de l'Etat a annoncé lors d’une rencontre avec les représentants d’une douzaine d’ONG samedi.
La COP21 s’ouvre au Bourget dans des circonstances exceptionnelles. Un accord est à portée de main mais beaucoup de doutes demeurent sur le sens de ces négociations.
Dans un document d’orientation stratégique pour l’évolution du modèle énergétique, l’administration évite de planifier la baisse de la consommation, qu’il s’agisse de sobriété ou d’efficacité, pourtant votée avant l’été.
Au moins 600 000 personnes ont perdu la vie dans une catastrophe climatique depuis le premier sommet sur le climat, en 1995. Il serait dramatique que l'état d'urgence instauré en France ne réduise la COP21 à une négociation technique d'officiels à huis clos. Et efface ainsi cet enjeu central des victimes climatiques.
Face à la multiplication des catastrophes environnementales et à l'impossibilité de s'organiser au niveau national, les citoyens chinois manifestent de plus en plus ouvertement leur mécontentement. Des oppositions parfois violentes aux projets industriels se multiplient, en ville mais aussi dans les zones rurales.
La Coalition climat 21 appelle toujours à se mobiliser pour le climat le 29 novembre, malgré l’interdiction de la marche, après les attentats du 13 novembre. La CGT et SUD-PTT dénoncent, pour leur part, une atteinte aux libertés publiques.
Le gouvernement interdit les principales manifestations militantes prévues pendant la COP21. Cette décision frappe un mouvement social émergent, international, très dynamique et mal aimé des autorités.
Le gouvernement maintient l’organisation de la conférence de l’ONU sur le climat. Mais le contexte politique de cette réunion internationale est bouleversé.
Le bouleversement du climat, c’est nous qui le causons. Mais une mécanique de déresponsabilisation est en marche : la construction du climat comme un sujet extérieur à nous-mêmes, sans rapport avec nos politiques publiques, nos modes de vie, nos choix électoraux, notre vision du développement.
Depuis les années 1970, le PIB chinois a augmenté de façon exponentielle. Mais ce développement rapide a été accompagné de difficultés nouvelles, telles que des inégalités croissantes et une situation environnementale catastrophique. Premier volet de notre série « La Chine avant la COP ».
Simple hypothèse pour les géophysiciens, l’idée d’une nouvelle ère géologique causée par les activités humaines et leurs ravages sur le système Terre remporte un succès spectaculaire dans le monde intellectuel. Pour le philosophe Clive Hamilton, « il ne s’est rien produit de comparable dans l’histoire humaine ».
Après les autoroutes, les barrages: le bradage du patrimoine public devrait se poursuivre. La direction européenne de la concurrence vient d’ouvrir une enquête pour position dominante d’EDF dans l’hydroélectricité. Le gouvernement semble tout disposé à y répondre en remettant la rente hydraulique au privé, sans réciprocité. Nos révélations.
Une déclaration des présidents chinois et français appelle à un accord qui relève le défi du changement climatique, en respectant l'équité entre les pays et en maintenant « une croissance économique forte », tout en gardant « l'objectif de contenir l’élévation de température en dessous de 2 °C ». Des intentions louables, mais des demandes incompatibles.
Suspendus depuis deux ans, les marchés publics relatifs au démarrage des travaux du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, ont été relancés par la préfecture de la Loire-Atlantique.
L'énergie nucléaire n’est pas nécessaire à l’action contre le dérèglement climatique. Elle pourrait même s’avérer contre-productive pour l’essor d’une transition énergétique profitable, efficace et socialement juste, selon une étude commandée par des ONG européennes et rendue publique ce mardi matin. Mediapart l’a lue en avant-première. Analyse et document intégral.
Il faut reconnaître « la valeur économique et sociale des actions de réduction du CO2 », alertent ces chercheurs. Sinon, les politiques climatiques risquent de se révéler inefficaces et injustes, et seront rejetées par les sociétés.