Le président états-unien, qui a brutalement mis fin à l’aide au développement à destination des pays africains, est attiré par les ressources naturelles du continent et explique vouloir se concentrer sur le commerce. Mais sur place, on craint l’impact des droits de douane imposés par Washington.
Donald Trump a annoncé imposer des droits de douane de 50 % au Brésil à partir du 1er août. Une décision politique qui cherche à soumettre le Brésil et à abattre le gouvernement Lula au profit de l’extrême droite.
Même les gouvernements favorables au « deal » négocié entre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Donald Trump ne défendent cet accord que du bout des lèvres, car il révèle les dépendances et les divisions européennes.
Une reprise du dialogue entre l’Algérie et le Maroc est-elle possible, comme semble le souhaiter le roi Mohammed VI dans son discours du Trône 2025 ? Pour Jamal Benomar, ex-diplomate à l’ONU, c’est la seule voie possible pour la résolution du conflit au Sahara occidental.
Dix ans après la vague d’espoir suscitée par Barack Obama, Cuba est économiquement asphyxiée. La première administration Trump a pesé sur le tourisme étranger et adopté de nouvelles sanctions à l’égard de La Havane, que Joe Biden n’a pas annulées. L’administration Trump II laisse craindre une intensification des restrictions, même si l’île n’est pas une priorité de la politique étrangère américaine.
Le Royaume-Uni propose de reconnaître un État palestinien en posant des conditions à Israël. Une position en demi-teinte qui n’est pas sans être influencée par la situation politique intérieure.
L’annonce, dimanche 27 juillet, de la reprise très partielle de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza relève de l’opération de communication et non du sauvetage d’une population soumise à la famine. Sur place, aucune amélioration n’est constatée.
Après Paris en juillet 2024, la diplomatie marocaine s’est targuée d’avoir obtenu le soutien de Londres et de Lisbonne sur son plan d’autonomie pour le Sahara occidental. Mais juridiquement, le conflit ne trouve toujours pas d’issue.
Le président des États-Unis a donné « dix jours » à Vladimir Poutine pour signer un cessez-le-feu avec l’Ukraine, sans quoi il frapperait de « sanctions secondaires » les partenaires commerciaux de Moscou – dont la Chine. Un pari risqué, voire contre-productif, jugent les économistes.
La France a salué la décision britannique de se joindre à elle fin septembre pour reconnaître la Palestine. Le bilan de la conférence des Nations unies n’en reste pas moins mitigé : la perspective d’un État palestinien est de nouveau sur la table mais à un horizon lointain.
Elles sont parmi les ONG israéliennes les plus connues et les plus respectées. C'est pourquoi leurs deux rapports publiés lundi 28 juillet qualifiant les actes militaires israéliens de « génocide » sont particulièrement remarqués.
Le tireur, identifié comme Yinon Levi, est sous le coup de sanctions internationales. La France a condamné ce meurtre « avec la plus grande fermeté ainsi que toutes les violences délibérées perpétrées par des colons extrémistes ». Ces derniers, pourtant, semblent protégés de toute accusation.
Luigi Bonaventura a eu deux vies : celle d’un puissant chef de clan de la ’Ndrangheta, la mafia calabraise, puis à partir de 2007, celle d’un collaborateur de justice qui lutte contre le crime organisé. Il dénonce haut et fort l’endoctrinement des enfants au sein des familles mafieuses.
Au Niger, des communautés victimes de la furie de l’armée française en 1899 demandent à la France, dans le cadre des instances onusiennes, de reconnaître ses crimes coloniaux et de les réparer. C’est hors de question pour Paris, dans un contexte de rupture diplomatique avec Niamey.
Début juillet, une « marche de la dignité » a été organisée dans l’une des régions les plus marginalisées du Maroc. Un rappel brutal à la réalité des inégalités qui structurent le pays, et un défi majeur pour la survie du régime de Mohammed VI.
L’histoire du Riomar, un immeuble majestueux d’un quartier luxueux de La Havane, épouse celle, récente, de Cuba. Achevé un an avant la révolution, il est ensuite mis à disposition des techniciens étrangers issus du camp socialiste. Aujourd’hui délabré et laissé à l’abandon, il apparaît comme l’un des symboles de l’incurie des autorités cubaines.