Un rassemblement en soutien à la Palestine s’est tenu mardi 7 mai à l’université Jean-Jaurès à Toulouse. Une semaine après une mobilisation similaire à Sciences Po, étudiants et enseignants dénoncent la chape de plomb qui pèse sur le monde universitaire.
Après nos révélations sur les accusations de propos discriminatoires et de harcèlement moral visant la présidente du HCE Sylvie-Pierre Brossolette, une enquête a été confiée à l’Inspection générale des affaires sociales, selon nos informations.
Entre deux propositions de loi pour interdire les transitions médicales aux mineurs et un livre complotiste contre les personnes trans, le constat est là : les discours transphobes s’intensifient, portés par la droite et l’extrême droite. Discussion dans « À l’air libre ».
La Cour de cassation a confirmé mardi la confiscation de l’usufruit du moulin de Giverny, où vit le couple Balkany. Mais le bien appartient à leurs enfants, et cette mesure sera difficile à appliquer.
Selon nos informations, la préfecture de police de Paris a interdit le rassemblement néofasciste qui devait se tenir samedi 11 mai, à l’initiative du GUD, pour commémorer les trente ans de la mort de l’un des leurs, Sébastien Deyzieu. Les organisateurs ont saisi le tribunal administratif.
Une juge aux mains de la mafia corse et en plus suspectée d’avoir détourné 123 000 euros de fonds publics issus du ministère de la justice ? Mediapart révèle les coulisses de l’enquête hors norme qui a provoqué la chute de l’influente magistrate Hélène Gerhards, une proche d’Éric Dupond-Moretti.
Dans un document confidentiel adressé à l’OMS, des parents décrivent les transitions de leurs enfants comme des « tragédies » qui ont brisé des familles. Mediapart a retrouvé trois des « enfants » concernés, qui s’insurgent contre une manipulation.
Le Conseil d’État a rejeté lundi la demande d’interdiction d’une conférence sur la Palestine avec la candidate LFI aux élections européennes. La direction de l’établissement universitaire avait invoqué un « risque de troubles à l’ordre public ».
Dans la ville dirigée par Louis Aliot (RN), où la police municipale revendique de « harceler les dealers », le parquet a requis six mois de prison avec sursis contre un agent qui a cogné la tête d’un mineur isolé contre un mur et « balayé » un jeune homme d’origine algérienne.
La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, a fait retirer son nom du bureau de l’Institut de la gestion déléguée, un lobby de dirigeants d’entreprises où elle précise n’avoir « jamais siégé ». La maire de Nantes, Johanna Rolland, a fait de même.
Une dizaine d’agents ou ex-agents du renseignement intérieur doivent répondre prochainement devant la justice de divers crimes et délits. Leurs affaires, présentées comme autant de dérives individuelles, posent la question de la déontologie des espions.
Longtemps cantonnées à quelques « bastions », les organisations d’extrême droite cherchent désormais à s’implanter dans toutes les universités, par la voie des urnes ou en organisant la confrontation parfois physique. Les autorités restent passives face au phénomène.
Depuis le 23 avril, une opération judiciaire de grande ampleur est en cours contre le clan Federici, l’un des groupes mafieux les plus puissants de Corse. Dans un style qui n’est pas sans rappeler l’antimafia italienne.
Acteur clé de l’offensive actuelle contre les transitions de mineur·es, Ypomoni se présente comme un simple groupe de parole pour des parents d’enfants trans. Des documents internes consultés par Mediapart montrent combien ce discours de façade cache « une guerre » contre les droits des personnes trans et leurs soutiens.
Dans la Sarthe, des usagers de la psychiatrie qui ont vécu des privations de liberté sont convaincus que leurs épisodes de crise pouvaient être pris en charge sans violence. L’une de ces approches est l’« open dialogue », balbutiante en France, mais expérimentée à Marseille.
L’effondrement du nombre de psychiatres conduit à des pratiques de privation de liberté en toute illégalité. Des patientes sarthoises racontent leur traumatisme. Les soignants alertent sur les risques de passage à l’acte chez les patients, d’abord contre eux-mêmes.