D’après nos informations, Agnès Firmin Le Bodo, nommée mercredi après la démission d’Aurélien Rousseau, est visée par une enquête sur les cadeaux de la multinationale Urgo. En tant que pharmacienne, elle est soupçonnée d’avoir reçu de 2015 à 2020 pour 20 000 euros de bouteilles de champagne, montres de luxe, etc.
Dans un reportage diffusé mardi dans la matinale, France Inter a accompagné le groupuscule d’extrême droite Lyon populaire au cours d’une maraude sans mentionner les nombreux actes de violence de certains de ses membres, en particulier de son leader Eliot Bertin, interviewé par la radio.
Une vingtaine de personnes ont bloqué jeudi matin le bâtiment du Patio sur le campus. Veille de vacances et jour de partiels, ils contestent les mesures de la loi qui imposent aux étudiants étrangers le dépôt d’une caution et augmentent leurs frais de scolarité.
En juillet 2022, l’hebdomadaire satirique accusait l’école privée d’être proche des Frères musulmans et mettait en cause le contenu des cours dans un article comportant de nombreuses erreurs. Condamné jeudi à une amende de 3 000 euros avec sursis, le journal va faire appel.
En 2023, Mediapart a fêté ses quinze ans d’existence. Reportages, séries, dossiers, émissions spéciales, enquêtes au long cours ou révélations… Notre regard sur l’année 2023, ses nœuds internationaux comme ses crises françaises.
Un fichier informatique progressivement mis en place dans les tribunaux pourra contenir des données comme l’orientation sexuelle, l’appartenance syndicale, les opinions politiques ou l’origine ethnique des personnes. Plusieurs syndicats et associations demandent son interdiction au Conseil d’État.
Plusieurs associations de solidarité craignent que la conditionnalité des prestations sociales introduite dans la loi immigration votée le 19 décembre empêche des familles de se loger et de se nourrir.
Selon l’ordonnance de renvoi consultée par Mediapart, le commissaire Grégoire Chassaing, qui dirigeait l’intervention de police fatale à Steve Maia Caniço, le 22 juin 2019 à Nantes, se voit reprocher « un enchaînement de fautes ». Bien que les juges d’instruction soulignent la responsabilité de la mairie et de la préfecture, personne d’autre ne sera jugé.
Le texte, voté mardi 19 décembre, exclut des structures d’urgence les déboutés du droit d’asile et ceux ayant reçu une obligation de quitter le territoire. Une discrimination de plus à l’égard des exilés, souligne la chercheuse Camille Gardesse.
La loi adoptée mardi 19 décembre va compliquer le parcours des étudiants étrangers. Une série de mesures « dangereuses » pour les présidents d’université et de grandes écoles, dont Jean-François Huchet, président de l’Inalco.
La loi contre l’immigration est une infamie pour les étrangers qui vivent en France. Et pour toute la société. Au-delà de la question morale, elle est le visage pitoyable d’un pouvoir recroquevillé sur lui-même prêt à renier ses principes fondamentaux pour complaire à l’extrême droite. Au détriment de l’intérêt général.
En réaction à une vidéo en circulation depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux dans laquelle un policier de Cayenne semble tenir des propos racistes lors d’une intervention, une enquête administrative a été ouverte à l’encontre du fonctionnaire, à la demande du préfet de Guyane.
Prêt à toutes les compromissions avec la droite, qui s’inspire elle-même de l’extrême droite, le gouvernement a produit un texte dangereux dont les mesures pourraient avoir de graves conséquences sur les premiers concernés, les étrangers vivant en France.
L’ex-présentateur du JT de TF1 est visé par une plainte pour viol de l’écrivaine Florence Porcel. De très nombreuses femmes ont témoigné contre le journaliste, dans la presse et auprès de la justice, l’accusant de violences sexistes et sexuelles. Il nie en bloc.
Alors que la loi immigration est en passe d’être votée avec les voix du Rassemblement national, cinq étrangers vivant en France disent leur « peur » et racontent leurs parcours. Ils sont celles et ceux que l’on n’entend jamais. « À l’air libre » leur donne la parole.
Le commissaire qui dirigeait l’opération de police controversée durant la fête de la Musique au cours de laquelle Steve Maia Caniço est décédé à Nantes en 2019 est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour « homicide involontaire ».