Entre la dépréciation du dinar, des mouvements sociaux qui continuent et le limogeage de deux ministres, la Tunisie souffre d’une crise économique et sociale qui, six ans après la révolution, prend le pas sur la transition démocratique du pays.
Le chercheur Clément Therme explique les enjeux de l’élection présidentielle qui se tient vendredi 19 mai en Iran, et pourquoi le scrutin est absolument nécessaire à la théocratie iranienne.
Le double tir de révélations de la presse américaine, lundi et mardi, sur le comportement de Donald Trump avec d'une part le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et d'autre part le directeur limogé du FBI, James Comey, place le président des États-Unis dans une situation de fragilité inédite.
L'élection présidentielle iranienne qui se tient vendredi 19 mai est la première depuis l'accord de Vienne sur le nucléaire. Le président sortant Hassan Rohani avait gagé son mandat sur une amélioration de la situation économique, qui ne s'est guère manifestée.
Le chef de l’État a exposé, lors de sa première visite officielle à Berlin lundi soir, sa méthode pour « refonder » l’Europe : réformes structurelles contre plan d'investissement. Mais il bute sur une difficulté : la solidarité budgétaire au sein de la zone euro reste un sujet tabou en Allemagne.
Six mois après avoir échappé de justesse à l’élection d’un président d’extrême droite (FPÖ), l’Autriche se trouve à nouveau face au risque de l’arrivée de ce parti au pouvoir. Les principaux acteurs de la coalition gouvernementale lui offrent un boulevard en appelant à des élections anticipées.
Le premier ministre nationaliste hindou a gagné les élections générales en Inde il y a exactement trois ans, le 16 mai 2014. Sa conception musclée du pouvoir inquiète, même si elle n'a pas grand chose à voir avec celle d'un Erdogan ou d'un Poutine.
Les sociaux-démocrates ont connu dimanche en Rhénanie du Nord-Westphalie, le plus gros Land du pays, leur troisième défaite consécutive. Un signe de mauvais augure avant les législatives du 24 septembre, qui verront Angela Merkel briguer un quatrième mandat.
Le Labour veut renationaliser les chemins de fer et la poste, et supprimer les frais d’université. Pour ses adversaires, son positionnement très à gauche rappelle celui de Michael Foot en 1983, qui avait encaissé le plus mauvais score du parti depuis 1945. Le parallèle est-il pertinent ?
Les groupes djihadistes ont investi la région frontalière du Mali et du Niger, tandis qu’en Guinée-Bissau, les forces de sécurité se disent « démunies ».
Auteur d’un attentat en 2011 contre l’ambassade de France au Mali, un terroriste tunisien a raconté dans une audition fleuve comment il avait rejoint les rangs d’AQMI, sa vie quotidienne et ses combats au Sahara. Il a révélé comment est mort l’otage français Michel Germaneau. Des aveux pleins d’enseignements, alors que la filiale maghrébine d’Al-Qaïda est en train de se renforcer.
Pourquoi le nom d’un Russe s’est-il retrouvé dans les métadonnées des mails piratés du trésorier de la campagne d’Emmanuel Macron ? Mediapart a suivi la piste de ce mystérieux personnage, employé d’Evrika, une grosse société russe de sécurité informatique, dont les liens avec les services secrets du pays sont indéniables. Les « Macron Leaks » n’ont pas encore révélé tous leurs secrets.
L’Ode à la joie, issue de la « Neuvième » de Beethoven, a été remise au goût du jour par Emmanuel Macron. Retour sur les usages – y compris sous la période nazie – d’un air plus trouble qu’il n’y paraît, avec l’anthropologue Esteban Buch.
L’« effet Schulz » a disparu. Les sociaux-démocrates du SPD et leur candidat à la chancellerie sont sous pression pour remporter l’élection régionale décisive qui se tient dimanche dans le Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, la région la plus peuplée d’Allemagne. En cas d’échec, les chances d’une victoire du SPD sur Merkel aux législatives de septembre seront minimes.
Victorieuses à Taqba, à quelques dizaines de kilomètres de Raqqa, les Forces démocratiques syriennes, kurdes pour l'essentiel, bénéficient, dans leur avancée vers la « capitale » syrienne de l'État islamique, d'un soutien en armes des États-Unis, officiellement annoncé par Donald Trump. Et qui suscite la colère de la Turquie.