Un salarié de la Banque de France a mis fin à ses jours en novembre. C’est le quatrième suicide en deux ans dans l’institution, et le troisième au sein de la même direction. L’entreprise tente de bloquer une expertise demandée par les élus du personnel, qui dénoncent un profond déni.
Plus aucun service civique ne peut être signé depuis le 1er février et jusqu’à l’adoption d’un budget, conditionnée à la non-censure du gouvernement. La décision, brutale, émane du ministère des comptes publics, qui a prévenu les associations quarante-huit heures avant le gel des contrats.
Après avoir confirmé les sanctions douanières contre le Mexique et le Canada, Donald Trump vise désormais l’Union européenne. Des droits douaniers pourraient être imposés très rapidement. Tous les pays qui s’opposent à ses vues sont menacés. Au risque de saper les piliers sur lesquels s’appuyait la domination américaine mondiale.
En 2024, une auxiliaire de puériculture de cette ville de Meurthe-et-Moselle s’est suicidée après avoir dénoncé sa souffrance au travail. Dysfonctionnements et incidents graves sont légion au sein de la collectivité. Le nouveau maire reconnaît les difficultés auprès de Mediapart.
En commission mixte paritaire, quatorze parlementaires des deux chambres ont adopté le budget sans modifier les grands équilibres austéritaires votés la semaine précédente au Sénat. À gauche, le Parti socialiste a certes obtenu quelques concessions, mais peu significatives.
Depuis son installation à la Maison-Blanche, le président états-unien multiplie les menaces contre son voisin. Cartels désignés comme organisations terroristes, expulsions de migrants, droits de douane : le pays latino tente la modération pour éviter le pire.
Après le plan de sauvetage, le gouvernement feint de croire que tout est réglé dans le groupe informatique. À l’intérieur comme à l’extérieur, personne n’y croit. Tous redoutent une vente à la découpe. Tout se met en place pour que cette affaire devienne un scandale d’État.
Le syndicat Solidaires a lancé une procédure pour faire condamner l’entreprise publique en raison de manquements dans la formation sur les violences sexistes et sexuelles et dans la conduite des enquêtes internes sur le sujet. L’inspection du travail s’en est inquiétée à de multiples reprises.
Démissions et licenciements en cascade, syndicat scindé en deux, reprise en main de la com’ avec un prestataire… La Coordination rurale, en lice pour les élections agricoles, s’est complètement métamorphosée depuis l’élection de Véronique Le Floc’h à sa tête, il y a deux ans.
Environ 24 milliards d’euros de coupes dans les dépenses publiques : telle est la copie du budget 2025 rendue par le Sénat et qui sera proposée en commission mixte paritaire jeudi 30 janvier. La note finale s’annonce très salée.
Il a suffi qu’une start-up chinoise dévoile un modèle d’intelligence artificielle low cost pour faire douter de l’aptitude états-unienne à s’imposer dans la course technologique. Pour Trump, il s’agit d’un « avertissement » pour ses puissants nouveaux amis de la Silicon Valley.
Sur le site industriel de Jarrie, au sud de Grenoble, la tension est palpable après l’annonce de la suppression de 154 postes, consécutive à la mise en redressement de l’usine voisine de Vencorex. Salariés et politiques dénoncent la précipitation de la direction et déplorent l’inertie de l’État.
Mathias Thépot a répondu à toutes vos questions dans l’émission « Abonnez-vous » sur Twitch. Austérité, dérapage des comptes publics, plans de licenciement : quel budget pour 2025 ?
Indigné par les coupes budgétaires massives décidées par le gouvernement, le Parti socialiste fait à nouveau planer le risque d’une censure. Dans le camp présidentiel, on se désole de la fragilité de l’accord proposé par François Bayrou… tout en doutant de la capacité du PS d’exécuter ses menaces.
Ce qui s’est joué lors de ce sommet de Davos, c’est le soutien de ces élites mondiales, jusqu’alors adeptes de la mondialisation heureuse, à la contre-révolution illibérale lancée par Donald Trump. Toutes souscrivent à ce capitalisme de prédation et à la violence sociale et politique qu’il implique.
Condamné à de la prison avec sursis pour violation de domicile et intimidation, Rodrigue Petitot est sorti de détention vendredi 24 janvier et a déjà appelé à « continuer le combat parce que la vie est encore plus chère ». La mobilisation se poursuit aussi au Parlement et devant le tribunal de commerce.