Le groupe de défense européen entretient un partenariat étroit avec le conglomérat indien Bharat Electronics Limited, fournisseur important de l’armée birmane. De nombreux éléments laissent penser qu’il pourrait violer l’embargo sur les livraisons d’armes. Trois ONG l’interpellent.
La filiale française de la BGFI a fait transiter, en tant que banque correspondante, des dizaines de millions de dollars de transactions suspectes liées aux affaires de corruption et de détournements de fonds publics révélées par les enquêtes « Congo Hold-up ».
Plusieurs manifestants qui voulaient barrer la route à un convoi de l’opération Barkhane ont été tués, et d’autres blessés, au Burkina Faso et au Niger. L’armée française reconnaît avoir fait usage d’armes létales. Ces incidents interviennent dans un contexte tendu, alors que l’image de la force Barkhane est dégradée au Sahel, et que la politique de la France y est de plus en plus contestée.
À Jebiniana, une localité du centre de la Tunisie historiquement à gauche, de nombreux jeunes attendent beaucoup du président depuis son coup de force du 25 juillet. Mais rien de bien tangible ne se concrétise.
L’entreprise congolaise Egal, qui a détourné 43 millions de dollars de fonds publics en 2013, en a reversé 3,3 millions sur un compte de la présidence de la République de RDC afin de compenser un retrait d’espèces effectué par le directeur financier du président Joseph Kabila.
Une société-écran, alimentée par deux sociétés d’État chinoises détentrices du plus gros contrat minier de l’histoire de la RDC, a versé au moins 30 millions de dollars à la famille et au premier cercle de l’ancien président Joseph Kabila. Sa famille a aussi obtenu en secret des parts dans l’autoroute et le barrage liés à la mine.
À la veille de la tournée dans le Golfe du président français Emmanuel Macron, du 3 au 4 décembre, les preuves s’accumulent sans émouvoir au sommet de l’État. Des armes « made in France » participent à la répression politique dans plusieurs pays, au meurtre de civils dans les pires conflits de la planète, au mépris des valeurs et des engagements internationaux de Paris.
Venu d’Afrique australe, ce nouveau variant du Covid-19 est déjà en Europe. Il amène de nombreux pays à durcir les règles d’entrée sur leur territoire et à renforcer les mesures sanitaires.
L’historien Nicolas Werth explique les enjeux de la possible dissolution, par la justice russe, de l’ONG Memorial. Celle-ci se consacre à documenter les crimes de la période soviétique, mettant ainsi des bâtons dans les roues du roman national poutinien.
En réinstallant le premier ministre dans ses fonctions, les militaires ont réussi à institutionnaliser leur putsch d’octobre. Mais un obstacle se dresse encore devant eux : la population, qui reste fortement mobilisée. Reportage à Khartoum, dans la manifestation du 25 novembre.
Londres et Paris se renvoient la responsabilité à la suite du naufrage qui a coûté la vie à 27 demandeurs d’asile le 24 novembre. Après une lettre que Boris Johnson a adressée à Emmanuel Macron et publiée sur Twitter, le gouvernement français a désinvité la ministre de l’intérieur britannique lors des pourparlers européens prévus à Calais ce dimanche.
Les 3,5 millions de documents bancaires de « Congo hold-up » permettent d’identifier un réseau d’entreprises, opérant dans la communauté indienne de RDC, qui pourraient avoir blanchi des centaines de millions de dollars. Plusieurs entreprises françaises figurent parmi les bénéficiaires.
Chaque week-end, retrouvez notre sélection d’articles lus par les comédiens Arnaud Romain et Christine Pâris tout au long de la semaine. Écoutez Mediapart, écoutez l’indépendance.
La communauté scientifique est en alerte depuis l’identification d’un nouveau variant au Botswana. Les premiers séquençages en Afrique du Sud font craindre une propagation à grande vitesse. L’Organisation mondiale de la santé vient de le classer parmi les variants préoccupants et l’a baptisé Omicron.
Emmanuel Macron et Mario Draghi ont conclu un traité pour tourner la page des années de tensions entre la France et l’Italie. Une façon aussi, pour le président de la République, de se rapprocher d’un homme bien plus influent que lui sur la scène européenne.
L’avocate algérienne Wassyla Tamzali et l’historienne française Michelle Perrot observent, admiratives et solidaires, les nouvelles générations féministes « plus radicales » et étrillent ceux qui veulent faire de l’intersectionnalité le nouveau mal du siècle.