Payer pour assurer les « vieux jours » de son bourreau : voilà ce qui arrive à certaines victimes de violences ou d’inceste quand leurs parents vieillissent et se retrouvent en incapacité de subvenir à leurs besoins. Plusieurs d’entre elles contestent cette obligation, et la loi évolue.
Devant le tribunal, François Ruffin a détaillé comment lui et ses camarades ont été espionnés par des sociétés missionnées par Bernard Squarcini, à la demande de LVMH. Il a dénoncé l’absence des donneurs d’ordre parmi les prévenus.
Tandis que l’artiste est visé par deux plaintes pour harcèlement sexuel et agression sexuelle, deux autres jeunes hommes dénoncent auprès de Mediapart avoir reçu sans consentement des photos à caractère pornographique de sa part.
À la suite de l’article « Pour 30 000 euros, Manuel Valls devient la nouvelle mascotte du Bahreïn », publié le 18 novembre 2024, l’avocat de Tayeb Benabderrahmane nous a adressé un droit de réponse, que nous reproduisons ci-dessous.
Une commune peut-elle s’opposer au remplacement de son parc éolien par des machines plus grandes et plus efficaces ? C’est le combat dans lequel s’est engagée la mairie de Coren, redoutant que l’installation des mastodontes menace sa ressource en eau.
L’épouse de l’ancien chef de l’État a été à la peine face aux juges de l’affaire « Sauver Sarko », en marge du scandale libyen. Au point de devoir reconnaître l’existence d’un téléphone secret au cœur de l’affaire et de mettre en cause de manière très virulente son amie de trente ans.
Créé fin 2023 pour renforcer la protection des victimes, ce pôle spécialisé dans les violences conjugales et incestueuses comprend une équipe de six juristes qui ont pour objectif de permettre une « meilleure circulation de l’information » entre les juges. Mediapart a suivi le travail de l’une d’elles.
À la suite de l’article intitulé « La lourde défaite de la députée Violette Spillebout face à un journaliste », publié le 11 septembre 2024, Violette Spillebout nous a adressé un droit de réponse, que nous reproduisons ci-dessous.
En janvier 2023, le député RN Franck Allisio n’a pas déclaré à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique que deux de ses collaborateurs étaient par ailleurs employés de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Un cumul interdit par la loi.
Des élus d’extrême droite ont obtenu le report d’une table ronde interne au Parlement européen sur la lutte antiraciste, à laquelle devait participer l’universitaire franco-ivoirienne Maboula Soumahoro. Elle subit depuis des insultes et des menaces, jusque sur son lieu de travail.
La Caisse nationale d’assurance-maladie lance le déploiement de robots pour gérer certains dossiers considérés sans « valeur ajoutée ». Des syndicalistes ont découvert par hasard l’arrivée de ces collègues « fictifs » après avoir été alertés sur des clôtures de dossiers inexpliquées.
Après une dénonciation, des gynécologues pratiquant des inséminations via une banque de sperme étrangère ont été convoqués par l’ordre des médecins. Une première. Dans les parcours officiels de PMA, les patientes font aujourd’hui face à des délais d’attente exponentiels.
Quatre ans après l’agression du producteur de musique, l’enquête est terminée et plusieurs éléments pulvérisent la version des policiers qui disaient avoir été blessés par Michel Zecler. « J’ai la main gonflée parce que j’ai tapé le mec », confesse ainsi l’un d’entre eux dans un message consulté par Mediapart.
Alors que les questions scolaires se font de plus en plus rares à l'Assemblée, le député insoumis Paul Vannier a déposé une proposition de loi visant à moduler le financement des établissements privés sous contrat, s’ils ne jouent pas le jeu de la mixité sociale.
Le texte de La France insoumise visant à compléter la définition pénale des infractions d’agression sexuelle et de viol n’a pas fait l’unanimité, mercredi 20 novembre à la commission des lois. Une autre proposition, transpartisane, est en préparation.
Après plus de deux mois de débats, les avocats de Gisèle Pelicot ont présenté leurs plaidoiries mercredi. Ils ont notamment regretté qu’il n’existe pas en France de qualification de « viol de masse ». Mais espèrent que l’issue de ce procès servira à changer la société.