Les Vénézuéliens sont appelés, ce 21 novembre, à élire des maires et gouverneurs de région. Bien que locales, ces élections ont leur importance : l’opposition a décidé d’y participer, pour la première fois depuis quatre ans. Un retour en ordre dispersé qui s’annonce difficile.
Alors que la sportive avait disparu après des accusations de viol contre un ancien haut dirigeant du pays, des images ont été diffusées dimanche censées montrer qu’elle va bien. Son cas dévoile les coulisses d’un parti dominé par des hommes, et désormais atteint par #MeToo.
Alors que le second tour de la présidentielle se tient dimanche, l’entrepreneur Kiril Petkov semble bien parti pour prendre la tête d’un gouvernement qui veut faire de la lutte contre la corruption sa priorité. Entretien avec Nadège Ragaru, directrice de recherche à Sciences Po.
Le polémiste d’extrême droite visite ce week-end la capitale britannique. Mais Éric Zemmour rencontre quelques déconvenues. Le maire de Londres, Sadiq Khan, a déclaré que ceux qui « incit[ent] à la haine contre des gens à cause de leur couleur de peau ou de leur religion ne sont pas les bienvenus ».
Comment un chef d’État peut-il parvenir à détourner autant d’argent à son profit, celui de ses proches, et au détriment des habitants de son pays ? Cette vidéo de quatre minutes, en accès libre, permet de tout comprendre au système Kabila.
La BGFI, banque des présidents Bongo et Sassou Nguesso, incarnait déjà la corruption de la « Françafrique ». La banque gabonaise est désormais au cœur des révélations « Congo hold-up » sur la kleptocratie en République démocratique du Congo.
Les documents de « Congo hold-up », plus grande fuite de données d’Afrique, montrent l’enrichissement de Joseph Kabila aux dépens de ses concitoyens. Ils écrivent aussi une histoire de ce pays, où flux financiers expliquent intrigues politiques et réalités sociales.
Notre enquête révèle comment la famille de l’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC) a siphonné 138 millions de dollars des caisses de l’État, avec la complicité de la banque BGFI RDC, à travers une société-écran installée dans un garage.
Depuis des semaines, quelques milliers de migrants sont coincés à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie. Pour l’heure, ni la Pologne ni le reste de l’UE ne sont prêts à les accueillir, leur laissant pour seule alternative un retour au pays d’origine ou des conditions de vie extrêmes pouvant conduire à la mort. Emmanuel Macron, un temps favorable à un minimum de répartition dans l’UE, brille par son silence.
Gabriel Boric incarne une nouvelle gauche, à la fois modérée et en rupture avec les forces qui ont assuré la « transition à la démocratie ». Deux ans après la révolte qui a permis la Constituante, il promet d’en finir avec le legs néolibéral de la dictature.
Pris au piège d’une crise entre l’Europe et le régime autoritaire de Loukachenko, plusieurs milliers de Syriens, Irakiens, Libanais ou Yéménites sont toujours coincés entre la Biélorussie et la Pologne. La zone est toujours interdite aux journalistes. Mais des migrants parviennent à communiquer depuis l’intérieur.
Au Chili, la Convention constitutionnelle vient d’achever quatre mois de travail intense. Malgré les controverses et une démission, elle avance dans la rédaction du document principal. Ses cent vingt premiers jours coïncident avec l’élection présidentielle prévue le 21 novembre, en pleine crise politique.
Aung Myo Min, activiste de longue date en Birmanie, a été nommé ministre des droits humains au sein du gouvernement birman en exil. Mediapart l’a rencontré lors de son récent passage à Paris. L’occasion de faire le point sur la situation neuf mois après le coup d’État et d’évoquer la présence dans le pays de l’entreprise française Total.
Au moins sept personnes ont été tuées samedi au Soudan, lors des marches organisées par les opposants au coup d’État. La junte était bien décidée à empêcher une forte mobilisation, comme celle du 30 octobre, cinq jours après le putsch. Reportage dans la capitale.
Les deux semaines de négociations dans le cadre la COP26 ont accouché d’un accord en deçà de l’urgence climatique. Les États riches, principaux émetteurs de gaz à effet de serre, ont refusé de soutenir financièrement les pays du Sud, premières victimes du dérèglement climatique.