De passage en France, l’ancienne présidente du Brésil, destituée en 2016, repart au combat en voulant construire une campagne internationale pour la libération de Lula, son prédécesseur emprisonné. Et se refuse à tout regard critique sur les treize années de pouvoir du Parti des travailleurs.
Le conflit en Papouasie occidentale a fait au moins 100 000 morts depuis 1962. Malgré les exactions commises par l’armée indonésienne contre les civils, la France lui a vendu des hélicoptères Airbus, dont certains ont été déployés dans cette région, occupée et annexée depuis 50 ans.
Les documents Football Leaks révèlent une nouvelle manœuvre d’évitement fiscal du clan Messi, repérée par le fisc espagnol. Le père et agent du prodige argentin a touché 6,7 millions d’euros du FC Barcelone sur le compte luxembourgeois d’une société-écran basée à Londres.
Le président brésilien cherche à placer des fidèles à des postes clefs de l’État pour protéger son fils Flávio, qui est au cœur d’un scandale financier. Quitte à passer outre l’opinion de son ministre de la justice Sérgio Moro, l’ex-juge déjà ébranlé par les révélations récentes du site The Intercept.
Au Cameroun, le « Bataillon d’intervention rapide », une unité d’élite de 5 000 soldats, est soupçonné des pires exactions dans des « chambres de torture secrètes ». Ces forces spéciales sont équipées et formées par la France.
Avant de devenir un héros de l’hacktivisme, Edward Snowden était un patriote, engagé volontaire dans la guerre contre le terrorisme de George W. Bush. Dans son autobiographie, il explique comment il a pris conscience des dérives de son gouvernement et pourquoi il a sacrifié son avenir pour les dénoncer.
Syndicats et mouvements citoyens avaient appelé lundi, date anniversaire de la commémoration du coup d’État manqué du 16 septembre 2015, à une grande journée de manifestations et de grèves à Ouagadougou. Ils s'inquiètent du recul des acquis sociaux et des libertés fondamentales, sur fond de dégradation sécuritaire avec la multiplication des attaques terroristes.
La brutalité de la répression engagée par le pouvoir russe, en réponse à une lourde défaite électorale lors des élections locales du 8 septembre, relance la contestation. Manifestation à Saint-Pétersbourg, mobilisation des milieux culturels… et voilà même des prêtres orthodoxes qui s’indignent des condamnations prononcées. En toile de fond : l’usure du régime Poutine.
Pour le politologue Hasni Abidi, en plaçant au second tour deux hommes dits « antisystème », les Tunisiens expriment « l’échec de la classe politique, des partis traditionnels et de tous les relais au service de l’élite politique, financière et médiatique du pays ». Entretien.
Le taux de participation – 45 % des 7 millions d’électeurs inscrits – et le résultat du premier tour avec deux candidats atypiques – l’un est en prison, l’autre est un outsider de la politique – témoignent d’un rejet du système politique qui a prévalu depuis la révolution de 2010. Avec une forte démobilisation parmi les jeunes.
Pour contrôler les riches eaux du Sahara occidental, les Forces armées royales du Maroc utilisent des avions de chasse et patrouilleurs livrés par la France. Cette situation illustre les relations incestueuses entre Paris et Rabat, qui contribuent à bloquer la résolution de cet interminable conflit.
Les résultats provisoires des élections législatives israéliennes placent le parti de l’inamovible premier ministre en seconde position. Mais le vainqueur Benny Gantz ne possède pas pour autant de majorité absolue.
Près de cinquante ans après le massacre du « Bloody Sunday » à Derry-Londonderry, qui a fait 14 morts, seul un soldat britannique comparaît mercredi 18 septembre devant la justice nord-irlandaise pour le meurtre de deux hommes. Une décision qui déçoit les familles des victimes et rouvre les plaies du passé, à l’heure où le Brexit soulève des tensions.
La suspension du parlement britannique par le premier ministre Boris Johnson est-elle ou non légale ? La semaine dernière, la plus haute cour de justice écossaise a jugé que non. La Haute Cour de Londres est arrivée, elle, à une tout autre conclusion. Il appartient à présent à la Cour suprême de trancher. À partir de mardi 17 septembre et pendant trois jours, 11 juges de la plus haute instance judiciaire du Royaume-Uni se penchent sur cette question fondamentale.
Alors qu’il ne quittera la commission européenne qu’en novembre, l’Allemand Günther Oettinger, en charge du budget dans l’exécutif européen, a déjà déposé les statuts de sa future société de lobbying. Jean-Claude Juncker a sollicité l’avis d’un comité d’éthique interne.