L’enquête, ouverte après la plainte d’une jeune femme délestée de 500 euros, a permis d’identifier six victimes au sein du commissariat du Xe arrondissement de Paris. Un adjoint de sécurité, licencié depuis, a reconnu les faits. Le parquet requiert son renvoi devant le tribunal correctionnel pour « escroqueries ».
Treize nouvelles personnes font leur entrée au gouvernement, dont l’historien Pap Ndiaye et l’ancien patron des députés LR Damien Abad. Emmanuel Macron a aussi récompensé plusieurs de ses fidèles comme le patron du parti LREM Stanislas Guerini et la députée Yaël Braun-Pivet.
Après vingt-six jours d’attente, Emmanuel Macron a nommé les vingt-sept membres du premier gouvernement d’Élisabeth Borne. Un casting gouvernemental marqué par sa continuité et toujours ancré à droite. La nomination de l’historien Pap Ndiaye à l’Éducation nationale y fait presque figure d’anomalie.
Biocitech, site historique de l’industrie pharmaceutique, a été revendu avec une plus-value pharaonique dans des conditions étranges par un promoteur et la Caisse des dépôts. Et sans aucune concertation avec des élus locaux, qui avaient pourtant des projets de réindustrialisation.
Jean-Luc Mélenchon et ses alliés de gauche et écologistes ont présenté le 19 mai leur programme partagé pour les élections législatives, 650 mesures qui jettent les bases d’un hypothétique gouvernement, avec l’ambition de « revivifier le rôle du Parlement ».
Les élections nationales ont mis à l’épreuve la stratégie d’autonomie des écologistes vis-à-vis de la « vieille gauche ». Quel dispositif pour la bifurcation écologique, comment convaincre l'électorat : un débat entre David Cormand, Maxime Combes et Claire Lejeune.
Dans les années 2010, le mouvement afroféministe, destiné aux femmes noires, a connu en France un certain engouement. Il a même réussi à imposer certaines notions dans les débats militants, mais il peine à se constituer comme un courant à part entière.
Dix-neuf collaborateurs en cinq ans, des accusations de harcèlement et des dépenses personnelles facturées à l’Assemblée : le mandat de la députée du sud de Marseille, candidate à sa réélection, n’a pas été sans accrocs. Notre partenaire Marsactu a mené l’enquête.
Une quinzaine de départements français sont touchés par la sécheresse, dix ont déjà dépassé le seuil d’alerte. On en parle avec Simon Mittelberger, climatologue à Météo-France, Cécile Marchand d’Alternatiba et Les Amis de la Terre, et Julien Le Guet, du collectif Bassines non merci.
Le nouveau directeur de cabinet d’Élisabeth Borne, Aurélien Rousseau, a été directement choisi par Emmanuel Macron. Sa réputation d’homme de dialogue, attentif aux inégalités, lui vaut de nombreux soutiens dans le monde politique. D’autres pointent sa responsabilité dans les fermetures de lits d’hôpitaux en Île-de-France ou dans le scandale du plomb sur le chantier de Notre-Dame.
Après avoir reçu des salves de contraventions en 2020 et 2021, de jeunes Parisiens issus de quartiers populaires cumulent des milliers d’euros de dettes. La Ligue des droits de l’homme dénonce un « harcèlement policier » à connotation discriminatoire, ciblé sur quelques rues. Elle a saisi le Défenseur des droits.
Samedi 14 mai, une soixantaine de personnes ont assisté à un rassemblement à Sainte-Croix-aux-Mines pour rendre hommage à des SS français tués par l’armée française en 1945. Un ancien membre de cette communauté d’ultradroite témoigne auprès de notre partenaire de Rue89 Strasbourg de son expérience de ces rassemblements.
Par cet arrêt de travail prévu pour le 2 juin, six syndicats ainsi qu’un collectif de 400 jeunes diplomates dénoncent la mise en péril du troisième réseau diplomatique de la planète, derrière ceux des États-Unis et de la Chine.
Ces deux dernières années, celle qui vient de devenir première ministre était affectée au ministère du travail. Tous les responsables syndicaux reconnaissent sa capacité de travail et sa propension à les recevoir, mais ont aussi constaté l’infime marge de manœuvre qu’elle leur accordait.
Le député Jérôme Lambert, écarté par la Nupes et désormais candidat dissident pour les élections législatives en Charente, vit dans un logement parisien de 95 m2 pour 971 euros par mois. « Être logé à ce prix-là à Paris, j’estime que c’est déjà cher », justifie l’élu qui n’y voit rien de « choquant ».