L’ancienne ministre du travail a assuré samedi n’avoir « rien à se reprocher » après la révélation par « Le Monde » de sa mise en examen dans l’enquête sur des soupçons de favoritisme envers l’agence Havas, organisatrice d’une soirée en 2016 à Las Vegas, où Emmanuel Macron avait rencontré des entrepreneurs français.
Mediapart publie des extraits du catalogue Urgo dans lequel la ministre de la santé a gratuitement fait son shopping pendant des années. Le principal syndicat des pharmaciens appelle à sa démission. L’Ordre prévient qu’il pourrait prendre des sanctions.
La présidente du tribunal a déclaré que s’il n’y a pas « la preuve d’un projet abouti », les membres avaient « l’intention de troubler gravement l’ordre public » . La défense dénonce une décision « dangereuse », « morale » et « politique ».
Des dirigeants de 32 conseils départementaux ont annoncé refuser d’appliquer les nouvelles conditions fixées sur le versement de l’allocation personnalisée d’autonomie. En parallèle des appels se multiplient à gauche pour organiser « la riposte ».
Un jeune militaire et un policier retraité sont suspectés d’avoir conduit un trafic d’armes à destination de divers membres de l’extrême droite. 89 armes ont été saisies et une dizaine d’acheteurs ont été identifiés. Parmi eux, un adolescent proche du groupuscule Division Martel et une figure de La Manif pour tous.
Deux anciens dirigeants de l’organisation, grassement subventionnée par le ministère de Jean-Michel Blanquer, ont été condamnés pour « abus de confiance ». Ils ont écopé d’une peine de huit mois d’emprisonnement et 5 000 euros d’amende avec sursis, assortie de trois ans d’inéligibilité.
La nouvelle loi permettra la déchéance de nationalité pour les binationaux convaincus de meurtre sur des personnes dépositaires de l’autorité publique. Une mesure plébiscitée par l’extrême droite et que Nicolas Sarkozy avait échoué à faire voter, rappelle le professeur de droit public Jules Lepoutre.
Appelé à s’expliquer sur la crise politique déclenchée par le vote de la loi « immigration » inspirée de l’extrême droite, le président de la République s’est lancé dans une défense acharnée de Gérard Depardieu. Comme pour les affaires Hulot, Darmanin ou Abad.
D’après nos informations, Agnès Firmin Le Bodo, nommée mercredi après la démission d’Aurélien Rousseau, est visée par une enquête sur les cadeaux de la multinationale Urgo. En tant que pharmacienne, elle est soupçonnée d’avoir reçu de 2015 à 2020 pour 20 000 euros de bouteilles de champagne, montres de luxe, etc.
Dans un reportage diffusé mardi dans la matinale, France Inter a accompagné le groupuscule d’extrême droite Lyon populaire au cours d’une maraude sans mentionner les nombreux actes de violence de certains de ses membres, en particulier de son leader Eliot Bertin, interviewé par la radio.
Une vingtaine de personnes ont bloqué jeudi matin le bâtiment du Patio sur le campus. Veille de vacances et jour de partiels, ils contestent les mesures de la loi qui imposent aux étudiants étrangers le dépôt d’une caution et augmentent leurs frais de scolarité.
En juillet 2022, l’hebdomadaire satirique accusait l’école privée d’être proche des Frères musulmans et mettait en cause le contenu des cours dans un article comportant de nombreuses erreurs. Condamné jeudi à une amende de 3 000 euros avec sursis, le journal va faire appel.
En 2023, Mediapart a fêté ses quinze ans d’existence. Reportages, séries, dossiers, émissions spéciales, enquêtes au long cours ou révélations… Notre regard sur l’année 2023, ses nœuds internationaux comme ses crises françaises.
Un fichier informatique progressivement mis en place dans les tribunaux pourra contenir des données comme l’orientation sexuelle, l’appartenance syndicale, les opinions politiques ou l’origine ethnique des personnes. Plusieurs syndicats et associations demandent son interdiction au Conseil d’État.
Plusieurs associations de solidarité craignent que la conditionnalité des prestations sociales introduite dans la loi immigration votée le 19 décembre empêche des familles de se loger et de se nourrir.
Selon l’ordonnance de renvoi consultée par Mediapart, le commissaire Grégoire Chassaing, qui dirigeait l’intervention de police fatale à Steve Maia Caniço, le 22 juin 2019 à Nantes, se voit reprocher « un enchaînement de fautes ». Bien que les juges d’instruction soulignent la responsabilité de la mairie et de la préfecture, personne d’autre ne sera jugé.