Emmanuel Macron a reconnu « au nom de la France » la responsabilité de l’assassinat du nationaliste algérien Ali Boumendjel pendant la guerre d’Algérie. Un geste d’apaisement préconisé par le rapport Stora, mais qui survient après un mois de brouillage des lignes entre la majorité présidentielle et l’extrême droite.
L’historienne Malika Rahal revient sur la portée de la reconnaissance officielle de la responsabilité de l’armée française dans l’assassinat, maquillé en suicide, de la figure du nationalisme algérien.
Quel a été le rôle de la France lors du génocide des Tutsis ? Une partie de la réponse se trouve dans les archives militaires. Des dizaines de milliers de documents inaccessibles à la recherche, en raison notamment d’un inventaire jusqu’ici impossible à consulter. Mediapart le publie.
Le journaliste Patrick de Saint-Exupéry publie La Traversée, un ouvrage magistral sur le génocide des Tutsis au Rwanda et l’implication de la France. Art du reportage, rigueur de l’enquête : l’auteur arrache les racines du négationnisme français. Bonnes feuilles.
L’extradition au Japon de Michael et Peter Taylor, deux Américains soupçonnés d’avoir aidé Carlos Ghosn à s’évader fin 2019, permettra peut-être d’éclaircir la question des complicités. En particulier celles de la famille de l’ex-PDG de Renault-Nissan.
Le nouveau premier ministre libyen Abdel Hamid Dbeibah, dont la désignation serait entachée de corruption selon une enquête de l’ONU, s’était offert en 2018 pour un million et demi d’euros, et dans un montage alambiqué depuis le Qatar, les services de lobbyistes et d’intermédiaires français pour devenir présidentiable. Tandis que la diplomatie française et l’Élysée cherchaient en vain à être au cœur du jeu.
Le renseignement intérieur allemand estime que le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) a multiplié les atteintes à l’ordre démocratique. Depuis 2014 et l’entrée de leurs députés au Parlement fédéral, les relations au sein de la nébuleuse d’extrême droite se sont considérablement renforcées outre-Rhin.
La Commission européenne veut dévoiler un projet de passeport vaccinal censé faciliter les déplacements à l’approche de l’été. Un nouveau coup de canif à l’encontre de la liberté de circulation, s’inquiètent des eurodéputés.
Figure du Parti démocrate, Andrew Cuomo, 63 ans, est accusé par trois femmes, dont deux anciennes collaboratrices, de les avoir harcelées sexuellement. Réélu en 2018 pour un troisième mandat, le gouverneur de New York réfute les charges mais promet une enquête indépendante.
Une plainte pour « crimes contre l’humanité » et « crimes de guerre », visant des attaques chimiques perpétrées en 2013 en Syrie et imputées au régime de Bachar al-Assad, a été déposée au tribunal judiciaire de Paris.
Digital Africa devait être une initiative préfigurant un « nouveau partenariat » avec l’Afrique annoncé par Emmanuel Macron. Deux ans plus tard, l’association qui la porte est en difficulté, plusieurs de ses administrateurs dénonçant une absence de transparence.
L’économiste, ancien président de l’Association marocaine de défense des droits humains, militant de Transparency Maroc, a été filmé, à son insu, dans son intimité, des scènes divulguées dans son entourage et celui de sa compagne. Il dénonce des pratiques généralisées de chantage et d’humiliation pour réduire au silence les opposants.
Lundi, des centaines de personnes ont manifesté à Hong Kong en soutien à une cinquantaine de figures du camp pro-démocratie inculpées la veille pour « subversion ». La loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin écrase l’élite pro-démocrate.
Sur les 70 vaccins contre le Covid-19 actuellement en cours d’essais cliniques, quatre sont cubains. Malgré l'embargo, l’île a développé une puissante industrie biotechnologique au cours des quarante dernières années.
Dans son premier discours depuis son départ de la Maison Blanche, Donald Trump a caressé l’idée d’être candidat en 2024. Mais pour ses soutiens réunis au grand rassemblement des conservateurs américains en Floride, les élections de « mi-mandat » de 2022 sont tout aussi importantes.
En publiant un rapport de ses services secrets qui affirme la responsabilité du prince héritier saoudien dans l’élimination du journaliste dissident, Joe Biden a ouvert la voie à un « recalibrage » de ses relations avec Riyad. Lequel se traduit notamment par la marginalisation de Mohammed ben Salmane et des sanctions contre certains responsables saoudiens. Macron l’imitera-t-il ?