« Ce sont des faits d’une gravité exceptionnelle de nature à altérer la confiance des citoyens dans ceux qui les représentent. » Par ces mots, la présidente du tribunal de Paris a annoncé, jeudi, la condamnation de l’ancien président pour association de malfaiteurs, à cinq ans de prison ferme.
La délinquance politico-financière est l’un des secrets les mieux gardés de la République. Elle l’empoisonne à bas bruit, au détriment des citoyens et des citoyennes qui en paient le prix. C’est pourquoi le jugement rendu jeudi 25 septembre dans l’affaire libyenne est d’une importance capitale.
Alerté par Mediapart, le prestigieux établissement privé catholique, situé dans les Hauts-de-Seine, a fini par rompre jeudi 25 septembre le contrat de cette enseignante d’histoire membre de groupuscules d’extrême droite. La militante avait pris ses fonctions à la rentrée.
L’ancien chef de l’État est condamné pour association de malfaiteurs à cinq ans de prison, 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité, avec exécution provisoire, dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Notre émission spéciale avec Fabrice Arfi, Danièle Klein, Vincent Brengarth et Ludovic Friat.
Une professeure de musique a été blessée au visage par l’un de ses élèves qui l’a agressée avec un couteau mercredi, au collège Robert-Schuman de Benfeld. Pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance de longue date, il multipliait les « références nettes au nazisme ».
Le tribunal judiciaire a rendu jeudi sa décision dans l’affaire du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle de 2007. L’ancien chef de l’État a notamment été condamné à cinq ans de prison, avec mandat de dépôt à effet différé, pour association de malfaiteurs. Récit en direct avec les journalistes de Mediapart sur place.
Confronté à des captations clandestines dans son bureau, l’élu stéphanois n’a pas eu d’autre possibilité que de reconnaître devant le tribunal avoir « menacé » son premier adjoint Gilles Artigues avec la sextape filmée à son insu.
Essorés par la tarification à l’activité, les hôpitaux publics bretons n’ont aucune marge de manœuvre pour investir. Pourtant, les bâtiments se dégradent d’année en année et les promesses d’aides à la rénovation se font attendre, affaiblissant toujours plus l’accès aux soins pour tous.
Après le délibéré dans l’affaire Sarkozy-Kadhafi, voyez ou revoyez le film de Mediapart consacré au scandale le plus retentissant de la Ve République. Avec des bonus inédits dans lesquels le réalisateur et les journalistes qui ont enquêté racontent les coulisses de sa fabrication.
Le rapport parlementaire d’évaluation de l’encadrement des loyers préconise une pérennisation du dispositif, aujourd’hui expérimental et soumis à autorisation du gouvernement. Il propose aussi des pistes pour endiguer les contournements massifs.
Trois associations assignent mercredi les huit préfets franciliens en justice pour carence dans l’attribution des logements sociaux aux ménages les plus modestes hors des quartiers les plus pauvres.
L’ancien directeur de cabinet Pierre Gauttieri s’est présenté comme celui qui était en première ligne du chantage à la sextape. Tout en assurant que le maire Gaël Perdriau savait tout du piège tendu. Ce dernier a dénoncé des « mensonges ». Tout aurait été fait dans son dos.
Protagoniste clé des scandales Karachi et Sarkozy-Kadhafi, l’intermédiaire Ziad Takieddine est mort, mardi 23 septembre, à l’hôpital, à Beyrouth. Deux jours avant le jugement du tribunal de Paris dans l’affaire des financements libyens.
Après avoir annoncé que le nouveau programme d’éducation à la sexualité devrait s’inscrire dans une vision « chrétienne », le secrétaire général de l’enseignement catholique, Guillaume Prévost, enfonce le clou, et assure que l’on devrait pouvoir prier en classe, au mépris des règles fixées par le ministère.
Le 19 septembre, un communiqué de presse a annoncé la « mise en extinction » du SNU. Porté par le gouvernement depuis 2019, ce dispositif censé remettre les jeunes français dans le droit chemin a coûté beaucoup d’argent et les cas de violences se sont multipliés.
Depuis nos révélations sur ses propos discriminatoires, le directeur sportif de l’association parisienne a été privé de licence. Il a malgré tout été embauché par un club partenaire, tandis que le Stade français recrutait un ancien de Canal+ mis en cause… pour propos sexistes.