En France, des femmes exilées vivent dans des situations d’extrême précarité et dans des conditions sanitaires difficiles. Beaucoup d’entre elles ont de jeunes enfants ou sont enceintes. Reportage et analyse avec nos invitées.
Selon nos informations, la ministre des affaires étrangères a été visée par plusieurs signalements adressés à la cellule « tolérance zéro » du Quai d’Orsay au début de l’année 2022. Une inspection générale devait être conduite à l’ambassade de France au Royaume-Uni, où elle était en poste jusqu’à sa nomination. L’inspection a été suspendue.
89 députés d’extrême droite ont fait mercredi leur entrée au Palais-Bourbon, Marine Le Pen louant en eux une « nouvelle élite politique ». Présentation de ces nouveaux élus.
Le groupe privé « TN Rabiot Police Officiel » réunissait 8 000 membres, pour l’essentiel policiers et gendarmes, jusqu’à ce que le site StreetPress dévoile la teneur haineuse de certains échanges en 2020. Deux fonctionnaires de police, jugés en avril pour « injures racistes » et « provocation à la haine », ont été condamnés mercredi.
Les milliardaires qui contrôlent la presse sont les plus subventionnés par l’État. À ce premier scandale s’en ajoute un autre : les mêmes siphonnent la majorité des aides apportées par les géants de la technologie américains. Cette convergence protège la presse sous influence et étouffe la presse indépendante.
Si les élections législatives ont constitué une sorte de séisme politique, la sociologie du Palais-Bourbon ne ressemble en rien à une révolution. Pire, elle régresse sur la parité entre les femmes et les hommes.
Les élus verts et LFI sont venus en nombre, mardi, suivre la formation express « climat et biodiversité » proposée par une trentaine de scientifiques aux nouveaux députés. Côté macroniste, seuls 12 élus se sont prêtés au jeu. À droite et à l’extrême droite ? Personne.
Après les élections législatives, quelles leçons pour le régime politique français ? L’Assemblée nationale va-t-elle retrouver un rôle central ou sombrer dans l’immobilisme ? On en discute avec notre invité, Olivier Rozenberg, spécialiste de l’étude des parlements.
Emmanuel Macron a commencé mardi sa consultation des forces politiques par le parti Les Républicains, dont le ralliement lui permettrait d’obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale. La droite d’opposition refuse toutefois de sauver le « Titanic » macroniste, avec 2027 en tête.
Les premiers distributeurs mondiaux du matériel électrique Sonepar et Rexel ont créé de discrètes sociétés suisses pour toucher de l’argent des industriels, dont Schneider et Legrand. La justice soupçonne un lien avec l’entente présumée sur les prix mise en place par ces entreprises.
Les avocats de Yassine Atar ont dénoncé les dérives de la justice antiterroriste dont le principal reproche vis-à-vis de leur client serait d’être le frère du commanditaire des attentats parisiens et bruxellois. En conséquence, ils ont plaidé l’acquittement.
L’hôpital de Chinon, hôpital rural à la maternité et au service de psychiatrie exemplaires, mais fermés pendant des semaines faute de personnels, est en lourd déficit. Un cabinet de conseil préconise des fermetures de lits et de postes, l’agence régionale de santé conditionne ses aides au retour à l’équilibre. Comme avant la pandémie.
Le président de l’université Panthéon-Assas a été saisi d’une demande « exceptionnelle » : ouvrir un poste sur mesure pour accueillir l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer, défait aux législatives.
Salariés au Smic, issus des classes populaires ou moyennes, de nouveaux députés entendent insuffler quelque diversité au Palais-Bourbon et porter les combats des plus fragiles. Rachel Keke, femme de chambre, Mathilde Hignet, ouvrière agricole, ou Andy Kerbrat, tous élus avec la Nupes, livrent leurs premières impressions.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Les avocates Gisèle Stuyck et Margaux Durand-Poincloux ont plaidé lundi l’absence de « complicité » d’Osama Krayem dans les attaques terroristes de Paris. La réclusion à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 30 ans a été requise contre lui.