Pour la justice administrative, Mathieu Bellahsen doit être rétabli dans ses fonctions à l’hôpital de Moisselles après les « représailles » qu’il a subies. En 2021, il avait été sanctionné après avoir alerté sur les conditions d’enfermement des patients pendant le premier confinement. L’établissement a fait appel.
Tandis que la mobilisation à Bétharram a poussé la congrégation à reconnaître sa « responsabilité » dans les « souffrances » des victimes, des voix s’élèvent pour mettre en cause d’autres établissements catholiques. Dans le Sud-Ouest d’abord, puis ailleurs en France.
Lors des élections étudiantes, des élèves de l’école d’ingénieurs marseillaise ont réalisé des vidéos comportant des svastikas et des stéréotypes xénophobes. Une expression raciste que l’on retrouve dans d’autres espaces de la vie de l’établissement. La direction a ouvert une enquête interne.
La cour criminelle du Morbihan a entamé lundi 3 mars l’interrogatoire de l’ancien chirurgien, accusé de viols et d’agressions sexuelles sur près de 300 patients. Le pédocriminel a promis qu’il en avait « fini avec le mensonge ». Sans convaincre pour l’instant.
L’agent de corruption présumé a été interrogé, lundi 3 mars, sur son implication dans un système financier opaque lié à la vente d’une villa dans le sud de la France à un fonds souverain dirigé par le bras droit de Kadhafi. Il a tout nié, malgré les documents accumulés.
Le 28 février, le conseil des prud’hommes a condamné l’union départementale du syndicat dans le Finistère à verser près de 240 000 euros d’indemnités à deux anciennes salariées qui dénonçaient notamment des violences sexuelles.
Alors que la justice enquête toujours sur la dette abyssale laissée par la structure organisatrice de l’ex-Grand Prix de France que présidait Christian Estrosi, une énième curieuse dépense vient d’être exhumée. À l’été 2022, un contrat à 550 000 dollars a été passé pour étudier un projet de circuit à Nice. Même le conseil d’administration n’était pas informé.
En parallèle de l’enquête judiciaire, seize victimes de violences sexuelles commises par des religieux de l’établissement catholique ont été indemnisées, pour des faits prescrits. Des discussions sont en cours autour de la reconnaissance des violences physiques, des actes commis par des laïcs et de la publicité du processus.
Se décrivant comme un combattant de la liberté, Mehdi Nemmouche affirme ne pas être dérangé d’être qualifié de terroriste mais refuse d’expliquer ses crimes, prétendument commis au nom de son idéologie. Une constante chez les djihadistes.
Gros chèque à une société savante, financement d’études économiques, pression sur les patients… Le laboratoire tisse discrètement sa toile pour peser dans ses négociations avec l’État et fixer le meilleur prix de remboursement du Wegovy.
Le groupe danois met tout en œuvre pour se faire connaître dans les quartiers les plus pauvres, importants marchés potentiels de son médicament Wegovy. À Strasbourg, il a ainsi signé un partenariat avec la ville pour des actions de prévention. Lille a refusé une proposition similaire.
Plusieurs grands hôpitaux publics français ne proposent pas de plats halals aux patients, alors qu’ils servent d’autres plats confessionnels. Une différence de traitement qui peut être discriminatoire, selon le Défenseur des droits.
Les progrès de l’intelligence artificielle ont rendu imaginable le développement de « robots tueurs ». La France est officiellement contre, mais ouvre de plus en plus la porte à des exceptions. Entretien avec la chercheuse Laure de Roucy-Rochegonde, spécialiste de la question.
Dans la nuit du 25 au 26 février, la salle de prière de l’association culturelle franco-turque de Jargeau (Loiret) a été détruite par un incendie. Le parquet d’Orléans confirme l’hypothèse d’un acte criminel. Une enquête est en cours. Mediapart est allé à la rencontre des fidèles, inquiets.
La ville bretonne, jusqu’ici épargnée, a récemment vu le Rassemblement national et Reconquête chercher à s’implanter. Dans la foulée, divers groupuscules se sont créés et les violences se sont multipliées. Soixante-dix organisations de gauche appellent à manifester dans ses rues dimanche 2 mars.
David B., mis en examen dans l’affaire Hedi, jeune homme qui avait eu le crâne fracassé en juillet 2023, a comparu le 28 février pour violences volontaires dans un autre dossier marseillais. Le parquet requiert quatre mois de prison avec sursis.