Pour la première fois depuis le début de la crise migratoire en 2014, l'Espagne est, avant l'Italie et la Grèce, le pays européen qui enregistre le plus d'arrivées de migrants par la mer et le plus de naufrages meurtriers au large de ses côtes.
Un mandat d’arrêt international doit être émis dans les jours à venir contre Christophe Raineteau, mercenaire français accusé de complicité d’actes de terrorisme par les autorités centrafricaines, et qui jure de son innocence. L’histoire de cet « aventurier » est symptomatique du climat de fébrilité qui règne à Bangui.
Le vieux juge Kennedy annonce sa retraite de la Cour suprême et l'Amérique anti-Trump prend peur : voilà Donald Trump en mesure de nommer un ultraconservateur capable d'ancrer la plus haute institution judiciaire du pays très à droite, et ce pour des années.
Chancelière affaiblie, elle joue son avenir politique lors du conseil européen. Les négociations avec les partenaires de sa coalition sur la politique migratoire se sont intensifiées toute la semaine. Dimanche, la CSU appuiera peut-être sur le « bouton nucléaire ».
Ahmet Insel, chroniqueur au quotidien Cumhuriyet, Nora Seni, ancienne directrice de l’Institut français d’études anatoliennes, Yohanan Benhaïm, chercheur en science politique à l'université Paris 1, et Jean-François Pérouse, géographe, analysent les résultats des élections présidentielle et législatives en Turquie.
Avec Fabrice Arfi et Karl Laske, journalistes à Mediapart, et Danièle Klein, dirigeante de l'Association française des victimes de terrorisme, retour sur nos dernières révélations sur l'affaire libyenne.
Fabrice Arfi et Karl Laske reviennent sur leurs révélations concernant l’attentat du DC-10 d’UTA et l’affaire libyenne de Sarkozy. Ahmet Insel, Nora Seni, Yohanan Benhaïm et Jean-François Pérouse analysent les résultats des élections présidentielle et législatives en Turquie. Et notre émission se penche sur le cas de cet avocat des anti-Cigéo, à Bure, mis en garde à vue.
Autour de la table du conseil européen qui s’ouvre jeudi à Bruxelles, le jeune chancelier autrichien Sebastian Kurz sera l’un des personnages clés, défenseur d’un énième durcissement de la politique migratoire de l’UE. Alors que son pays s’apprête à présider l’Union au 1er juillet, décryptage des premières mesures prises par ce gouvernement droite-extrême droite depuis six mois.
Jusqu'à vingt ans de prison. Les peines prononcées à l'encontre des militants du hirak du Rif, ce mouvement social marocain d’une ampleur inédite en 18 ans de règne de Mohammed VI, sont très lourdes.
Les États du continent africain voient s’installer chez eux de plus en plus d’armées étrangères. Officiellement, elles sont là pour participer à la lutte contre le terrorisme. Mais elles cherchent aussi à protéger les intérêts géostratégiques et économiques de leur pays. Cette réalité n’échappe pas aux citoyens africains.
Emmanuel Macron est très fier d’avoir obtenu de l’Arabie saoudite la tenue d’une réunion à Paris pour faciliter l’accès humanitaire au Yémen. Pourtant, la France continue d’être impliquée indirectement dans le conflit.
Tandis que les départs pour l’Espagne via le Maroc sont repartis à la hausse par la voie maritime, l’Europe cherche à accentuer la pression sur les pays du Maghreb. « C’est le mur de Berlin et on demande aux Maghrébins, aux Turcs, etc., de jouer le rôle de la RDA », dénonce le sociologue marocain Mehdi Alioua, spécialiste des migrations.
La Tunisie fait face depuis le début de l’année à une reprise spectaculaire des départs de migrants vers l’Italie. Faute de pouvoir offrir un horizon à sa jeunesse désespérée dans un pays empêtré dans une crise économique, sociale et politique.
Plus de 1,5 million de Britanniques ont vécu dans la grande pauvreté en 2017, selon un rapport publié début juin par le Joseph Rowntree Foundation. Cet institut craint que ce nombre n’augmente encore à cause de l’introduction du « crédit universel », une mesure qui fusionne six aides sociales. Reportage dans la banlieue de Manchester, où le « crédit universel » a été introduit dès 2013.
À rebours des lectures qui font d’Andrés Manuel López Obrador un candidat « populiste », voire un « Chávez mexicain », l’universitaire Hélène Combes propose une lecture originale de la dynamique d’« AMLO », bien parti pour devenir le prochain président du Mexique à l’issue des élections du 1er juillet.
Le « mini-sommet » qui s’est tenu ce dimanche 24 juin à Bruxelles n’a débouché sur aucune proposition concrète. Avec seulement 16 pays représentés sur 28, il acte des divergences profondes des États membres, à quelques jours d’un conseil européen, les 28 et 29 juin, qui se voudrait décisif sur la politique migratoire.