Les cinq premiers groupes pétroliers mondiaux ont totalisé 38,1 milliards de dollars de résultats au premier trimestre. Mais ces profits sans précédent reposent uniquement sur la flambée des prix du pétrole et du gaz. Leur production stagne, faute d'investissements suffisants dans le passé.
Cinquième et dernier volet de notre série consacrée à la flambée des matières premières agricoles. Mediapart publie un long extrait d'un texte de l'économiste d'origine indienne Amartya Sen sur les famines dans le monde. Pour le futur prix Nobel d'économie, les causes premières du fléau ne sont pas climatiques, mais bien politiques. Tout dépend de la répartition des terres et de la récolte. Ces écrits de 1990, novateurs à l'époque, nous disent-ils quelque chose de la crise actuelle ? Publication et débat. Lire aussi: le FMI montre du doigt les agro-carburants.
Quatrième volet de notre série sur la flambée des matières premières agricoles, consacrée aux «exceptions» à la crise. C'est le cas de l'Inde, qui n'a pas connu d'«émeutes de la faim». Le pays engrange les bénéfices de sa «révolution verte», engagée dans les années 1960. Lire également pourquoi les cours du sucre, depuis deux ans, restent étrangement stables.
Les tarifs du gaz n'augmenteront pas de 1,5% au 1er juillet. Foi de Jean-Louis Borloo! A vrai dire, le gouvernement n'avait pas trop le choix : le prix du gaz a déjà été augmenté deux fois depuis le 1er janvier. Mais, malgré les dires du gouvernement, GDF devrait augmenter ses prix en juillet car ses tarifs suivent la hausse du baril de pétrole. Décryptage d'un dossier sensible.
Soixante-dix pour cent de la hausse du prix du maïs serait dus aux agrocarburants, si l'on en croit les déclarations, jeudi 8 mai, du numéro deux du Fonds monétaire international. Pointés du doigt par les ONG pour leur nocivité en matière d'environnement, ces pseudo-«carburants verts» portent désormais une part de responsabilité dans la crise alimentaire qui n'épargne aucun continent.
La Réserve fédérale des Etats-Unis veut obtenir très vite du Congrès américain l'autorisation de rémunérer les réserves que les banques sont contraintes de lui confier. Derrière cette mesure d'apparence technique, il y a l'aveu que le pilotage de la politique monétaire est devenu de plus en plus difficile dans l'anarchie financière qui règne aux Etats-Unis. Ces contorsions contrastent avec la fermeté qui a guidé la main de la Banque centrale européenne depuis l'éclatement de la crise des «subprime» l'été dernier.
La crise perdure chez EADS. Le groupe a dû confirmer, le 7 mai, la fin des négociations pour la reprise de ses sites français par Latécoère. Dans le même temps, il a écrit à ses principaux clients pour les avertir que les livraisons d'A380 risquaient d'avoir du retard. Ce double revers constitue un nouveau séisme pour le groupe aéronautique, qui doit d'urgence retrouver une visibilité.
En 2012, il faudra cotiser 41 ans pour avoir une retraite à taux plein. Il faut bien sauver le système par répartition, a déclaré Nicolas Sarkozy, le 6 mai, dans le Gard. Mais les retraites sont-elles sauvées, pour autant? Non, disent les syndicats. D'ailleurs, le 22 mai, ils manifesteront. Mais au fait que proposent les syndicats pour sauver les retraites? Depuis quinze ans en discussion, ces réformes successives ont donné lieu à d'innombrables propositions. Tour de piste d'idées qui ne sont pas toutes bonnes à jeter.
En 2012, il faudra cotiser 41 ans pour avoir une retraite à taux plein. Il faut bien sauver le système par répartition, a déclaré Nicolas Sarkozy, le 6 mai, dans le Gard. Mais les retraites sont-elles sauvées, pour autant? Non, disent les syndicats. D'ailleurs, le 22 mai, ils manifesteront. Mais au fait que proposent les syndicats pour sauver les retraites? Depuis quinze ans en discussion, ces réformes successives ont donné lieu à d'innombrables propositions. Tour de piste d'idées qui ne sont pas toutes bonnes à jeter.
Purge financière, licenciements massifs et effort notable de transparence: la banque suisse UBS se décarcasse pour rétablir une réputation ternie par les énormes pertes liées aux "subprime" mais la défiance persiste. UBS reconnaît que l'évaluation précise des pertes venues des Etats-Unis reste impossible.
En annonçant une réforme des «niches fiscales», le gouvernement veut corriger l'idée, répandue dans l'opinion depuis le «paquet fiscal» de juillet 2007, qu'il favorise d'abord les hauts revenus. Mais l'histoire de cette réforme, les grandes et petites manœuvres qu'elle suscite, attestent que le projet est de portée très modeste et obéit d'abord à une logique de communication. Commandé par Bercy, le rapport de l'Inspection des finances sur le sujet confirme ce sentiment: c'est une réformette qui est en préparation.
Deuxième volet de notre série sur la flambée des cours agricoles. Depuis deux ans, les investisseurs se ruent sur les matières premières, en particulier les céréales, bien plus performantes que les actions en Bourse : le secteur a attiré 178 milliards de dollars sur la seule année 2007. A cause de placements à court terme, les marchés des céréales sont devenus plus imprévisibles que jamais. Lire aussi le témoignage d'un éleveur français, dont les revenus ont été presque divisés par deux l'an dernier.
Longtemps à la traîne des pays émergents, le Brésil affiche une insolente santé économique. Croissance de 5,4%, créations de centaines de milliers d'emplois, exportations à la hausse et baisse spectaculaire de la pauvreté. Lula, l'ancien métallo devenu président, a su convaincre les milieux d'affaires et profiter de la hausse des matières premières en prenant soin d'épargner les énormes puissances financières du pays et la banque centrale indépendante.
Le gouvernement a adressé un texte aux syndicats pour préparer la négociation sur l'assurance-chômage, qui débute ce mardi 5 mai. Les Echos ont mis en ligne ce document. Au menu, comme prévu : des sanctions à la pelle, et, au bout d'un an, l'obligation d'accepter des offres à peine supérieures à la moitié de son ancien salaire.