Alors que Xi Jinping brigue un troisième mandat de secrétaire général du Parti communiste chinois à l’automne, le pouvoir entendait maintenir la stabilité intérieure à tout prix. La résurgence du Covid, la crise immobilière, le ralentissement économique et la guerre en Ukraine bousculent tous ses plans.
La proposition d’Emmanuel Macron de fusionner Pôle emploi et tous les organismes chargés de l’insertion n’a pas encore été vraiment détaillée concrètement. Mais elle ouvrirait la voie à un bouleversement du rapport aux demandeurs d’emploi, et à bien d’autres allocataires des minima sociaux.
Le président sortant refuse de mener campagne sur un programme détaillé et cohérent. Ce choix traduit une forme de néo-bonapartisme où le peuple doit lui faire aveuglément confiance. Mais c’est aussi une stratégie risquée.
Emmanuel Macron a promis d’instaurer le versement automatique des prestations sociales, sur le modèle du prélèvement à la source, pour lutter contre le non-recours. Mais la mise en œuvre concrète de la réforme n’est pas acquise, et les points de vigilance sont nombreux.
Lors d’une visite de campagne, Emmanuel Macron a sous-entendu que l’apprentissage pourrait se faire dès la cinquième, avant de vite revenir sur ses propos. Cet épisode a remis au cœur du débat ce dispositif plébiscité par quasiment tous les candidats, alors même qu’il connaît de nombreuses limites.
Une note récente examine la marge de manœuvre et d’action d’un gouvernement de gauche qui arriverait au pouvoir. Immanquablement, cet exercice revient à examiner les conditions d’un rapport de force.
Un deuxième volet de la gigantesque « affaire Terra Fecundis », du nom de l’entreprise d’intérim espagnole qui employait des personnes migrantes dans le sud-est de la France, vient de se refermer. La société ainsi que sept exploitations agricoles ont été condamnées pour travail dissimulé et emploi de sans-papiers.
Malgré leurs différences d’approche du numérique, la quasi-totalité des candidates et candidats se retrouve sur la nécessité d’assurer la souveraineté numérique de la France et de limiter l’influence des géants du Net.
La coopérative historique, l’une des plus grandes de France, est en procédure de sauvegarde après avoir perdu des contrats de pose de fibre avec Orange. Le gouvernement surveille la situation. Mais c’est l’économie de tout un secteur recourant massivement à la sous-traitance qui est en question.
Un départ pas avant 62, 64 ou 65 ans ? Un minimum de pension de 1 000, 1 100 ou 1 200 euros ? Si les programmes présidentiels assènent des éléments chiffrés précis, le dossier des retraites dévoile surtout des visions du monde, basées sur des données fatalement floues.
L’émergence d’une inflation forte ne peut plus être seulement comprise comme un phénomène transitoire. Face à cette nouvelle donne, la plupart des programmes, surtout à droite, se concentrent sur des mesures ponctuelles, sans proposer de vision globale.
Un petit groupe d’employés motivés autour de Chris Smalls a fait flancher l’une des plus grandes multinationales : les salariés d’un entrepôt d’Amazon à New York ont voté en faveur de la création d’un syndicat. Une première aux États-Unis au sein de l’entreprise.
La longue controverse sur le dispositif qui encadre le montant des indemnités versées en cas de licenciement abusif touche à sa fin. Après une audience jeudi, la haute juridiction tranchera définitivement le 11 mai. Le parquet a estimé que le barème ne pouvait pas être appliqué dans tous les cas.
La « remise carburant » de 15 à 18 centimes s’appliquera dans les stations-service jusqu’en juillet. Pour les salariées du secteur des services à la personne, cette baisse reste très insuffisante. Leurs indemnités kilométriques sont faibles et les prix à la pompe amputent leurs maigres salaires. Beaucoup songeraient aujourd’hui à démissionner.
En documentant le recours aux cabinets de conseil, le Sénat a révélé un phénomène méconnu du grand public, mais bien identifié des fonctionnaires. Ce n’est pourtant « que la face émergée d’un phénomène d’externalisation » plus large, alerte Arnaud Bontemps, membre du collectif Nos services publics.
La guerre en Ukraine a remis à l’ordre du jour des pratiques qui semblaient révolues. L’Allemagne, l’Autriche et l’Espagne viennent d’adopter des mesures d’économies et de contingentement dans l’énergie ou l’alimentaire afin de limiter les risques de pénurie. La menace d’une inflation galopante s’accentue.