Le Rassemblement national, par son programme basé sur la préférence nationale, menace la santé physique autant que mentale de centaines de milliers de personnes en France, et, in fine, la santé et la sécurité publique de tous et toutes, rappelle le chercheur Didier Fassin.
Au quai d’Orsay, Rémy Queney est placardisé à la suite d’incidents survenus lors d’affectations à l’étranger. En Éthiopie, où il a usé de sa messagerie professionnelle pour des raisons privées, il est passé tout près d’un rapatriement forcé. Enquête sur la drôle de caution diplomatique du RN.
À ses débuts en politique, Christophe Bentz fut un opposant à l’IVG, au mariage pour tous, un partisan de la distinction entre les races. Parachuté en Haute-Marne, il a poli son image, en se positionnant opportunément dans un conflit local sur l’avenir de l’hôpital.
Enseignant dans un lycée du Bas-Rhin, Marc Wolff a fait l’objet d’au moins cinq signalements au rectorat de Strasbourg pour des propos choquants mais aussi pour avoir frappé un élève, selon des documents consultés par Mediapart. « Un geste parfaitement déplacé », reconnaît-il.
La plus haute juridiction administrative française, pilier de l’État de droit, se sait dans la ligne de mire du Rassemblement national. À la fois conseil de l’exécutif pour la rédaction des lois et ultime juge administratif chargé de trancher en urgence sur les libertés, l’institution se prépare à des temps agités.
Candidat RN-LR en Haute-Savoie, Charles Prats pourrait être ministre d’un gouvernement Bardella. Ce magistrat très médiatique, chevalier blanc de la lutte contre les fraudes, a pourtant un parcours très critiqué au sein de la magistrature, émaillé de sanctions pour de nombreux manquements.
Émilie Chandler, députée sortante, refuse de se désister malgré sa troisième place au premier tour. Mais sa campagne de 2022 pose une autre question : comme avocate, elle a touché de l’argent de l’État en faisant croire qu’elle participait au procès des attentats du 13-Novembre alors qu’elle menait campagne.
Réseau libre, un site internet caché en Russie, a appelé à se débarrasser des « vermines en robes noires » engagées contre le Rassemblement national. Le même site avait déjà proféré des menaces de mort contre des journalistes de Mediapart après une de nos enquêtes le concernant.
L’ancienne maire de la commune normande, jugée pour complicité dans un vaste trafic de drogue, a été relaxée ce mardi : le tribunal n’a pas constaté d’ « élément intentionnel ». Mais son adjoint, Hasbi Colak a lui été condamné à 12 mois de prison avec sursis.
Dans une circonscription scindée entre ville et campagne, la député RN sortante a déjà presque un pied à l’Assemblée. Mais la candidate du NFP, Amal Bentounsi, figure de la lutte contre les violences policières, a enregistré un score record à Meaux, fief de Jean-François Copé.
Le tribunal correctionnel d’Angoulême a condamné jeudi deux fonctionnaires de police à six mois de prison avec sursis. L’un avait donné une gifle à un gardé à vue, tandis que l’autre déclarait « nous on n’aime pas les bougnoules ». Une scène filmée à leur insu par leur caméra-piéton.
Aucun syndicat de police n’a appelé au « barrage républicain ». Jean-Claude Delage et Philippe Capon, anciens secrétaires généraux des syndicats de police majoritaires, Alliance et l’Unsa, dénoncent auprès de Mediapart un parti qui « encourage le racisme, la xénophobie et clive la société ».
Dans un entretien à Mediapart, Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du principal syndicat policier de France, qualifie d’« énorme connerie » l’appel à faire barrage contre le Rassemblement national.
Soupçons de détournements de fonds et d’emplois fictifs au Parlement européen, candidats au racisme décomplexé sur les réseaux sociaux, commissions versées en marge des prêts russes, enquête sur le patrimoine de la famille Le Pen : le Rassemblement national est cerné par les affaires. Retrouvez ici un accès central vers tous nos dossiers.
Face à une extrême droite aux portes des ministères, les réflexions vont bon train parmi les hauts fonctionnaires formant l’ossature de l’administration. Beaucoup estiment de leur devoir de tenir leur poste. Et en sont réduits à espérer une majorité introuvable au soir du 7 juillet.
Objet de tous les fantasmes, menacée par l'éventuelle arrivée du RN au pouvoir, l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle s’adapte pourtant à l’âge des enfants ou adolescents. Reportage à Nantes dans une classe de CM2, où le service de santé municipal est à la manœuvre.