Les crimes du Hamas ne peuvent plus être pensés sans ceux commis par Israël à Gaza, dont les ramifications sont multiples. La destruction du peuple gazaoui, sans réponse internationale à la hauteur, est aussi celle des principes affichés par les démocraties libérales et leur allié israélien.
L’ancien premier ministre israélien revient, dans un entretien pour Mediapart, sur le 7-Octobre, le plan Trump et la situation politique israélienne. Il se défend d’avoir affirmé qu’il ne pourrait jamais y avoir de « partenaire » côté palestinien.
L’histoire n’a pas commencé il y a deux ans. Mais pour la droite israélienne, l’événement a permis de relancer fortement le vieux projet d’effacement des Palestiniens et la destruction de leur mouvement national.
Avec d’importants appuis politiques, dont celui de la France, l’ancien ministre du tourisme et des antiquités de l’Égypte a été choisi lundi pour diriger l’organisation onusienne. Mais les spécialistes du patrimoine dénoncent sa politique de destruction et ses atteintes à la liberté d’expression.
Newsletters
Découvrez les newsletters de Mediapart
Recevez directement l’info de votre choix : Quotidienne, Hebdo, Alerte, À l’air libre, Écologie, Enquête …
L’acceptation sociale de l’ignominie commise à Gaza n’est qu’une nouvelle preuve de la propension du vernis de civilisation et d’humanité à craquer par temps de guerre. Mais elle résonne d’autant plus dans un pays fondé sur la mémoire d’un génocide.
Le Parlement européen doit se prononcer mardi sur la levée ou non de l’immunité parlementaire d’Ilaria Salis, eurodéputée poursuivie par la justice hongroise pour sa participation à une manifestation antifasciste à Budapest en 2023. Le vote s’inscrit dans une surenchère « anti-antifa », de part et d’autre de l’Atlantique.
Renouant avec le pluralisme, la Syrie a connu dimanche ses premières élections libres depuis la chute de la dictature des al-Assad. Il ne s’agit que d’un scrutin indirect, et le président al-Charaa doit encore nommer un tiers des députés.
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi à Tbilissi mais ne sont pas parvenues à occuper le palais présidentiel. Tandis que les arrestations se multiplient, plusieurs États de l’Union européenne, dont la France, ont pris le parti de dialoguer avec le pouvoir.
Pour peser sur l’économie russe, l’armée ukrainienne s’est lancée depuis cet été dans une intense campagne de frappes contre les raffineries et les infrastructures pétrolières du pays. Depuis, la Russie subit des pénuries, et sa capacité de production d’essence et de diesel a chuté.
L’ancien directeur des renseignements tchadiens, Abderahman Moussa, acteur clé d’une affaire de corruption impliquant le groupe de BTP belge CFE et deux de ses cadres français, a été mis en examen à Bruxelles et placé en détention provisoire.
Grâce aux milliards d’euros libérés par Berlin pour la modernisation de son armée, le premier industriel allemand de la défense, spécialiste des chars, canons et munitions, engrange d’énormes bénéfices. Au point de devenir un partenaire incontournable du pouvoir politique.
Depuis deux ans, quatre millions d’Afghans exilés dans des pays frontaliers ont été contraints de rentrer dans leur pays d’origine, sans projet, sans logement ni ressources. En juin, la guerre menée contre l’Iran, dont ils ont été les boucs émissaires, a accéléré le phénomène.
Pendant que l’État hébreu retrouve de l’espoir pour ses otages, les Palestiniens citoyens d’Israël ou résidents de Jérusalem-Est voient dans l’application possible du « plan Trump » à la fois un soulagement et un renoncement. Reportage.
Le parti du milliardaire, ANO, a réalisé le meilleur score de son histoire. Il renvoie dans l’opposition la coalition des droites pro-européennes, qui paie les inquiétudes sur le niveau de vie et la guerre sur le sol européen. La gauche, elle, a disparu.
Les manifestations urbaines qui secouent actuellement le royaume sont la conséquence d’une politique antisociale commencée il y a plus de dix ans. En attendant une sortie de crise, il y aura désormais un « avant » et un « après » 27 septembre.
Après plusieurs jours de répression de tout rassemblement, les jeunes de GenZ 212 semblent enfin s’être installés dans les rues du royaume. Pour le mouvement, l’enjeu est de s’affirmer par le pacifisme, et d’obtenir un nouveau gouvernement.