Deux amiraux ont été mis en examen pour « homicide involontaire » à la suite de la mort en 2017 d’un plongeur démineur à cause du respirateur Crabe. La marine nationale a pourtant maintenu l’appareil en service, malgré des rapports confirmant sa dangerosité. L’actuel chef d’état-major particulier du président Macron est éclaboussé par l’affaire.
Accident, comme plaide le collège, ou harcèlement, comme dit Farès, victime d’une chute dans les escaliers de son établissement ? Faute de réponses, la famille s’est tournée vers les médias, et le boomerang n’a pas tardé à lui revenir.
En audition, plusieurs fonctionnaires ont témoigné du circuit anormal emprunté par deux subventions municipales, d’un montant total de 40 000 euros, ayant pu servir à financer la sextape de Saint-Étienne. L’argent public a ensuite été redistribué à deux protagonistes de l’affaire.
Le syndicaliste de Sud Rail, grièvement blessé à œil par une grenade lors de la manifestation du 23 mars à Paris, a déposé plainte pour « violences volontaires ayant entraîné une mutilation par dépositaire de l’autorité publique ». Mediapart l’a rencontré.
Malgré de récentes améliorations, les mères en situation de handicap restent confrontées à de multiples difficultés pratiques et aux a priori négatifs de nombreux professionnels. « Il faut mener un travail de dé-stigmatisation de l’entraide », explique Charlotte Puiseux, du collectif Les Dévalideuses.
En perquisition, la police a mis la main sur une nouvelle vidéo accablante, qui prouve le chantage politique exercé contre l’adjoint de Saint-Étienne, Gilles Artigues, filmé à son insu avec un « escort ». Mediapart révèle les nouveaux développements de l’affaire, dans une série en plusieurs épisodes.
Mardi 25 avril, une cinquantaine de personnes ont participé à une marche blanche en hommage à Enzo. L’adolescent de 17 ans, originaire de la cité de l’Ill, à Strasbourg, est décédé après avoir sauté dans une rivière en fuyant la police. Sa mère a déposé plainte pour « non-assistance à personne en danger ».
L’opération « Wuambushu » menée sur le cent unième département français est une monstruosité politique qui prolonge un crime juridique. Maintenant sa souveraineté sur Mayotte en violation flagrante du droit international, la France y met en scène l’expulsion massive d’êtres humains au prétexte qu’ils seraient étrangers alors même qu’ils font partie du même peuple que les autochtones.
Des avocates bataillaient depuis plusieurs jours, aux côtés d’un collectif d’habitants, pour obtenir la suspension de l’opération prévue dans le quartier de Talus 2 à Majicavo Koropa, mardi 25 aux aurores. La justice leur a donné raison in extremis, la veille au soir, après une audience au tribunal judiciaire de Mamoudzou.
Cet étudiant tchadien, victime d’insultes racistes et de coups de la Brav-M en mars, avait été de nouveau interpellé le 14 avril. Il a été dénigré tout un week-end avant d’être relâché sans poursuite. Il accuse la syndicaliste de diffamation et d’avoir fait fuiter la procédure dans la presse.
Comment une multinationale française en est-elle venue, par pure cupidité, à financer le terrorisme islamiste pour maintenir en activité une usine en Syrie ? Que savaient les services secrets français ? À partir de documents d’enquête inédits, Mediapart a reconstitué les dessous du scandale Lafarge.
Dans le bidonville de « Doujani 2 », à Mamoudzou, des femmes et des hommes ont décidé, dès dimanche 23 avril, de déconstruire leur habitat de fortune, anticipant la vaste opération de démolition prévue à Mayotte à partir de ce mardi. « Ça fait tellement mal », dit Malidé, un habitant du bidonville qui se retrouve à la rue avec sa compagne et leurs enfants.
Le président de la commission des finances du Sénat demande désormais l’ouverture d’une enquête parlementaire. Mediapart fait de nouvelles révélations sur les profils et pratiques de certains membres de l’une des associations mises en cause.
Après nos révélations, la juge chargée de l’enquête pour « viols » visant l’acteur a demandé l’audition des 13 femmes ayant témoigné dans Mediapart. À Lille, un spectacle du comédien a été perturbé par une manifestation féministe. Le monde du cinéma, lui, se tait, à de rares exceptions.
400 Français ont rejoint le théâtre de guerre ukrainien. Parmi eux, une trentaine de membres connus de l’ultradroite auraient combattu. Deux néonazis, armés, dont un ancien militaire français, viennent d’être arrêtés à leur retour.
À la suite de la publication de l’enquête intitulée « “Vous nous avez baisés à sec” : des troubles autistiques valent à un jeune apprenti d’être poussé dehors » le 24 mars 2023, Marie-Céline Terré nous a adressé un droit de réponse, que nous reproduisons ci-dessous.