L’ancien président de la République, mis en examen pour corruption, accumule les mensonges pour se défendre dans l’affaire libyenne. Faisant fi des très nombreuses autres pièces du dossier, il se focalise sur la note publiée par Mediapart en avril 2012, en maintenant qu’il s'agit d’un faux, alors que la justice lui a par deux fois donné tort. Nouveau rappel, à l’adresse de tous ceux qui pourraient se laisser berner.
Le nouveau parlement italien se réunit le 23 mars. En jeu : la présidence de la Chambre des députés et du Sénat, que la droite et le Mouvement Cinq Étoiles cherchent à se répartir. L’inconnue reste la formation du prochain gouvernement.
Les journalistes de Mediapart Fabrice Arfi et Karl Laske reviennent sur leurs six années d'enquête à propos de l'affaire libyenne. Sur le plateau également, Frédéric Lefebvre.
Depuis le 20 mars, les députés argentins débattent d’un droit à l’avortement « légal, sûr et gratuit ». C’est la septième fois en treize ans que le texte est à l’agenda du Congrès. Mais cette fois, l’ébullition des mouvements sociaux laisse penser que le texte pourrait aboutir.
Condamné pour corruption en janvier, l’ancien président, crédité d’un bon tiers des voix dans les sondages, pourrait être empêché de se représenter. Et même mis en prison à brève échéance. Ses électeurs sont convoités par tous ses adversaires.
La jeune Palestinienne, qui avait été filmée en train de frapper des soldats israéliens en Cisjordanie en décembre 2017, a accepté de plaider coupable pour agression.
Quatre jours après la réélection de Vladimir Poutine comme président de la Russie, Mediapart reçoit Clémentine Fauconnier, chercheuse, et Anne Nivat, grand reporter.
Au 20 heures de TF1, comme dans sa déclaration aux juges, l’ancien président a multiplié les contrevérités : il n’aurait jamais favorisé les intérêts libyens, les accusations qui le visent seraient l’œuvre d’un clan (et toutes postérieures à la guerre), il ne serait pas lié à l’intermédiaire Ziad Takieddine, et le document publié par Mediapart serait « le comble de la manipulation ». Florilège.
La garde à vue de Nicolas Sarkozy a pris fin, mercredi 21 mars, autour de 17 h 30. Les juges se sont rendus dans la soirée à l’Office anticorruption de la police judiciaire, situé à Nanterre (Hauts-de-Seine), afin de notifier la mise en examen de l’ancien président français pour corruption passive, financement illicite de campagne électorale et recel de détournements de fonds publics libyens.
Après les révélations sur le détournement de 50 millions de profils d’utilisateurs, Paul-Olivier Dehaye, mathématicien qui suit cette affaire depuis plusieurs années, explique les tenants et aboutissants de ce scandale sans précédent, qui met Facebook en grande difficulté.
La prise de la ville kurde syrienne d’Afrin par l’armée turque, dimanche 18 mars, renforce le président Erdogan tant sur la scène politique nationale que dans le grand jeu pour le partage de la Syrie en zones d’influences.
La justice britannique a donné raison à un groupe de chauffeurs contre l’entreprise californienne, à deux reprises depuis octobre 2016. Au centre de l’action en justice se trouve le droit des chauffeurs à un salaire minimum et à des congés payés. Deuxième volet de notre série sur les batailles de l'ubérisation en Europe.
Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu au Burkina Faso pour évoquer avec le président Roch Kaboré la lutte contre le terrorisme. Deux semaines après le double attentat qui a frappé Ouagadougou, des témoignages rappellent les liens étroits que leurs auteurs avaient développés avec le pouvoir de Blaise Compaoré, ancien allié de la France et renversé en 2014.
Dans la nuit du 25 au 26 mars 2015, une coalition dirigée par l’Arabie saoudite lançait une offensive au Yémen qui se poursuit actuellement, faisant plus de 10 000 morts civils d’après les derniers chiffres connus. Une étude juridique, rendue publique le 20 mars par les ONG Amnesty International et ACAT, interroge la légalité des transferts d’armes de la France dans le cadre de ce conflit.
L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy entame mercredi 21 mars son second jour de garde à vue à Nanterre, dans les locaux de l’Office anticorruption de la police judiciaire. L’ancien ministre de l’intérieur Brice Hortefeux a été entendu mardi sous le statut de « suspect libre ».
Interpol, la mythique organisation mondiale de police, a coupé les ponts avec la Fifa après le scandale de 2015. Mais elle conserve deux partenaires, le Comité Qatar 2022 et le Comité international olympique (CIO), qui sont au cœur d’enquêtes judiciaires pour corruption. De grands flics de toute l’Europe ont alerté sur ces liaisons dangereuses. En vain.