Syndicats et patronat négocient actuellement les règles qui entreront en vigueur le 1er janvier 2025 concernant l’assurance-chômage. Le gouvernement réclame 400 millions d’euros d’économies supplémentaires. Un accord sur l’emploi des séniors doit aussi être trouvé avant le 15 novembre.
Didier P. a été viré en 2018 pour s’être plaint de sa différence de traitement avec les autres dirigeants d’une filiale de la banque. C’est une formation en Angleterre qui lui a ouvert les yeux. Après l’annulation de son licenciement aux prud’hommes, il tente de faire reconnaître en appel la discrimination.
Depuis la coupure de courant qui a conduit l’archipel guadeloupéen à être privé d’électricité durant près de quarante heures le week-end dernier, le conflit au sein de la centrale entre EDF et la CGT prend une tournure judiciaire.
Six ans après les révélations de Mediapart sur l’existence d’un cartel français du matériel électrique, l’Autorité de la concurrence a infligé des amendes d’un niveau rare aux fabricants Schneider et Legrand, ainsi qu’aux distributeurs Sonepar et Rexel, pour entente sur les prix.
La croissance française du PIB s’est établie à + 0,4 % au troisième trimestre 2024. Un chiffre en apparence solide, mais qui est dopé par l’effet – moins puissant que prévu – des Jeux olympiques et paralympiques. Le reste de l’activité demeure dans une dynamique très faible.
Sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, les entreprises françaises ont raflé des contrats XXL pour investir au Sahara occidental. Un doute pèse toutefois sur leur légalité, dans un territoire revendiqué par le Maroc mais considéré comme « non autonome ». L’Élysée assume.
La vice-présidente n’a pas fait de l’économie le cœur de sa campagne, malgré les préoccupations des électeurs. Elle a néanmoins organisé un recentrage de son programme en espérant prendre des voix modérées à Donald Trump.
Impôt sur les milliardaires, défiscalisation des pensions alimentaires, baisse des taxes sur l’électricité… L’Assemblée a voté une série de mesures intéressantes, qui risquent toutefois de ne pas être retenues par le gouvernement. Voici pourquoi il faudrait les garder.
Tout en affirmant vouloir préserver les actifs stratégiques du groupe français Atos, le ministère des armées a choisi un concurrent états-unien afin de développer un ordinateur « supercalculateur » pour les systèmes militaires. Ce choix provoque une fronde parmi les acteurs de la défense.
Le gouvernement veut durcir les conditions d’indemnisation des arrêts maladie des fonctionnaires, dont l’absentéisme représenterait un coût devenu « insoutenable » pour l’État. Les femmes, les seniors et les agents aux métiers pénibles en pâtiront davantage.
Rejeté à l’unanimité en commission, le budget 2025 de la Sécurité sociale est discuté à l’Assemblée à partir du 28 octobre. Dans le viseur du gouvernement : les indemnisations des arrêts de travail et le remboursement des consultations médicales, ainsi que les pensions de retraite.
Mediapart a épluché des budgets de l’État sur plusieurs années sur les questions de pauvreté : le gouvernement peut mieux faire alors que le collectif Alerte publie un rapport et demande un investissement massif pour mieux prendre en charge cette question centrale.
Le parti au pouvoir au Japon a perdu sa majorité à la chambre basse du Parlement lors de législatives dimanche, pour la première fois depuis 2009. Le nouveau premier ministre, Shigeru Ishiba, nommé fin septembre, cherchait une nouvelle légitimité.
Deux ans après l’accident de Moussa Sylla, agent d’entretien mort au sous-sol de l’Assemblée nationale, le procès s’est tenu vendredi 25 octobre à Paris. Le parquet poursuit l’entreprise qui l’employait et ses dirigeants pour homicide involontaire.
À Kazan, en Russie, Vladimir Poutine a mis en scène son non-isolement sur la scène internationale. Le sommet des Brics, cependant, ne peut se résumer à cela : il signe l’émergence d’un Sud décidé à revendiquer son pouvoir politique et économique, fort de la moitié de la population mondiale.
L’accord signé il y a une semaine semble peu durable, portant uniquement sur des modulations de taxes, qui ne changent en rien le système global des importations, ni les politiques économiques responsables des surcoûts chroniques de la vie aux Antilles.