Le 22 avril, des scientifiques ont défilé dans 600 villes de toute la planète, contre l'idéologie liberticide et antidémocratique propagée par Donald Trump, et pour la préservation de la planète. Ils étaient 5 000 à Paris, 40 000 à Washington. Ils dénoncent la montée d’une idéologie du mensonge, du mépris des faits.
Ledell Lee a été exécuté jeudi 20 avril. Sept autres mises à mort sont programmées dans les jours à venir dans le petit État de l'Arkansas. La raison ? Les stocks de produits létaux sont menacés de péremption. L'abject de l'affaire fait scandale. Il relance le débat sur la peine de mort, en perte de vitesse aux États-Unis.
On ne sait rien de lui depuis 2011. Mais ce vétéran du djihad, ancien proche de ben Laden, est aussi l'auteur d'un Appel à la résistance islamique mondiale qui inspire les auteurs des récents attentats en France et à l'étranger. Avec un principe : à la globalisation du monde doit répondre la mondialisation du djihad.
À deux jours d’un congrès de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), sa coprésidente Frauke Petry, façade modérée de ce parti anti-UE, renonce à être la tête de liste pour le Bundestag. Ce retrait confirme la montée en puissance d’une aile « ethno-nationale-socialiste » face à une aile plus modérée. La scission guette, à l’approche des législatives de septembre.
En prenant la tête d’une grève de la faim qui touche déjà près d’un détenu palestinien sur quatre, le dirigeant le plus populaire de Palestine lance depuis sa prison un double défi. Au gouvernement israélien, tenté par un refus de négocier lourd de menaces. Et à Mahmoud Abbas, dont l’immobilisme est de plus en plus critiqué.
Trois morts. C'est le bilan de la manifestation menée le 19 avril par les adversaires du gouvernement de Nicolás Maduro. L'opposition appelle à de nouvelles mobilisations, malgré les tentatives des autorités chavistes d'asphyxier l'élan des contestations.
Si Israël a dénoncé l’attaque à l’arme chimique, le pays n’entend pas modifier sa politique vis-à-vis du conflit syrien. L’État hébreu s’en tient à des frappes ciblées pour empêcher les convois d’armes à destination du Hezbollah, allié du régime syrien.
«En direct de Mediapart» examine les conséquences du « oui » au référendum constitutionnel en Turquie. Avec notre correspondant à Istanbul, Nicolas Cheviron.
Rester ? Négocier ? En sortir ? La question de l'Union européenne est au cœur de la campagne présidentielle. Paix, intégration économique, coopération et entraide, monnaie unique : sans prétendre trancher le débat, retour sur quelques idées reçues véhiculées ici et là.
En réclamant l’organisation d’élections législatives anticipées le 8 juin prochain, avec trois ans d'avance, la première ministre britannique espère terrasser toute forme d’opposition et profiter un maximum de la faiblesse des travaillistes.
Six mois après les audiences, les cinq juges de ce tribunal citoyen ont rendu leurs conclusions mardi à La Haye. Leur constat est sans appel : l’activité du géant des OGM bafoue des droits humains fondamentaux.
Le Canada cultive une image de pays ouvert et accueillant, qui contraste avec le nouveau visage des États-Unis. Mais il suffit de gratter pour que la façon de traiter réfugiés et migrants apparaisse, là aussi, tel un baromètre des contradictions et des crispations nationales…
Visé jeudi 13 avril par une bombe américaine de destruction massive, le district afghan d’Achin est aujourd’hui aux mains de l’État islamique, qui a succédé aux talibans historiques et qui est devenu leur ennemi numéro un.
La Turquie a fait un pas de plus vers l’autocratie en adoptant dimanche, par référendum, une réforme constitutionnelle qui confère d’immenses pouvoirs à son président, Recep Tayyip Erdogan. Cette victoire, étriquée et contestée, traduit cependant une perte de confiance de l’électorat envers l’homme fort du pays, qui pourrait le pousser à durcir sa politique répressive.
La Turquie votait ce dimanche sur la réforme proposée par le président turc, essentiellement destinée à accroître et faire durer son pouvoir. Selon l'agence de presse officielle Anatolie, le oui a obtenu plus de 52 % des suffrages. L'opposition dénonce un changement de procédure et conteste le résultat du scrutin.
En arrivant à Downing Street, Theresa May s’est engagée à diviser par trois le solde migratoire. Son prédécesseur, David Cameron, n’y était pas parvenu. À l’heure du Brexit, May a fait de la lutte contre l’immigration son Graal. Les Européens du Royaume-Uni redoutent de servir de « monnaie d’échange » durant les négociations avec Bruxelles.