Le député MoDem François Pupponi, ancien maire de Sarcelles, a été condamné, mercredi 5 janvier, par le tribunal correctionnel de Pontoise pour abus de biens sociaux et faux et usage de faux dans l’affaire dite de la SEM Chaleur.
L’exécutif a fait le choix d’une stratégie de harcèlement des personnes non-vaccinées plutôt que d’une obligation vaccinale pour tous et toutes. Cette dernière serait-elle moins liberticide ? Sa mise en place est-elle réalisable ? Et même nécessaire ?
En assumant d’« emmerder » les personnes non vaccinées, mais surtout en expliquant qu’« un irresponsable n’est plus un citoyen », le président de la République, garant de l’État de droit, commet une faute morale, institutionnelle et politique. Il hystérise le débat, divise la société et offre un nouveau souffle à ceux qu’il prétend combattre.
Les débats sur le passe vaccinal ont débouché sur une suspension de séance à l’Assemblée nationale mardi, pour la deuxième nuit consécutive. Cette fois, ce sont les mots du président de la République qui ont mis le feu à l’opposition.
Dimanche, le gouvernement a annoncé les nouvelles directives de l’isolement et du dépistage. Mais ce mardi soir, les pharmaciens ne pouvaient toujours pas distribuer les autotests gratuits promis par le gouvernement. Et les files d’attente pour les tests PCR s’allongent dangereusement, alors que le cap des 300 000 contaminations par jour est bientôt atteint.
Contre l’avis d’Olivier Véran, les députés ont refusé de siéger après minuit et d’achever mardi matin l’examen du projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal. Le calendrier du gouvernement est chamboulé : un nouveau créneau a dû être trouvé à l’agenda de l’Assemblée nationale.
Le 17 décembre, le tribunal d’application des peines d’Évreux a révoqué le placement sous bracelet électronique qui permettait à Patrick et Isabelle Balkany de purger leur détention dans leur moulin de Giverny, selon les informations de Mediapart. Le couple, qui a fait appel de cette décision et a passé tranquillement les fêtes à domicile, a déclenché « une centaine d’incidents de sonnerie ».
Alors que s’est ouvert lundi à l’Assemblée nationale le débat sur le très controversé passe vaccinal, on en parle avec nos invités : André Grimaldi, professeur émérite, cofondateur du Collectif Inter-Hôpitaux, et Serge Slama, professeur de droit public.
Bousculées par la vague Omicron, écoles et universités rejouent un scénario déjà bien rodé : face à une communication ministérielle tardive et par voie de presse, le personnel sur le terrain panique et s’inquiète d’une contamination massive.
Les sondages sont omniprésents et leur critique bien établie. Mais que sait-on de ceux qui les produisent ? Le sociologue Hugo Touzet a enquêté auprès d’eux, s’attachant à mettre en évidence leur culture professionnelle originale et la façon dont l’univers marchand la met en tension.
Depuis le 24 novembre 2021, Patrick Vilhem est mis en examen pour des faits de « harcèlement » et d’« agression sexuelle ». Mediapart a pu remonter le fil d’une dizaine de procédures intentées contre l’édile depuis 2014 : destruction de preuve, impayés auprès d’un artisan, favoritisme présumé dans l’attribution de marchés publics, abus de pouvoir, incivilité contre des prêtres de la commune...
Nouvelles règles d’isolement pour les positifs et les cas contacts, nouvelles conditions pour le retour en classe des élèves du primaire : à la veille d’une rentrée « désorganisée », les décisions du gouvernement ont été précisées à la dernière minute et par voie de presse.
En analysant les courriers reçus par Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron, les sociologues et politistes Michel Offerlé et Julien Fretel font coup double : questionner la figure présidentielle mais aussi donner à voir des écritures et des vies ordinaires.
À Grenoble, de nombreux médecins alertent la population sur une « situation de crise jamais connue », dont le Covid n’est que le révélateur. Dans le département, certaines nuits, trois des huit services d’urgences sont fermés.
La moitié des féminicides en France sont commis en milieu rural, alors qu’un tiers des Françaises y vivent. Dans la Drôme, le maillage territorial entre institutions, élus et associations commence à faire ses preuves pour lutter contre les violences faites aux femmes.
Gérald Darmanin l’affirmait en septembre : la situation au square Forceval, à Paris, ne pouvait « durer que quelques jours ». Trois mois plus tard, les consommateurs de crack sont toujours là, abandonnés par un État sans solution à proposer et soutenus par des associations.