Plusieurs affaires ont mis en lumière des dysfonctionnements graves au sein de la cellule de lutte contre les violences sexistes et sexuelles de l’Unistra depuis 2020. Entre erreurs juridiques et choix de procédure douteux : plongée dans une structure décriée.
Cinq ans après les révélations de Mediapart, l’actrice Adèle Haenel a obtenu gain de cause devant la justice. Le cinéaste Christophe Ruggia a été condamné, lundi 3 février, à quatre ans d’emprisonnement, dont deux ans ferme sous bracelet électronique, pour violences sexuelles sur mineure de 15 ans.
Les enfants tués par leurs parents ne font l’objet d’aucun recensement précis en France. Parce que ces décès sont parfois dissimulés, mais aussi parce que les outils de collecte d’information manquent. Cette incurie statistique dit beaucoup de l’absence de volonté politique dans ce domaine.
L’analyse de 46 affaires survenues en 2024 révèle à quel point les violences sur les enfants sont systémiques. Et souligne l’ampleur du déni qui persiste en France sur le sujet.
Avec le Collectif enfantiste, la journaliste Marie Albert s’efforce de recenser les affaires où des adultes tuent des enfants. Objectif : dénoncer une société qui minimise l’ensemble des violences que ces derniers subissent.
Ces histoires ne sont pas des cas isolés. Rapprochées les unes des autres, elles racontent une violence systémique. Mediapart revient ainsi sur 46 morts violentes d’enfants survenus en 2024 dans le cadre familial. Parce que ces morts comptent et devraient nous interroger bien davantage.
Cette semaine, le tribunal a notamment pu constater l’étonnante proximité du clan Sarkozy avec les intermédiaire Ziad Takieddine et Alexandre Djouhri. Ce dernier, à tu et à toi avec l’ancien président de la République, est un homme du milieu, qui a frayé avec des bandes criminelles avant de devenir un visiteur régulier à l’Élysée.
Notes de frais, recrutement de proches, pouvoir centralisé… La nomination de l’ex-ministre macroniste a aggravé les tensions au sein de cette instance chargée de lutter contre le sexisme. De nouvelles alertes internes font état de « problèmes fonctionnels ainsi que relationnels graves ».
Le gouvernement vient de décider, sans le dire officiellement, de geler les financements alloués à la part collective du pass Culture, qui permet de financer une large part de l’action culturelle dans le scolaire. Chefs d’établissement, enseignants et partenaires ne décolèrent pas.
Saisi par La Quadrature du Net, le juge a ordonné à la ville de Moirans de cesser sans délai d’utiliser le logiciel, considéré comme illégal car enregistrant des données biométriques sans garanties de protection de la vie privée. L’association salue « une victoire sans précédent ».
Cet ancien haut fonctionnaire, reconverti dans la reprise d’entreprises en difficulté, a été reconnu coupable d’escroquerie au jugement et condamné à trois ans de prison, dont un ferme, 10 000 euros d’amende, une interdiction de gérer pendant quinze ans et cinq ans d’inéligibilité.
Un chirurgien du CHU de Rennes est accusé de tenir des propos haineux, racistes et misogynes depuis de nombreuses années. Trois plaintes ont été déposées contre lui, et une enquête est ouverte. Pourtant, la direction de l’hôpital le maintient en poste.
Le groupe TotalEnergies fait des dons à l’université de Strasbourg, notamment pour l’école de chimie. Une convention de mécénat dévoile l’emprise que la multinationale souhaite établir dans l’enseignement supérieur et la recherche.
À la suite d’un article publié le 12 juin 2024 dans le cadre du suivi du procès de l’ex préfet Gardère, Tibor Vass, dirigeant de l’entreprise LPN, nous a fait parvenir un droit de réponse.
À la suite d’un article publié le 16 mai 2024 dans le cadre du suivi du procès de l’ex préfet Gardère, Tibor Vass, dirigeant de l’entreprise LPN, nous a fait parvenir un droit de réponse.
Retour à Maizières-lès-Metz, où des gendarmes sont venus chercher une collégienne pendant la récréation pour l’expulser avec sa famille vers la Belgique. Dans un contexte politique délétère, la réaction immédiate des enseignants, des parents d’élèves et de quelques élus a inversé le cours du débat.