Les « artisans de la paix » ont réuni samedi à Bayonne 10 à 15 000 personnes, après avoir mené à bien le désarmement total de l’ETA. Huit dépôts d’armes ont été exhumés par les autorités sous le contrôle de représentants de la société civile.
Vendredi, les policiers suédois ont interpellé un Ouzbek de 39 ans soupçonné d'avoir été le chauffeur du camion qui a tué quatre personnes et blessé une quinzaine d'autres dans le centre de la capitale suédoise.
À une semaine du référendum qui doit lui octroyer d’immenses pouvoirs, le président turc Recep Tayyip Erdogan a mis tous les moyens de l’État au service de la campagne du « oui », face à des partisans du « non » ostracisés et réprimés. Une partialité qui n’empêche pas le Reis de se présenter en défenseur de la démocratie et en victime des complots de « terroristes » et de puissances étrangères hostiles.
Samedi matin, les coordonnées des dépôts d’armes de l’organisation indépendantiste ont été communiquées par les « artisans de la paix » et transmises au parquet de Bayonne, qui a commencé à prendre possession des lieux.
Jared Kushner et Ivanka Trump, gendre et fille du 45e président, sont propulsés à d’éminentes fonctions de conseillers. Kushner prend en charge les dossiers les plus chauds de politique étrangère. C’est un moyen pour Donald Trump de masquer la désorganisation et les errements du gouvernement et d’ouvrir le jeu vers des modérés et démocrates. Pour combien de temps ?
Dimanche 9 avril, le premier ministre du Canada commémore avec faste, dans le Pas-de-Calais, le centenaire de la bataille de Vimy. Avec François Hollande : l’étoile montante et l’astre mort ! Mais qui est Justin Trudeau ? A-t-il seulement une politique ? Réponses montréalaises...
Les principaux candidats à la présidentielle ont réagi à l’attaque chimique perpétrée en Syrie, puis aux frappes américaines décidées unilatéralement. La grande majorité est critique. À l’exception de Benoît Hamon, voire d’Emmanuel Macron.
Le 16 décembre 2016, le ministre de l’intérieur, Bruno Le Roux, se félicite d’un nouveau « coup porté à l’ETA ». En réalité, l'organisation a accepté de transférer à la société civile « la mise hors d’usage » de son armement.
Unilatéral et sans conditions, le désarmement d’ETA ne s’inscrit pas dans le cadre d’un accord global de paix, à l’inverse des précédents en Irlande ou Colombie. Le sort de 342 prisonniers basques, dont 75 détenus en France, reste ainsi en suspens.
Ce samedi 8 avril, les « artisans de la paix » prévoient d’achever en un seul jour le désarmement de l’ETA. Des élus socialistes se disent optimistes sur l’attitude de l’exécutif. Mais le ministère de l’intérieur maintient une position officielle de fermeté.
WikiLeaks publie vingt-sept documents détaillant le fonctionnement de Grasshopper, un outil qui permet de fabriquer sur mesure des logiciels d'installation de virus informatiques capables de déjouer les défenses des ordinateurs utilisant les logiciels de Microsoft.
Donald Trump a décidé, dans la nuit de jeudi à vendredi, de lancer une opération militaire en Syrie. Cinquante-neuf missiles tirés depuis deux navires ont détruit une base aérienne syrienne, en réponse à l’attaque chimique du 4 avril attribuée au régime de Damas. Vladimir Poutine dénonce « l’agression contre un pays souverain ». Hollande et Merkel jugent que « le recours continu d’Assad aux armes chimiques et aux crimes de masse ne peut rester impuni ».
L’attaque chimique sur Khan Cheikhoun a fait au moins 87 morts. Donald Trump roule des gros yeux, son ambassadrice à l’ONU menace d’actions unilatérales, l’Europe veut agir. Mais la désorganisation américaine, l’impuissance onusienne et européenne permettent à Assad d’annoncer qu’il ira « jusqu’au bout ».
Le 9 avril, il y aura cent jours que le neuvième secrétaire général des Nations unies a pris ses fonctions. L’homme qui se voulait plus général que secrétaire doit affronter le mépris des États-Unis pour l’institution.
Sur les onze candidats, une large majorité défend un changement radical de la diplomatie française en Syrie. Cinq, de Marine Le Pen à Jean Lassalle, soutiennent Bachar al-Assad.
Après deux mois de pouvoir, le président américain semble décidé à donner la priorité à l’action militaire pour résoudre les crises en cours au Moyen-Orient. Mais, dans un climat d’improvisation, il accepte aujourd'hui le maintien au pouvoir de Bachar al-Assad.