Le rassemblement à la mémoire de Mehdi Kessaci s’est tenu, samedi 22 novembre, à l’endroit où il a été assassiné, à Marseille. Si la famille, son frère Amine en tête, a fait part de son émotion, elle a aussi appelé à un réveil politique face au narcotrafic et à ses conséquences.
Dans un silence poignant, une foule de plus de 6 000 personnes, mobilisées malgré la peur contre le narcobanditisme, a rendu hommage samedi à Marseille à Mehdi Kessaci, présumé assassiné pour faire taire son frère, militant écologiste et voix citoyenne du combat anti-drogue.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi dans un froid glacial pour dénoncer le manque de moyens dans la lutte contre les violences envers les femmes, qui ne refluent pas, et rappeler que l’extrême droite « n’a jamais été et ne sera jamais féministe ».
Bruno Lafont, l’ancien PDG du cimentier accusé d’avoir financé le terrorisme islamiste en Syrie entre 2012 et 2014, a assuré à la barre qu’il ne savait rien. L’un de ses adjoints l’a contredit. Dans ce début de procès, chacun s’innocente individuellement, mais tout le monde s’accuse collectivement.
Alors qu’ils avaient soutenu cette proposition venue tout droit du Rassemblement national, les macronistes ont retourné leur veste, vendredi après-midi, ne permettant pas à l’article 30 d’être adopté. Celui-ci était clairement discriminatoire à l’endroit des personnes étrangères.
Après trois signalements visant le même fonctionnaire de police, une enquête a été confiée à l’IGPN mercredi 19 novembre pour « violences par personne dépositaire de l’autorité publique ». Les trois plaignants, touts opposants à la déviation de Saint-Péray, témoignent pour Mediapart.
La chaîne est sous le feu des critiques depuis qu’une de ses journalistes a accumulé les erreurs à propos du nouveau maire de New York, Zohran Mamdani. En interne, plusieurs salariés dénoncent d’autres dérives et la place toujours plus grande accordée aux opinions.
Après un scandale de détournement de fonds impliquant son ancien directeur, l’école privée Digital College a fait appel à la médiatique Rose Ameziane pour le remplacer. Mediapart a découvert qu’elle a été condamnée en 2024 pour abus de confiance et travail dissimulé. Informé, son employeur annonce l’avoir révoquée.
Un appartement de 291 mètres carrés au financement inconnu, 50 000 euros en liasses, des ventes d’objets d’art intraçables et un antiquaire proche de Sarkozy qui file à Hong Kong. La perquisition chez Valérie Hortefeux en 2017 dans le cadre de l’affaire libyenne a ouvert des perspectives vertigineuses. L’enquête est toujours en cours.
Au procès en appel des familles d’accueil de Châteauroux, une des têtes pensantes de ce réseau organisé de violences contre des enfants placés a invoqué des trous de mémoire. Ce qui n’a convaincu ni les victimes ni l’avocat général, qui a demandé une peine de prison avec mandat de dépôt.
Le verdict de la cour criminelle de Paris, qui a acquitté le 15 novembre le pénaliste parisien de l’accusation de viol aggravé sur une stagiaire, a soulevé de nombreuses interrogations. Voici des éléments d’explication.
La récente étude publiée par l’Ifop sur « le rapport à l’islam et à l’islamisme des musulmans de France » a nourri les gros titres de la presse nationale. Celle-ci contient pourtant des approximations et des raccourcis qui tendent à grossir le trait d’une situation complexe à analyser.
Alors que se tient, jeudi 20 novembre, la journée internationale des droits de l’enfant, une proposition de loi socialiste vise à offrir une défense à tous les mineurs, devant les juges des enfants chargés de leur protection. « Un enfant, un avocat ! », clament ses partisans.
À partir du 1er janvier, le gouvernement s’engage dans une déréglementation totale d’un bien essentiel et une mise à sac du service public de l’électricité. Tous les clients seront soumis à la volatilité des marchés. Tous, sauf les grands groupes. Le gouvernement s’est refusé à ouvrir un débat public sur le sujet.
Des syndicats, des associations et des parents d’élèves déposent une plainte contre X pour mise en danger délibérée d’autrui. Ils dénoncent l’inaction des pouvoirs publics concernant le problème de l’amiante présent dans les établissements scolaires des Bouches-du-Rhône.
Pour la première fois, l’événement ouvre ses portes aux médias généralistes. Mais l’accréditation de Matthieu Slisse, coauteur du livre « Les Charognards » dénonçant les dérives des deux leaders du secteur, a été refusée. La corporation juge « infamant » le titre de l’ouvrage.