Mediapart questionne la précarité qui ronge le photojournalisme avec Maryvonne Lepage, la mère de la photographe française Camille Lepage tuée en Centrafrique en mai 2014 et la sociologue Irène Jonas, auteure d’un rapport sur les conditions dégradées dans lesquelles se pratique le métier.
Après s’être abstenus lundi, les députés travaillistes semblaient bien partis pour soutenir, mardi 29 octobre, la tenue d’élections anticipées en décembre au Royaume-Uni, dans l’espoir de sortir du chaos né du Brexit. Entretien avec l’universitaire Clément Claret, pour comprendre les subtilités travaillistes.
Pendant que l’armée turque prend pied dans le nord-est de la Syrie pour mettre fin à l’expérience de l’entité kurde autonome du Rojava, la police et la justice mettent les bouchées doubles en Turquie pour démanteler l’opposition politique kurde.
Après les « gilets jaunes », voilà que se multiplient dans les manifestations les maquillages du Joker. Les costumes changent mais un certain climat semble s’être durablement installé. Que comprendre de ce qui est train d’arriver au Chili, au Liban et dans pas mal d’autres coins du globe ?
La gauche de Die Linke a remporté dimanche les élections en Thuringe, région d’ex-RDA où l’aile radicale du parti d’extrême droite AfD, qui a séduit près d’un votant sur quatre, renforce considérablement son ancrage.
L’avortement vient d’être dépénalisé en Irlande du Nord, et le mariage ouvert aux personnes du même sexe. Une victoire de la société civile à Belfast, tandis que le parti ultraconservateur DUP, décisif sur le Brexit, espère encore annuler ces décisions.
La Bolivie a enfin pu connaître vendredi les résultats définitifs du vote de la présidentielle : Evo Morales est élu dès le premier tour pour la 4e fois. L’opposition dénonce une élection frauduleuse et appelle à une mobilisation « permanente et pacifique », tandis que l’Organisation des États américains et l’Union européenne réclament un second tour.
La presse italienne vient de révéler que l’un des pires trafiquants libyens d’êtres humains participait tranquillement à des réunions officielles en Italie, en 2017. Au moment où Rome est justement soupçonnée d’avoir dealé un blocus des migrants avec les trafiquants libyens eux-mêmes.
La liquidation tardive du fondateur de feu le « califat » islamique ne pèsera pas lourd dans le calamiteux bilan du président américain au Moyen-Orient, où fausses manœuvres et échecs se sont accumulés.
Le juge espagnol Baltasar Garzón a rencontré l’ex-président brésilien Lula da Silva dans sa prison. Le magistrat, qui appartient à l’organisation de juristes internationaux réclamant la liberté de l’ancien chef d’État, a rendu compte de cette visite dans un article publié par infoLibre, partenaire de Mediapart en Espagne.
La vaste opération anticorruption a permis à Jair Bolsonaro de se débarrasser de son principal rival à la présidentielle, Lula, et d’être élu il y a un an. Mais aujourd’hui, la priorité n’est plus à la lutte anticorruption et le dirigeant de gauche, emprisonné depuis 2018, pourrait même recouvrer la liberté.
Le Brésil de Lula a été l’objet des rêves d’une gauche européenne. Celui de Bolsonaro s’apparente à un cauchemar mené par d’anciens « Chicago Boys ». Saisir à la fois les échecs endogènes des gauches latinos et la soif de revanche d’une petite élite ultra-libérale peut clarifier un regard brouillé et clivé sur le géant lusophone.
Le philosophe brésilien revient sur la victoire à la présidentielle de Jair Bolsonaro le 28 octobre 2018, ce qu’elle a entraîné depuis et ce qu’elle prépare pour demain. Faut-il boycotter le Brésil, devenu le laboratoire mondial du néolibéralisme autoritaire ?
Dans une allocution martiale, le président américain a révélé dimanche que le chef de l’organisation djihadiste État islamique avait trouvé la mort au cours d’une opération de l’armée américaine dans le nord-ouest de la Syrie.
Mobilisations massives dans l’éducation l’an dernier et en ce moment à Chicago, conflit historique de cinq semaines chez General Motors : après des années d’atonie sociale, les travailleurs américains commencent à réutiliser l’arrêt de travail et les blocages pour faire entendre leurs revendications.
Le vaste mouvement de contestation qui touche le Liban entre dans son onzième jour. S’il est marqué par une critique inédite des partis de la scène politique chiite, Hezbollah et Amal, il doit aussi faire face depuis quelques jours à des tentatives d’intimidation.