Une dizaine d’officiers des sapeurs-pompiers vosgiens sont mis en cause par huit plaintes, déposées dans les sept derniers mois pour harcèlement moral, violences ou menaces. Les alertes ont démarré il y a plusieurs années. Plusieurs agents se sont suicidés ou ont tenté de le faire.
Malgré une gestion calamiteuse des finances publiques, il restait une force dans le pays : la stabilité de ses institutions. En provoquant des élections législatives anticipées, le chef de l’État a détruit en une semaine la position de la France sur les marchés et en Europe.
Grâce à une niche fiscale sur le fret maritime et à l’optimisation via sa holding, le patron de CMA CGM, Rodolphe Saadé, ne paie quasiment pas d’impôts, alors que sa fortune a septuplé grâce à la crise du covid. La Macronie et le président en personne applaudissent.
Présenté le 14 juin, le programme économique de l’alliance de gauche est classiquement social-démocrate : il met l’accent sur le rôle de l’État, la lutte contre les inégalités et le détricotage des réformes macronistes.
Couplé à une taxe anti-exil fiscal, un impôt sur la fortune est possible à l’échelle d’un seul pays comme la France, estime l’économiste Gabriel Zucman. Il n’y a donc pas de fatalité, selon lui, à subir l’exode fiscal des plus riches si l’on veut les taxer davantage.
L’économiste Éloi Laurent défend l’idée que la coopération est au cœur de la prospérité humaine, mais qu’elle est de plus en plus contestée et remplacée par la logique économique. Une crise qui met en péril notre environnement et notre société.
Dans les hangars, les bureaux ou sur les chantiers, les résultats des européennes et l’annonce de la dissolution mettent en lumière les divisions et les inquiétudes qui minent la société française.
Jordan Bardella ne veut plus abroger la réforme des retraites d’Emmanuel Macron, revenant sur une promesse du mouvement d’extrême droite. Une nouvelle preuve du glissement néolibéral du programme économique du RN qu’il n’assume pas encore clairement.
Depuis la dissolution, l’exécutif entretient le suspense sur la publication, ou non, du décret durcissant les règles de l’assurance-chômage, qui était attendu d’ici à fin juin. Les économies et l’impact sur les chômeurs seraient énormes : plus de la moitié des allocataires seraient concernés par au moins une mesure.
Le conseil d’administration d’Atos a préféré la proposition présentée par David Layani à celle de Daniel Kretinsky pour redresser le groupe de services numériques. Soutenue par les créanciers obligataires, cette offre semble ne régler aucun de ses problèmes industriels et financiers.
À l’issue de sa première réunion depuis les élections européennes, l’intersyndicale ne s’est accordée ni sur un appel à soutenir des partis politiques pour les législatives à venir, ni sur une demande de désigner des candidats uniques à gauche. Mais sur le terrain, les actions ont déjà démarré.
Le dirigeant du Festival de Cannes et de l’Institut Lumière à Lyon est mis en cause par d’anciens collaborateurs en raison de son comportement. Un syndicaliste évoque « des pratiques managériales d’un autre temps ». L’intéressé réfute l’existence de toute « culture anxiogène ».
Pour la cérémonie d’ouverture à Paris, des centaines de danseuses et de danseurs ont été auditionnés puis sélectionnés dans des conditions dérogeant, à de nombreux endroits, au droit du travail et à leur convention collective.
Fraudes, déficit de résultat, manque de ciblage, profits exorbitants de BlaBlaCar… Le plan national covoiturage du quotidien lancé par le gouvernement déçoit et fait douter les acteurs sur sa capacité à changer réellement les habitudes.
La Banque centrale européenne a décidé de baisser ses taux de 0,25 %. La baisse est si marginale qu’elle risque de ne rien changer dans la zone euro. Ce mouvement sert juste à conforter la BCE dans sa stratégie d’ériger un contre-modèle aux années 1970.
Les porte-parole de la campagne de Renaissance et de celle de Raphaël Glucksmann s’opposent sur le nouveau « pacte de stabilité » adopté par le Parlement européen. Ils confrontent leurs idées sur les moyens fiscaux d’abonder le budget européen, et sur l’état du système bancaire en Europe.