Le think tank bruxellois Bruegel veut rallonger d'un an le calendrier de réduction des déficits publics établi par la Commission européenne, concernant les membres de la zone euro.
Chaque année, ils sont plus de 80 Français, redevables de l'ISF, à quitter la France pour s'installer à Bruxelles. La tendance, depuis l'élection de François Hollande, devrait s'accélérer, selon les acteurs du secteur. Pourquoi choisissent-ils la Belgique ? Pourquoi l'Union européenne ne fait-elle rien pour empêcher cette concurrence fiscale entre pays ?
Alors qu'elle devait être l'un des grands projets du quinquennat en riposte à la crise, la Banque publique d'investissement s'englue dans le conservatisme. Elle disposera d'une force de frappe financière faible et, selon nos informations, elle pourrait avoir comme patron exécutif un pur technocrate de Bercy. Un moment envisagé, la nomination du fabiusien Jean-Yves Larrouturou, serait désormais écartée. Parti pris contre le torpillage d'une très belle idée.
Les grands patrons avaient entamé une campagne intense auprès du gouvernement pour l’amener à revoir sa taxe à 75 %. La demande de Bernard Arnault de prendre la nationalité belge a tué l'assouplissement qui se dessinait. À cause de lui, ils risquent de devoir payer des fortunes.
La justice européenne a condamné la décision de la Commission européenne qui avait donné son aval en 2008 à la « privatisation » de la SNCM par le gouvernement français. Il serait temps de traiter de manière « normale » une entreprise qui ne l'est pas.
La tentation belge de Bernard Arnault est une leçon de choses. Le désir d’expatriation de ce milliardaire montre que l’argent, quand il devient une fin en soi, avoisine le crime dans sa volonté d’échapper aux lois communes. L’évasion fiscale n’est pas à la marge mais au centre d’une économie devenue mafieuse parce que livrée à la finance.
Le simple rappel de l’intitulé du « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l’Union économique et monétaire », élaboré par Merkel et Sarkozy, montre que, face à la crise qui la mine, l’Europe nécessite un débat public. L’éviter serait lui rendre le pire service. De ce déni de démocratie, l’idéal européen sera la première victime.
Le rapport commandé par le gouvernement sur PSA a été rendu. Certes, le plan de suppression de 8 000 postes et la fermeture du site d'Aulnay sont jugés aujourd'hui inévitables, mais la faute en revient principalement à la stratégie du groupe. Lundi, le couperet tombait sur le pôle frais de Doux : plus de 800 emplois sacrifiés. Quant à Fralib, l'intransigeance d'Unilever complique la donne pour le projet de Scop des salariés.
La société, où Alain Minc et Stéphane Courbit sont administrateurs, veut externaliser le coût de sa gestion de clientèle sur le distributeur d’électricité ERDF, et par extension, sur les factures d’électricité des ménages français. Cela pourrait coûter des dizaines de millions d'euros.
Le chef de l'État se donne deux ans pour remettre les finances publiques sur les rails. Au prix d'un tour de vis sans précédent. Revue de détail des mesures et du calendrier.
Le chef de l'État se donne jusqu’en 2014 pour « redresser » le pays. Au menu : un plan de rigueur de 30 milliards, mais aussi une réforme du marché du travail et de la protection sociale. Avec une mesure symbolique : la taxe à 75 % pour les très hauts revenus, « sans exception », mais édulcorée.
Selon nos informations, Bernard Tapie est en passe d'acheter pour 47 millions d'euros l'une des plus belles villas de Saint-Tropez. Cette acquisition fait suite à l'achat en 2009, pour 40 millions d'euros, de l'un des plus beaux yachts du monde. Voilà où passent les 403 millions d'euros qui ont été pris, sur ordre de Nicolas Sarkozy, dans la poche des contribuables à l'issue de l'arbitrage Adidas-Crédit lyonnais.
Une étude publiée ce vendredi par l'Insee révèle que le niveau de vie des Français a baissé de 0,5 % en 2010 et que le pays dénombrait 8,6 millions de pauvres. À politique économique inchangée, la France, qui compte depuis peu 5 millions de demandeurs d'emploi, toutes catégories confondues, pourrait recenser 10 millions de pauvres.
L'agence nationale de la statistique et des études économiques (Insee) a confirmé les chiffres de Pôle emploi : le taux de chômage en France a continué à augmenter au deuxième trimestre 2012.
Promesse de Hollande, les 150.000 « emplois d'avenir » arriveront plus vite que prévu, dès novembre. L'opposition et certains acteurs de l'insertion redoutent que ce nouveau dispositif soit peu novateur, par rapport aux, certes plus précaires, « contrats uniques d'insertion » lancés en 2010.