Les services secrets français craignent qu’une ingérence étrangère ne vienne fausser la présidentielle de 2027. Ils s’inquiètent de « l’infiltration » par la Russie « des milieux politiques français » et de la manipulation de l’information sur les réseaux sociaux.
À Loudéac, le bureau de vote installé pour l’élection présidentielle roumaine s’est positionné à plus de 80 % en faveur du candidat d’extrême droite George Simion au premier tour. Reportage dans la région du Mené en Bretagne, où les 1 600 ressortissants roumains se mobilisent pour le second tour.
Condamné pour terrorisme en 2017 et assigné à résidence depuis sa sortie de prison, Farid vient d’être enfermé en CRA pour la quatrième fois, dans le contexte du « Festival de Cannes » cette fois. La préfecture des Alpes-Maritimes maintient vouloir l’expulser.
D’anciens collègues du chirurgien pédocriminel de Jonzac, en Charente-Maritime, ont infligé un spectacle désolant à la cour criminelle, qui entre dans la dernière phase du procès de Joël Le Scouarnec.
Près de la moitié des malades qui y ont droit ne parviennent pas à bénéficier de soins palliatifs. Pour y remédier, les députés veulent que ce droit soit opposable, que des moyens supplémentaires soient inscrits dans la loi et que de nouveaux établissements dédiés soient créés.
L’ancien secrétaire d’État Othman Nasrou dirige la campagne du ministre de l’intérieur pour la présidence du parti Les Républicains. En 2023, son élection à la tête de la puissante fédération LR des Yvelines avait suscité des interrogations en interne, en raison notamment de formulaires de parrainage préremplis au nom de l’intéressé.
La justice a donné son feu vert pour qu’un millier de néonazis paradent dans Paris le 10 mai. Mediapart a eu accès au rapport de la préfecture de police qui demandait l’interdiction de la manifestation. Et a enquêté sur des membres du cortège ainsi que sur deux incidents antisémites. L’ensemble rend l’autorisation peu compréhensible.
Dans la foulée des révoltes du 13 mai 2024, l’État français a procédé au transfert de dizaines de détenus de droit commun dans une opacité la plus totale. Certains sont aujourd’hui sortis de prison, sans moyens financiers pour survivre dans l’Hexagone ou rentrer chez eux.
La plus haute juridiction française estime, dans un arrêt rendu mercredi, que les viols commis dans l’affaire dite « French Bukkake » ont été commis avec la circonstance aggravante du racisme et du sexisme, ouvrant la voie à un procès d’assises.
Des salariés de cliniques psychiatriques tentent de résister au géant de la santé, qui a racheté une bonne part des établissements privés en France et imposé ses méthodes de management. Le groupe, rebaptisé Clariane, vise désormais le marché des soins ambulatoires.
De plus en plus de centres de recherche sont soumis à un régime administratif spécial, qui conditionne leur accès à une autorisation. Les refus – jamais motivés – sont de plus en plus nombreux.
Le député insoumis marseillais a reçu jeudi la visite de la brigade financière, dans le cadre d’une enquête pour vol et recel. En cause : des documents internes à une entreprise locale, que le député a utilisés dans le cadre d’un signalement auprès du procureur.
Le directeur sportif de l’association parisienne est accusé d’avoir tenu des propos humiliants, sexistes et lesbophobes envers son équipe féminine, ce qu’il « réfute ». Malgré une plainte au pénal et un signalement à la fédération, le club lui a maintenu sa confiance après une enquête interne express.
La présidente PS de la commission d’enquête sur les violences à l’école, Fatiha Keloua-Hachi, revient dans « À l’air libre » sur l’audition « irritante » du premier ministre mercredi à propos de l’affaire Bétharram. Elle se dit décidée à agir si la commission s’aperçoit d’un faux témoignage sous serment.
Le gouvernement pourrait adopter la dissolution du collectif Urgence Palestine dans les prochaines semaines. Les avocats de l’organisation, qui contesteront cette décision devant le Conseil d’État, dénoncent « la partialité structurelle des autorités, qui décrédibilise l’initiative en elle-même ».
De nombreuses victimes de violences au sein d’établissements catholiques ont regardé le premier ministre interrogé par la commission d’enquête parlementaire. Beaucoup en sont sorties déçues, autant par l’attitude de l’élu du Béarn que par l’absence de réponses concrètes.