Trois membres de l’association SOS Donbass ont été arrêtés et placés en détention provisoire. Deux d’entre eux sont soupçonnés d’intelligence avec une puissance étrangère, le troisième de dégradations sur l’Arc de triomphe.
Le pourvoi de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion a été rejeté par la Cour de cassation. L’ancien président est définitivement condamné à un an de prison dont six mois ferme pour financement illégal de campagne électorale. La peine ferme est aménageable.
Cet ancien dirigeant d’une entité du groupe a été condamné mercredi pour des agressions sexuelles sur l’une de ses anciennes collègues. Cette dernière espère que ce jugement contribuera à faire cesser « l’impunité de ces actes en entreprise ».
La structure Area, qui intervient depuis dix ans dans les squats et bidonvilles, va devoir cesser ses activités et licencier dix salariés. La préfecture de l’Hérault lui reproche des positions « incompatibles avec un financement de l’État », assumant d’infliger une sanction politique.
Au-delà de la situation pénale personnelle de Nicolas Sarkozy, condamné dans les affaires libyenne, Bygmalion et Bismuth, c’est tout son entourage, depuis ses mentors jusqu’à ses plus proches collaborateurs, qui sont dans le viseur de la justice. Dernière mise à jour en novembre 2025.
Depuis la fin octobre, quelque 200 personnes hébergées à Reims par le 115 ne bénéficient plus des chèques alimentaires qui leur permettaient de faire des courses. La préfecture de la Marne invoque des restrictions budgétaires. Les collectifs protestent contre cette décision qui fragilise davantage les plus pauvres.
Début 2024, Tayeb Khouira, porte-parole national du syndicat Sud aérien, a été interrogé pendant deux heures par des policiers non identifiés. Il s’agissait en fait d’agents de la DGSI, soi-disant informés qu’il s’apprêtait à commettre un attentat.
Le tribunal de Paris est entré, mardi 25 novembre, dans le vif du scandale Lafarge : comment une entreprise en est venue à financer le terrorisme islamiste en Syrie, et qui savait quoi parmi les dirigeants du groupe ? Autopsie d’un crime de bureau.
Plus de cinq ans après la révélation de violences sur mineurs en centres éducatifs renforcés, le procès se tenait mardi 25 novembre au tribunal correctionnel de Colmar. Mais au lieu d’une affaire retentissante, avec dix-sept éducateurs mis en cause au début de l’enquête, seuls trois ont finalement été poursuivis. Les enfants victimes, eux, sont absents.
Face au crime organisé, l’État a-t-il tout faux ? Après le meurtre de Mehdi Kessaci, « À l’air libre » reçoit Katia Yakoubi, présidente de l’association marseillaise Adelphi’cité, Coralie Bonnefoy, corédactrice en cheffe de notre partenaire Marsactu, et le documentariste Christophe Bouquet.
Les victimes du Requip, le médicament anti-Parkinson aux effets secondaires catastrophiques (pulsions sexuelles, addiction au jeu), espèrent que le procès qui opposera jeudi 27 novembre Stéphane Grange au laboratoire GSK marquera le début d’une reconnaissance de leurs vies brisées.
Gestionnaire des risques du cimentier en Syrie, Jacob Waerness avait alerté à plusieurs reprises ses supérieurs de la présence de groupes djihadistes. À l’audience, celui qui est, lui aussi, poursuivi pour financement du terrorisme, se révèle beaucoup plus évasif.
Pour la première fois, la ville de Marseille a assigné lundi 24 novembre quatre multipropriétaires qui ont mis leurs biens sur les plateformes de tourisme en toute illégalité. Leurs avocats ont plaidé la complexité de la réglementation.
C’est un mariage pour le meilleur de l’agro-industrie et pour le pire de l’enseignement agricole breton. De l’organisation d’événements à la visite d’entreprises, tout est fait pour valoriser un modèle : celui d’une agriculture intensive dont les mastodontes peuvent aussi abonder les finances des lycées.
Le ministère de l’enseignement supérieur a commandé un sondage sur le rapport à l’antisémitisme de ses agents. Une partie des syndicats dénonce un « recensement » politique. Selon nos informations, les présidences d’université viennent d’informer le ministère qu’elles ne relayeront pas le questionnaire.
Début novembre, lors d’un exercice « alerte intrusion », des agents de police ont procédé à une intervention dans une salle de permanence. Palpations, contrôles d’identité, coup de pression… Sud Éducation dénonce une mesure disproportionnée et non réglementaire. La préfecture de l’Hérault assure avoir sollicité « un rapport administratif » sur les évènements.